Le 10 mai 1950, à l'occasion d'une réunion au sein du ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth, les principaux ministres britanniques commentent la déclaration prononcée, la veille, par le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman et critiquent l'initiative française de vouloir créer un pool charbon-acier en Europe.
Le 11 mai 1950, différents ministères britanniques rédigent une note commune à l'attention du cabinet du Premier ministre dans laquelle ils analysent les possibles répercussions économiques résultant de la mise en oeuvre du plan Schuman et évoquent les origines de la proposition française.
Le 25 mai 1950, le gouvernement français invite Londres à se joindre aux négociations concernant la mise en place du pool européen du charbon et de l'acier.
Le 26 mai 1950, l'ambassade britannnique à Paris transmet au gouvernement français, un message qui fait état des réticences du Royaume-Uni à l'égard du plan Schuman.
Le 30 mai 1950, afin de dissiper tout malentendu entre la France et le Royaume-Uni sur les objectifs fondamentaux du plan Schuman, le gouvernement français adresse un mémorandum au gouvernement britannique, qui précise l'inspiration centrale du projet de pool charbon-acier tout en insistant sur la portée des bases de négociation proposées.
Le 17 juin 1950, l'hebdomadaire anglais The New Statesman and Nation expose la position britannique face au projet français de mise en commun des productions de l'acier et du charbon en Europe occidentale.
Le 20 avril 1951, le gouvernement britannique commente dans un rapport interne les principales dispositions du traité instituant une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et en analyse les répercussions pour le Royaume-Uni..
En 1952, Christopher Hollis, membre conservateur de la Chambre des Communes et délégué britannique à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, décrit dans la revue française Notre Europe la position adoptée en 1950 par le Parti conservateur anglais face aux négociations intergouvernementales du plan Schuman.
En juillet 1952, en vue des futures relations entre la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et le Royaume-Uni, le ministre britannique des Affaires étrangères rédige un mémorandum qui évoque la possible mise en place d'une délégation britannique auprès de la Haute Autorité de la CECA.
Le 21 décembre 1954, la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et le Royaume-Uni signent un accord par lequel les deux parties entendent établir une association intime et durable.
Dans cette interview, Georges Berthoin, chef de cabinet (de 1952 à 1956) de Jean Monnet puis de René Mayer à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), décrit le déroulement des négociations, en 1954, et la mise en oeuvre, dès 1955, de l'accord d'association entre la CECA et le Royaume-Uni.
Le 16 novembre 1951, la Chambre de travail du Grand-Duché de Luxembourg émet un avis favorable sur le projet de loi portant approbation du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
En juin 1950, le Comité national exécutif du Parti travailliste publie un manifeste European Unity dans lequel il expose les thèses officielles britanniques sur le problème de l'unité européenne.
Le 17 mai 1950, le National Coal Board, entreprise publique des charbonnages britanniques livre ses premières impressions sur les enjeux du plan Schuman et analyse les possibles répercussions pour le secteur charbonnier national.
En 1950, les principales entreprises sidérurgiques françaises font part de leurs réactions par rapport au projet de marché commun de l'acier dans le cadre du plan Schuman.
Le 12 juillet 1950, l'industriel Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, adresse au ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman une note dans laquelle sont consignées les appréciations des principales entreprises sidérurgiques françaises par rapport aux enjeux économiques et politiques du projet de pool européen du charbon et de l'acier.
Le 13 novembre 1950, Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, adresse à René Pleven, président du Conseil, une lettre dans laquelle il se plaint d'être écarté des négociations relatives au plan Schuman.
Le 17 novembre 1950, Jean Monnet adresse à Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, une lettre dans laquelle il réfute les allégations portées par ce dernier quant à l’écartement des milieux sidérurgistes français des négociations en cours sur le plan Schuman.
Le 21 novembre 1950, la Commission des Affaires européennes de la Chambre de commerce internationale (CCI) adopte une déclaration sur la mise en application du plan Schuman.
Dans cette note adressée au gouvernement français, la Chambre syndicale de la sidérurgie française s'inquiète de l'ouverture du marché national à la concurrence des produits sidérurgiques en provenance des autres États membres de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
En décembre 1950, la revue Notre Europe présente à ses lecteurs les arguments que le Commissariat français au Plan avance pour contrer les critiques émises au sujet du plan Schuman de pool européen charbon-acier.
Le 5 janvier 1951, l'Union néerlandaise des syndicats rédige une note interne sur l'attitude de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) dans le cadre des négociations en cours à Paris sur le plan Schuman.
Le 10 mars 1951, la revue industrielle L'Usine belge se fait l'écho de l'inquiétude des Fédérations industrielles nationales des six pays intéressés au plan Schuman notamment au regard des pouvoirs de la future Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Le 28 mars 1951, le Groupement des Hauts-Fourneaux et Aciéries belges détaille la position de l'industrie sidérurgique belge sur le projet de traité de Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et ses diverses dispositions transitoires.
Le 2 avril 1951, Albert Bureau, directeur de la sidérurgie au Ministère français de la production industrielle, rédige une note expliquant les raisons pour lesquelles le développement des industries charbonnière et sidérurgique de la Lorraine en contrepoids au bassin de la Ruhr constitue une des conditions politiques du succès du plan Schuman.
Le 4 avril 1951, le Conseil central de l'Économie, établissement public et consultatif sur l'économie belge, rend son avis sur la mise en place d'un marché commun européen du charbon et de l'acier et sur ses répercussions sur l'économie nationale.
Le 13 avril 1951, Paul Leroy-Beaulieu, directeur général des Affaires économiques et financières auprès du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne, adresse à Alain Poher, représentant de la France à l'Autorité internationale de la Ruhr (AIR), une lettre pour l'informer de la forte opposition des syndicats allemands à l'encontre de la dissolution du Deutscher Kohlenverkauf (DKV), comptoir de vente unique du charbon de la Ruhr.
Le 9 juin 1951, Franz Grosse, dirigeant du syndicat allemand Industriegewerkschaft Bergbau fait part à Pierre Uri, conseiller économique français auprès du Commissariat général au Plan, des décisions prises par l'Assemblée extraordinaire des délégués allemands de l'exploitation minière concernant la réorganisation du secteur charbonnier en Allemagne.
Le 28 juin 1951, Albert Bureau, directeur de la sidérurgie au Ministère français de la production industrielle, rédige un rapport sur les enjeux de la déconcentration de la sidérurgie allemande dans le bassin industriel de la Ruhr.