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INTRODUCTION : C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que les pays inclus dans ce conflit eurent l'idée de s'unifier afin d'éviter un autre affrontement planétaire et de devenir plus puissant. Avec l'arrivée de la Guerre Froide la nécessité de renforcer le vieux continent se fait plus pressante que jamais. De plus les États-Unis et l'URSS veulent inciter les pays occidentaux à se rallier à leur idéologie. Dans notre recherche, nous allons présenter les différents aspects de la création européenne. Soient : économique politique et social; qui sont à la base de cette grande unification. Pour ce qui est de l'économie, par exemple, la Création de l'OECE de 1948 et la CECA, en 1950, sont deux des principaux points de départ de la construction européenne tandis que pour l'aspect politique, la mise en place du Conseil de l'Europe en 1949, « a pour objectif de favoriser en Europe un espace démocratique et juridique commun, organisé autour de la Convention européenne des droits de l'homme ».(World perspective, 15 novembre 2008). De plus, deux nouvelles façons de voir le destin de l'Europe seront abordées. Finalement, nous parlerons de la situation actuelle par rapport aux différents progrès apportés dans ces deux aspects. Notre objectif est d'explorer au mieux l'unification du continent européen à partir de multiples sources tirées d'encyclopédie, de livres ainsi que de sites internet. ÉCONOMIE : Suite à la Deuxième Guerre mondiale, l'économie est gravement touchée. La destruction des réseaux de communication nuit au transfert des matières premières et des produits finis. Aussi, la démolition des industries et la destruction du domaine de production entrainent une très forte hausse du chômage, alors que les besoins ne cessent d'augmenter en Europe. Pour y remédier, de nombreux plans ont été mis sur pied afin de sauver le continent d'une grave crise économique et le rendre soudé et plus fort. L'Organisation européenne de coopération économique (OECE) a été mise sur place pour établir et réaliser des programmes généraux pour augmenter et moderniser la production. (GAILLARD, Histoire, p.101-111.)De plus, elle aidera à développer les échanges, à réduire les tarifs douaniers et à étudier la possibilité d'instaurer, entre eux, des unions douanières ou des zones de libre-échange. Les résultats obtenus par l'OECE sont satisfaisants, car elle a aidé à rétablir l'économie. (Paiements entre États membres, développement du commerce intra-européen).Cependant, il y a eu quelques déceptions. Il n'y aura pas d'union douanière, car l'Angleterre refuse rejette toute tentative d'union partielle avec la France et l'Italie ou avec la France, l'Italie et le Benelux. L'OECE est l'ancêtre de la CEE. (Bitsch, 1996, p.31.). La communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) fait également partie de ces plans. Robert Schuman est le créateur de cette réforme. (Le début des négociations, European Navigator, Les négociations).Il propose de « placer l'ensemble de la production franco-allemande de charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe. » (Bitsch, 1996, p.61.) Seulement, les pays du Benelux ne veulent pas se laisser dominer par le couple franco-allemand, ils exigent donc une Haute Autorité vraiment indépendante. (La mise en place de la CECA, European Navigator, La formation de l'Europe communautaire). La 1ère vague de manifestation de coopération européenne est instituée par la CECA, fondée par 6 pays: la Belgique, la France, le Luxembourg, l'Italie, les Pays-Bas et la République Fédérale d'Allemagne (RFA). La signature de ce traité par les Six pourra améliorer les relations diplomatiques mais surtout, créer un seul grand marché qui sera sans obstacles à la libre circulation des marchandises. Ce traité entrera en vigueur le 23 juillet 1952. (BASSET, Relations Internationales, p.276-278). POLITIQUE L'aspect politique est un des éléments primordial dans la construction européenne. Suite à la Deuxième Guerre mondiale et à l'entrée dans la Guerre froide les démocraties européennes vont et seront influencer à choisir un camp : capitaliste ou communiste. Une nouvelle vague idéologique voit le jour dans le but de ne pas prendre part au conflit États-Unis contre URSS et d'éviter de nouveaux la guerre, l'Europe souhaite trouver son propre chemin, afin d'éviter une scission mondiale en deux. Ayant beau vouloir rester neutre dans ce nouveau combat, les pays européens comprendront vite que plus la guerre avance et plus il sera primordiale et impossible de ne pas s'affilier à un groupe. Le capitalisme américain sera le modèle adopté par plusieurs pays. (L'idée