En juin 1985, à la veille du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin 1985, l'éditorialiste de la revue fédéraliste L'Europe en formation se demande si les Dix vont tenir compte des propositions du Comité Dooge et convoquer une conférence intergouvernementale.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit l'atmosphère et le déroulement du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin 1985, notamment en ce qui concerne, sous l'impulsion de la présidence italienne, la décision des Dix de convoquer une Conférence intergouvernementale (CIG) pour modifier et compléter le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
Dans son édition du 24 juin 1985 le magazine allemand Der Spiegel analyse les divergences au cours de la phase préparatoire du Conseil européen de Milan du 28 au 29 juin 1985.
Le 27 juin 1985, le chancelier allemand Helmut Kohl décrit devant le Bundestag l'importance du futur Conseil européen de Milan et détaille les lignes directrices de la politique européenne de l'Allemagne.
Le Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin 1985 charge la présidence de prendre les dispositions nécessaires pour la convocation d'une Conférence intergouvernementale visant à modifier le traité CEE ainsi qu'à élaborer un traité sur une politique étrangère et de sécurité commune.
Le 9 juillet 1985, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, déplore devant le Parlement européen l'échec du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin et fait sept propositions pour sortir l'Europe communautaire de l'impasse.
En décembre 1985, le mensuel Revue du Marché commun analyse les résultats du Conseil européen de Luxembourg et s'interroge sur la possible relance du processus d'intégration européenne.
Le 2 décembre 1985, à l'occasion du Conseil européen de Luxembourg, Leo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, s'exprime dans les colonnes de La Libre Belgique sur l'enjeu de la réforme du traité de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 11 décembre 1985, Jacques Santer, président en exercice du Conseil européen, présente devant le Parlement européen les résultats du sommet des 2 et 3 décembre 1985 à Luxembourg sur la mise en place et la consolidation d'un grand marché unique.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien Premier ministre et ancien ministre des Finances luxembourgeois, retrace les origines de l'Acte unique européen (AUE) en évoquant notamment les difficultés de dernière minute lors du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre 1985.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit les enjeux et le déroulement du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre 1985, et notamment la manière avec laquelle les chefs d'État ou de gouvernement des Dix ont finalement débloqué les négociations de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui, en 1985-1986, a conduit les Douze à conclure l'Acte unique européen (AUE).
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit les enjeux et le déroulement de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui, en 1985-1986, a conduit les Douze à conclure l'Acte unique européen (AUE).
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit la nature des priorités françaises, notamment dans le domaine social et culturel, lors de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui, en 1985-1986, a conduit les Douze à conclure l'Acte unique européen (AUE).
Le 18 février 1986, le quotidien britannique de gauche The Guardian examine les dissensions entre les pays européens au moment de la signature de l'Acte unique européen.
Le 17 février 1986, Giulio Andreotti, ministre italien des Affaires étrangères, insiste à Luxembourg sur la position de son gouvernement à l'encontre de certaines dispositions de l'Acte unique européen (AUE).
Dans cet extrait d'interview, Joseph Weyland, représentant permanent auprès des Communautés européennes de 1984 à 1991, revient sur la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne de juillet à décembre 1985 et sur les négociations ayant abouti à la signature de l’Acte unique européen. Joseph Weyland souligne également la coopération étroite entre la conférence intergouvernementale (CIG) et la Commission européenne dans l’élaboration de ce traité, concernant notamment le nombre des domaines où les décisions sont prises à la majorité qualifiée ainsi que l’extension des pouvoirs du Parlement européen.
Le 5 mars 1985, l'Italien Altiero Spinelli, président de la commission institutionnelle du Parlement européen, rédige un aide-mémoire sur la procédure à suivre pour permettre à la Conférence intergouvernementale, chargée de rédiger le Traité d'Union européenne, d'aboutir.
Le 22 juillet 1985, la Commission européenne émet un avis favorable au sujet de la conférence intergouvernementale devant modifier et compléter le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
Les 2 et 3 décembre 1985, les chefs d'État et de gouvernement des Dix se mettent d'accord sur une révision du traité instituant la Communauté économique européenne (CEE) et approuvent l'Acte unique européen.
Le 11 décembre 1985, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il déplore que les résultats du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre ne permettent pas la réalisation de la réforme institutionnelle prévue.