Le 27 février 1955, Heinrich von Brentano, président du groupe parlementaire du Parti chrétien-démocrate (CDU) et futur ministre allemand des Affaires étrangères, évoque la conférence de Paris sur l'Allemagne et le futur statut de la Sarre.
Le 12 décembre 1955, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, remet à Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), une note qui définit les priorités du gouvernement français en ce qui concerne les aspects économiques du règlement du problème sarrois.
Le 4 juin 1956, le chancelier allemand Konrad Adenauer et Guy Mollet, président du Conseil français, se rencontrent à Luxembourg en vue de préparer le traité franco-allemand sur la Sarre, signé dans la capitale grand-ducale le 27 octobre 1956.
Le 13 septembre 1956, le secrétaire d'État allemand Walter Hallstein dresse, sur les ondes de la radio de Sarrebruck, un bilan positif des négociations franco-allemandes relatives aux aspects économiques et financiers du futur statut de la Sarre.
Le 27 octobre 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et son homologue allemand Heinrich von Brentano signent à Luxembourg les Accords qui règlent définitivement la question du statut de la Sarre et qui fixent notamment les conditions de retour de la Sarre à la RFA.
La question de la Sarre est définitivement réglée le 27 octobre 1956 à Luxembourg lorsque Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et son homologue allemand Heinrich von Brentano apposent leur signature au bas du traité fixant les conditions du retour du territoire sarrois à la République fédérale d'Allemagne (RFA).