Le 16 mai 1961, Pierre Pescatore, directeur politique au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, rédige une note de synthèse relative à l'avancée des négociations en cours sur le projet de fusion des exécutifs communautaires afin de clarifier les positions du Luxembourg à ce sujet.
Dans cette note du 3 octobre 1963, le Comité des représentants permanents répertorie les problèmes posés, dans l'état actuel des textes en vigueur, par la fusion éventuelle des deux Commissions et de la Haute Autorité d'une part, et des trois Conseils d'autre part.
Le 27 janvier 1964, Pierre Werner, ministre d'État et chef du gouvernement luxembourgeois, fait une déclaration sur le problème de la fusion des exécutifs européens et sur ses conséquences pour le Luxembourg.
Le 31 juillet 1964, Günther Harkort, ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à Bruxelles, informe sur la réunion commune des Conseils des ministres de la CEE et de Euratom et dresse le bilan des négociations sur la fusion des exécutifs des Communautés européennes.
Le 22 février 1965, le quotidien belge Le Soir décrit les enjeux pour la ville de Luxembourg, en tant que siège de certains institutions communautaires, du futur traité de fusion des exécutifs des Communautés européennes.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, secrétaire général de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) entre 1960 et 1967, explique les conditions dans lesquelles s'est opérée la fusion des exécutifs communautaires entre 1965 et 1967, pointant notamment la nécessité de défendre les prérogatives historiques de la Haute Autorité.
A l'issue d'un conseil des ministres des Six, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Eugène Schaus, exprime la position du Grand-Duché sur la fusion des exécutifs.