Le 21 novembre 1984, l’Assemblée nationale française débat du projet de loi portant ratification de la modification des traités communautaires qui confère le statut de pays et territoire d’outre-mer au Groenland. Les élus de droite déplorent la perte d’un territoire qui représente 60 % du territoire des Communautés. Ils appellent le gouvernement à rouvrir les négociations du protocole qui définit les futures relations entre le Groenland et les Communautés, afin de garantir un accès des Communautés et de leurs États membres aux ressources stratégiques futures de ce territoire. Les élus de la majorité socialiste approuvent le projet de loi au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Le 20 juillet 1984, les membres de la Chambre des Communes du Royaume-Uni débattent du projet de loi portant ratification de la révision des traités communautaires afin d’organiser le retrait du Groenland du champ d’application des traités. Les discussions se concentrent sur les nouvelles relations entre le Groenland et les Communautés et en particulier sur les droits réciproques en matière de pêche, ainsi que sur l’absence formelle d’une procédure de retrait d’un territoire des Communautés.
Le 7 décembre 1984, les députés du Bundestag allemand débattent du retrait du Groenland des Communautés. La discussion porte sur les droits de pêche accordés à la flotte groenlandaise dans les eaux communautaires et les droits des flottes européennes dans les eaux territoriales de l’île. La question de la militarisation du Groenland, liée à la présence de plusieurs installations militaires américaines, est également posée.
Lors de sa session du 19 décembre 1984, la Chambre des députés italienne débat brièvement du retrait du Groenland des Communautés et du projet de loi portant ratification de la révision des traités communautaires pour l’organisation de ce retrait.