Le 15 septembre 1949, le périodique allemand Die Gegenwart pose la question de l'avenir politique du territoire de la Sarre et détaille les discussions entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA) à ce sujet.
Le 21 septembre 1949, le journal néerlandais Internationale Spectator commente la situation économique et politique du territoire de la Sarre et ses enjeux pour la France et pour la jeune République fédérale d'Allemagne (RFA).
En janvier 1951, Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, retrace dans les colonnes de la revue Notre Europe l'évolution historique de la Sarre et souligne le rôle économique et politique que l'État sarrois entend jouer au niveau européen.
Le 11 juillet 1951, la revue néerlandaise Internationale Spectator s'interroge sur l'avenir politique du territoire de la Sarre, qui demeure économiquement rattachée à la France.
Le 26 août 1953, le délégué socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters présente aux membres de la commission des Affaires générales du Conseil de l'Europe son rapport visant à faire de la Sarre un territoire européen.
Le 31 août 1953, le délégué socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, dépose un projet de résolution visant à faire de la Sarre un territoire européen.
Note anonyme française relative à la coexistence entre l'Autorité internationale de la Ruhr et la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 11 novembre 1950, Paul Leroy-Beaulieu, chef de la Direction générale des Affaires économiques et financières auprès du Haut-Commissaire français en Allemagne, rédige une courte note sur l'attitude possible des Britanniques dans l'hypothèse d'une disparition de l'Autorité internationale de la Ruhr (AIR) au profit de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 6 décembre 1951, Carl Friedrich Ophüls, administrateur civil au ministère fédéral de la Justice, retrace l'histoire de l'Autorité internationale de la Ruhr (AIR) depuis sa création en avril 1949 jusqu'à sa disparition suite à l'entrée en vigueur du plan Schuman charbon-acier.
Le 28 juin 1951, Albert Bureau, directeur de la sidérurgie au Ministère français de la production industrielle, rédige un rapport sur les enjeux de la déconcentration de la sidérurgie allemande dans le bassin industriel de la Ruhr.
Le 19 octobre 1951, les États-Unis, la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni adoptent à Paris un protocole qui met fin aux activités de l'Autorité internationale de la Ruhr.
Le 27 mai 1952, tenant compte de la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, les États-Unis, la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni signent à Paris un accord qui met fin aux activités de l'Autorité internationale de la Ruhr.
Le 30 octobre 1949, le secrétaire d'État américain Dean Acheson écrit à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, afin de l'assurer de ses efforts pour rechercher une solution concertée sur le statut international de l'Allemagne.
Le 30 octobre 1949, Dean Acheson, secrétaire d'État américain transmet à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque le règlement de la question allemande et propose à la France de prendre l'initiative pour définir les grandes lignes d'une politique commune des Alliés occidentaux à l'égard de la République fédérale d'Allemagne afin que celle-ci puisse être intégrée au plus vite au sein de l'Europe occidentale.
Conversation entre le président français Vincent Auriol et le haut-commissaire de la République française en Allemagne, André François-Poncet, sur le futur statut de la République fédérale d'Allemagne et sur ses relations avec les Alliés.
Le 7 janvier 1950, le quotidien français Le Monde réfléchit sur les différentes formes d'une collaboration économique entre la France et la République fédérale d'Allemagne et détaille les conceptions des milieux politico-économiques allemands à ce sujet.
Le 1er mai 1950, Jean Monnet adresse à Robert Schuman une longue note de réflexion dans laquelle il attire l'attention du ministre français des Affaires étrangères sur le rôle de la France dans la formulation d'une solution européenne au problème allemand.
Proche collaborateur de Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, Robert Mischlich retrace l'évolution des relations entre la France et l'Allemagne et évoque notamment les rapports de Schuman avec Konrad Adenauer.
Le 7 mai 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, adresse à Konrad Adenauer une lettre dans laquelle il informe le chancelier allemand de sa proposition de mettre en commun la production du charbon et de l'acier européens.
Le 8 mai 1950, répondant officiellement à la lettre que Robert Schuman lui a adressée la veille, le chancelier allemand Konrad Adenauer fait part de son intérêt pour le projet de mise en commun du charbon et de l'acier européens.
Répondant personnellement à la lettre que Robert Schuman lui a adressée le 7 mai 1950, le chancelier allemand Konrad Adenauer exprime sa confiance dans le projet du ministre français des Affaires étrangères concernant l'avenir des relations franco-allemandes.
Le 11 novembre 1980, lors d'une interview accordée au journaliste Roger Massip, Bernard Clappier, ancien directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Robert Schuman, évoque les circonstances dans lesquelles fut préparé le plan Schuman en 1950 et détaille le rôle joué par Jean Monnet.
Les 10 et 11 mai 1970, lors d'un entretien accordé au journaliste Georges Suffert, Jean Monnet, ancien commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, évoque la question de l'état des relations franco-allemandes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.