Dans cette interview, Alain Lamassoure, ancien ministre français délégué aux Affaires européennes de 1993 à 1995, député au Parlement européen de 1989 à 1993 et depuis 1999, et membre de la Convention sur l'avenir de l'Europe de 2002 à 2003, revient sur ce qui, selon lui, constitue les deux échecs majeurs des travaux de la Convention: la représentation des États membres à la Commission européenne et le système de ratification des traités à l'unanimité des États membres de l'Union européenne.
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, estime que l'essentiel du traité constitutionnel se retrouve dans le traité de Lisbonne, et fait montre de peu de nostalgie à l'égard de la Convention européenne, ainsi que de quelque approche constitutionnelle dès lors qu'elle suscite autant d'adhésion que d'opposition.
Le 4 avril 2005, John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), souligne à Londres la nécessité d'une Constitution pour l'Europe et confirme le soutien de la CES au traité constitutionnel.
Dans une interview accordée à la radio française "France Inter", le Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil européen, Jean-Claude Juncker, s'exprime sur les débats de ratification de la Constitution européenne et défend les éléments novateurs du projet constitutionnel.
Le 12 mai 2005, le jour de la ratification de la Constitution européenne au Bundestag, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung explique pourquoi le traité constitutionnel européen n'est pas une véritable Constitution.
Le 6 avril 2005, Václav Klaus, président de la République tchèque, présente à Prague son livre Dites "oui" ou "non" à la Constitution européenne dans lequel il encourage ses concitoyens à s'informer sur le texte constitutionnel avant de se prononcer lors d'un éventuel référendum national sur la ratification à la fin de l'année 2006-début 2007. Néanmoins, les mots "DITES NON A LA CONSTITUTION EUROPEENNE" en lettres rouges ne laissent planer aucun doute quant à son opinion personnelle.
Le 9 juillet 2004, Hannes Farnleitner, Caspar Einem, Reinhard Eugen Bösch et Evelin Lichtenberger, anciens membres autrichiens de la Convention sur l'avenir de l'Europe, expliquent dans une conférence de presse à Vienne les avancées du traité constitutionnel européen par rapport aux traités communautaires antérieurs et à la situation présente de l'Union européenne.
Le 28 avril 2005, Corinne Gobin, directrice du Groupe de recherche sur les acteurs internationaux et leurs discours (GRAID) à l'Institut de sociologie de l'Université libre de Bruxelles, publie dans le quotidien belge Le Soir une "carte blanche" dans laquelle elle dénonce les conséquences politiques du traité établissant une Constitution pour l'Europe.