Le 20 septembre 1976, commentant l'adoption le jour même à Bruxelles de l'Acte portant élection directe du Parlement européen, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung s'interroge sur le rôle politique réel de l'Assemblée et relaie les espoirs suscités en Europe par ces futures élections.
Opposé à toute notion de supranationalité, Michel Debré, ancien Premier ministre français, rejette toute idée d'élection du Parlement européen au suffrage universel.
En janvier 1977, Lord Frederick Bessborough, membre conservateur du Parlement européen, expose dans les colonnes du mensuel 30 jours d'Europe son point de vue sur le rôle de l'Assemblée dans la construction européenne.
Lors d'un entretien accordé au magazine Vision, Altiero Spinelli s'explique sur le futur Parlement européen élu au suffrage universel direct et le possible report des premières élections directes, initialement prévues pour 1978.
Un an avant les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct, la revue fédéraliste L'Europe en formation fait le point sur l'état de préparation politique dans chacun des États membres de la Communauté européenne.
En décembre 1978, le mensuel 30 jours d'Europe publie une intervention d'Emilio Colombo, président du Parlement européen, consacrée aux enjeux des prochaines et premières élections des représentants de l'Assemblée au suffrage universel direct.
"La photo de mariage de l'année". En janvier 1979, dans la perspective des premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct, le caricaturiste Horst Haitzinger ironise sur le manque de pouvoirs et de compétences de l'assemblée.
Dans cette interview, Hans-August Lücker, membre dès 1958 de l'Assemblée parlementaire européenne puis du Parlement européen jusqu'en 1985, fait part de sa déception quant à l'évolution du rôle de cette institution malgré le passage à l'élection, en 1979, de ses membres au suffrage universel direct.