En mars 2001, Andrew Duff, député européen et porte-parole du groupe du parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs (ELDR) sur les affaires constitutionnelles, critique les travaux de la Conférence intergouvernementale (CIG) de 2000 et souligne la nécessité d'une nouvelle méthode pour mieux préparer un nouveau traité constitutionnel.
Le Traité de Nice entre en vigueur le 1er février 2003. Malgré ses imperfections, il prévoit des modifications indispensables pour que les institutions communautaires puissent fonctionner dans une Union européenne élargie.
En automne 2001, Jean-Louis Bourlanges, membre du Parlement européen, critique vivement dans la revue Commentaire le traité de Nice et analyse notamment les déséquilibres qu'il crée entre les partenaires européens de même que ses effets négatifs sur le fonctionnement des institutions de l'Union européenne.
En 2001, l'Allemand Klaus Hänsch, membre et ancien président du Parlement européen, accueille favorablement les résultats du Conseil européen de Nice des 7, 8 et 9 décembre 2000 en insistant pour que le nouveau traité souligne des perspectives nouvelles pour l'Union européenne.
En 2001, Elmar Brok, représentant du Parlement européen à la Conférence intergouvernementale (CIG) de 2000, critique les résultats du Conseil européen de Nice des 7, 8 et 9 décembre 2000 et souligne la nécessité d'adopter la méthode conventionnelle pour la rédaction d'un nouveau traité européen.
En été 2001, suite à la signature le 26 février du traité de Nice, Alain Lamassoure, député européen et ancien ministre français délégué aux Affaires européennes, fait le point dans la revue Commentaire sur l'état de l'Union européenne et montre en quoi le traité marque un recul dans l'évolution des institutions des Quinze.
Le 27 mars 2001, le Comité d'action pour l'Union européenne adopte à Bruxelles un mémorandum sur l'état de l'Union européenne suite aux décisions prises au Conseil européen de Nice des 7 au 9 décembre 2000 et à la signature du traité de Nice le 26 février 2001.
Le 12 décembre 2000 à Strasbourg, Romano Prodi, président de la Commission européenne, dresse devant les membres du Parlement européen un bilan mitigé du Conseil européen de Nice des 7, 8 et 9 décembre et du traité que les chefs d'État ou de gouvernement des Quinze y ont adopté.
Le 12 décembre 2000 à Strasbourg, l'Espagnol Enrique Barón Crespo, président du groupe du Parti socialiste européen (PSE), pointe devant les membres du Parlement européen la faiblesse des résultats du Conseil européen de Nice.
Le 12 décembre 2000 à Strasbourg, l'Irlandais Pat Cox, président du groupe du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs (ALDR), pointe devant les membres du Parlement européen la faiblesse des résultats du Conseil européen de Nice.
"Parade européenne". Le 12 décembre 2000, le caricaturiste allemand Mohr ironise sur les résultats en demi-teintes du Conseil européen de Nice et critique notamment l'attitude du président français Jacques Chirac, dépeind en "coq gaulois" à l'égard de ses partenaires européens.