Le 8 février 1986, à la veille de la signature de l'Acte unique européen, Anibal Cavaco Silva, Premier ministre du Portugal, explique devant l'Assemblée nationale portugaise les enjeux de ce texte qui rassemble des dispositions relatives à la réforme des institutions communautaires, à l'élargissement des domaines de compétence communautaire et à la coopération des Douze en matière de politique étrangère.
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, évoque le contexte de l'ouverture de la conférence intergouvernementale ainsi que l'influence de la Commission européenne et de la présidence luxembourgeoise dans les négociations qui ont conduit à l'adoption de l'Acte unique européen, le « traité préféré » de Jacques Delors.
Dans cette interview, Jean-Jacques Kasel, directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères de 1986 à 1992, présente les principales évolutions pour le processus d'intégration européenne apportées par l'Acte unique européen (AUE).
Le 4 juin 1987, Leo Tindemans, ministre belge des Affaires étrangères, retrace l'historique de la construction européenne de la signature des traités de Rome en 1957 jusqu'à l'Acte unique européen en 1986.
En avril 1987, Pietro Calamia, représentant permanent de l'Italie auprès de la CEE, analyse les éléments principaux de l'Acte unique européen signé en février à Luxembourg et en avril à La Haye.
Le 28 janvier 1986 à Bruxelles, Jacques Santer, chef du gouvernement luxembourgeois, souligne devant l'Institut royal des relations internationales l'importance et la portée de l'Acte unique européen.
Le 21 novembre 1986, à l'occasion du dixième anniversaire de l'Institut universitaire européen(IUE) de Florence, Jacques Delors, président de la Commission européenne, trace les enjeux pour l'Europe de la mise en oeuvre de l'Acte unique européen (AUE).