Le 19 octobre 2007, le quotidien espagnol El País commente l'obtention par les Vingt-sept, sur fond de protestations syndicales à Lisbonne, d'un accord sur le nouveau traité modificatif et se fait l'écho de la satisfaction exprimée par le Premier ministre portugais, José Sócrates, et le président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso.
Réunis à Lisbonne les 18 et 19 octobre 2007, les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne se mettent d'accord sur le nouveau traité modificatif. Dans son édition du 20 octobre, le quotidien français Le Figaro décrit l'enthousiasme des dirigeants européens ainsi que les compromis atteints.
Le 14 décembre 2007, le Conseil européen se réunit à Bruxelles où il aborde les grandes questions à l’ordre du jour, en particulier les enjeux à long terme, la mondialisation et l’avenir des Balkans occidentaux. Ce Conseil européen a également été l’occasion de revenir sur les principales réalisations de la présidence portugaise et tout particulièrement la signature du traité de Lisbonne.
Dans sa résolution du 20 février 2008, le Parlement européen estime que, pris dans son ensemble, le traité de Lisbonne constitue un cadre stable permettant une nouvelle avancée de l'Union dans le futur.
Le 13 novembre 2007, devant le Parlement européen à Strasbourg, Nicolas Sarkozy, président de la République française, expose les causes du résultat négatif des référendums français et néerlandais sur le traité constitutionnel de 2004. Tout en se félicitant des avancées sur les questions institutionnelles apportées par le nouveau traité modificatif, qui sera signé à Lisbonne le 13 décembre 2007, le président français souligne la nécessité de résoudre les questions d’ordre politique qui subsistent.
Dans cet extrait d’interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, souligne la « fatigue » des Etats membres à l’égard du processus de révision des traités, et la nécessité, au-delà de la procédure de retrait admise par le traité de Lisbonne, de rendre plus flexible la procédure de révision des traités.
Dans cette interview, Étienne Davignon, membre de la Commission européenne de 1977 à 1985 chargé notamment du Marché intérieur, des Affaires industrielles et de l'Union douanière, donne son sentiment sur les possibles avancées en matière d'intégration européenne suite au traité de Lisbonne signé en 2007.
Dans cet extrait d’interview, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française de 1974 à 1981 et président de la Convention sur l'avenir de l'Europe de décembre 2001 à juillet 2003, exprime ses craintes pour le futur de la construction européenne liées aux difficultés à faire ratifier le traité de Lisbonne en mettant notamment en avant un manque de volonté politique.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995 et représentant permanent de l'Autriche auprès de l'Union européenne de 1995 à 1999, évoque les grands enjeux que devront affronter, à ses yeux, les États membres de l'Union européenne après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne le 1er décembre 2009.