européenne, European Navigator, Archives Faits). L'ambivalence des politiques La manière d'appliquer la construction européenne varie selon les partis politiques et idéologiques. Certains voient comme option un gouvernement européen tandis que d'autres, une association d'États souverains. (Coopération politique, European Navigator, Idée européenne). Les adhérents de l'unité fédérale européenne vont créer en 1946 l'Union européenne des fédéralistes (UEF) qui met en valeur l'idéal européen dans le monde politique et auprès du grand public. De nombreux congrès internationaux sont également organisés pour faire aboutir cette idée. Pour ceux qui croyaient en une association d'États souverains, principalement dans les parlements nationaux néerlandais, belge, français et italien. Ils se voient réunis en 1947, dans l'union parlementaire européenne (UPE), grâce à Richard Coudenhove-Kalergi qui en est le fondateur. « Mieux organisés, les parlementaires peuvent ainsi faire pression sur les gouvernements nationaux. Se ralliant, à quelques exceptions près, à la cause capitaliste, ils se verront unis sous une même idéologie ». (L'idée européenne, European Navigator, Archives Faits). Le Conseil de l'Europe Un mois après la signature du traité de l'Atlantique Nord, dix pays d'Europe -Belgique, Danemark, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Suède- s'entendent pour former le Conseil de l'Europe. Ce conseil sert à cadrer une bonne entente entre ces dix pays dans plusieurs domaine tels que la politique, le social, le culturel, le scientifique, le juridique, etc. (L'action du Conseil de l'Europe, Euopean Navigator, La coopération politique). Durant cet événement les institutions présentes sont : « le Comité des ministres, où siège un délégué de chaque pays, et l'Assemblée consultative parlementaire, où chaque État est représenté selon sa population. Présidée par le belge Paul-Henri Spaak, cette Assemblée peut publier des rapports et émettre des recommandations, mais ne possède qu'un pouvoir consultatif » (World perspective, 15 novembre 2008). Le Conseil de l'Europe pourrait accueillir de nouveaux pays en son sein si ces derniers respectent les droits humains et les libertés fondamentales. Lorsque les travaux débuteront à Strasbourg, en août 1949, la Grèce et la Turquie feront partie de cette organisation qui connaîtra une expansion importante au fil des ans. (Badinter, 2002, p.99.) De nos jours, le Conseil de l'Europe, établit à Strasbourg, en comptait 47 à l'été 2007 : Allemagne, Albanie, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Norvège, Monténégro (2007), Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint-Marin, Serbie, Suède, Suisse, Slovaquie, Slovénie, Turquie, Ukraine. Le champ d'action du Conseil est théoriquement très large, puisqu'il traite de pratiquement toutes les questions concernant l'Europe à l'exclusion des problèmes de défense : droit de l'homme (garanties européennes), médias, problèmes sociaux (justice sociale), santé (normes communes), environnement, etc. La création de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l'Union Européenne ont fortement empêché cette organisation de se mettre à jour. (État du monde, Conseil de l'Europe, 16 novembre 2008). CONCLUSION En conclusion, on peut affirmer que la construction européenne fut un projet réalisable, mais long et ardu. Parmi les différents traités qui ont été signés ainsi que les nombreux accords passés chaque pays du continent européen a pu se voir représenté au sein de cette grande union et avoir droits à certains privilèges. Les deux principaux aspects qui ont été traités dans cette analyse, à savoir l'économie et la politique, ont posé des difficultés lors des négociations entre les grands États. Une des premières étapes dans l'entente sur les principes l'économie fut la Communauté Économique Européenne. Celle-ci donnait libre accès à un nouveau marché international qui pouvait sortir ces pays de la crise économique apportée par la fin de la guerre. L'aspect politique a été abordé sous le thème des grands changements, puisque l'Europe se devait de trouver sa place dans les prises de positions dans le contexte de la Guerre froide. Le Conseil de l'Europe naquît dans le but de créer des ententes entre les pays membres. Il est encore actuel, plusieurs pays en font maintenant partie pour éviter que d'autres conflits voient le jour dans le vieux continent. Tout ceci nous amène à penser qu'il serait possible qu'aujourd'hui l'Europe qui, avec la création de l'Union Européenne, accepte trop de pays en son sein. Cela pourrait par la force des choses lui nuire, puisque des pays ne faisant pas partis du continent européen souhaitent y entrer.