Note circulaire du baron Hervé de Gruben, secrétaire général du Ministère belge des Affaires étrangères, précisant la position adoptée par la Belgique à l'égard du projet français d'armée européenne.
Le 26 juillet 1951, le quotidien français Le Figaro annonce qu'après quatre mois de discussions, les négociateurs européens sont parvenus à un terrain d'entente sur la question de l'armée européenne.
Le 25 août 1951, le gouvernement fédéral allemand rédige un mémorandum qui rappelle l'urgence de progresser sur les questions fondamentales liées à la mise en place de la Communauté européenne de défense (CED) et énumère les points pour lesquels un accord de principe a été obtenu.
En août 1951, une note du gouvernement néerlandais destinée aux trois grandes puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France) contient les objections des Pays-Bas quant aux projets de Paris concernant l'armée européenne.
Le 17 décembre 1951, à l'issue de la conférence de Strasbourg réunissant les ministres des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, de la Belgique, de la France, de l'Italie, du Luxembourg et des Pays-Bas, Walter Hallstein, secrétaire d'État allemand détaille les différents points de négociations concernant la mise en place d'une Communauté européenne de défense (CED).
Dans cette note confidentielle adressée à Paul van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères, Robert Silvercruys, ambassadeur de Belgique à Washington, décrit l'impatience des responsables amréricains face au retard pris par le plan français d'armée européenne.
Dans cette note adressée à Louis Scheyven, directeur général de la politique au Ministère belge des Affaires étrangères, J. Papeians de Morchoven, chef de la section OTAN au Ministère belge des Affaires étrangères, passe en revue les défis posés par le projet français de Communauté européenne de défense (CED).
Le 3 janvier 1952, David Bruce, ambassadeur des États-Unis à Paris, transmet au Département d'État à Washington un télégramme qui décrit l'évolution des négociations en Europe pour la mise en place d'une armée commune.
Le 4 février 1952, un rapport de la Conférence de Paris sur le projet de Communauté européenne de défense (CED) détaille les objectifs et principes généraux de la future CED et passe en revue les solutions proposées dans les domaines militaire, institutionnel et financier.
Le 30 avril 1952, la légation luxembourgeoise à la Conférence sur l'organisation d'une Communauté européenne de la défense rédige une note sur la situation particulière du Luxembourg quant à la mise à disposition de ses forces militaires au sein de la CED.