Le 8 juin 1950, André Gros, jurisconsulte au ministère français des Affaires étrangères, commente un télégramme de Gilbert Grandval, haut-commissaire de la France en Sarre, sur l'éventuelle représentation de ce territoire dans les négociations des Six qui vont bientôt s'ouvrir à Paris pour la mise en œuvre du plan Schuman.
Dans ses Mémoires, Jean Monnet explique sa conception des institutions envisagées au cours des négociations intergouvernementales qui s'ouvrent le 20 juin 1950 à Paris pour la mise en oeuvre du plan Schuman.
Dans ses Mémoires, Pierre Uri, membre de la délégation française pour les négociations sur le plan Schuman, évoque les débats suscités par la création de nouvelles institutions dans la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 1er août 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont précisés les principes économiques et politiques qui sous-tendent la création du pool charbon-acier en Europe.
Le 14 août 1950, Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement en France, examine la possibilité d'établir des relations organiques entre le Conseil de l'Europe et les institutions prévues par le plan Schuman pour la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 26 septembre 1950, les délégués français pour la négociation du plan Schuman apportent des réponses précises aux questions soulevées par le comité des juristes au sujet de la compatibilité entre le marché commun du charbon et de l'acier et les règles de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
A l'été 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont décrits les caractères généraux des quatre institutions prévues pour constituer la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 30 octobre 1950, Albert Wehrer, représentant diplomatique luxembourgeois à Bonn, adresse un rapport à Joseph Bech, ministre des Affaires étrangères, dans lequel il indique la démarche à suivre afin que le Luxembourg se positionne favorablement dans la question du siège des institutions de la Communauté Charbon-Acier.
Le 9 septembre 1950, Pierre Uri, conseiller économique et financier au Commissariat général au Plan, rédige pour la réunion à Monaco du conseil de l'Association internationale des sciences économiques une note dans laquelle il examine les relations entre l'économie mondiale et le marché commun du charbon et de l'acier que le plan Schuman vise à créer en Europe.
Dans ses Mémoires, Jean Monnet évoque l'ouverture des marchés du charbon et de l'acier à la libre concurrence européenne ainsi que l'application des programmes de décartellisation industrielle en Allemagne.