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GHP_FRANCIS COURTEAU

L'Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale est entré dans une aire ou beaucoup était à faire, car une bonne partie de l'Europe, était à cette époque détruite, les vainqueurs se demande comment ils vont traiter avec les vaincus. C'est même vainqueurs qui déjà présente l'ombre d'un autre conflit. Le vieux continent cependant ne vivra pas que des moments tristes, il va se souder d'une certaine façon en adoptant des politiques et des ententes qui vont mener à la construction d'un projet européen. Ce projet consistait en faite à plusieurs différents projets, mais qui devait avoir le même but, aider l'Europe et la rendre plus forte au niveau international. L'un de ces projets a été la Communauté Européenne de l'Énergie Atomique (CEEA ou Euratom). L'Euratom est chargé de coordonner les programmes de recherche sur l'énergie nucléaire. Il vise notamment la formation et la croissance rapide des industries nucléaires au sein des pays membres. Mais, même si sur papier ce projet était assez astucieux, il n'arrivera jamais à faire se qu'il était supposer faire et son champ d'action demeurera assez limité. La question se pose : « Est-ce que ce projet ambitieux qui visait à réduire la dépendance énergétique de l'Europe avait une chance de fonctionner». C'est en utilisant une visée descriptive qu'il faut tenter de répondre à la question. L'une des réponses possibles est que : Non, les Créateurs du dit projet n'étaient pas si enclins à le voir se réaliser et n'ont pas doté le projet de moyen de survie suffisant. D'abord le problème peut être abordé du côté français, car ceux-ci font peut-être partie des Six, qui ont mis au point l'Euratom. Cependant à la base leurs buts restaient de tirer profit au maximum de cette situation en restant indépendant dans le domaine du nucléaire et garder un œil sur l'Allemagne pour que son programme ne dépasse pas le programme français. Plus le projet avance, plus les Américains apparaissent dans le décor, ils ne suivent pas nécessairement l'idée que les français avaient et aident autant l'Allemagne que les autres pays, donc les réactions françaises finissent par s'éloigner de l'Euratom. Cette constatation ne c'est pas faite tout récemment. Elle date du temps même de l'Euratom et est faite dans l'hebdomadaire français L'Express du 21 mai 1964, Donc on voit ici que les français sont conscients que la France tente de trop tirer la couverte de son côté sans se concentrer sur ce à quoi le projet devait servir. Les Français possédaient déjà le C .E.A (Commissariat à l'Énergie Atomique) depuis 1945 lorsque l'Euratom a fait son apparition (1957) et puisse que celui-ci devait créé un marché commun du nucléaire, on peut comprendre que la France ait voulu utiliser ce que les autres pays avaient découvert et par le fait même les autres pays veulent utiliser ce que la France avait découvert. Cependant c'est là ou le bas blesse, car d'un côté comme de l'autre on veut que ce savoir soit unidirectionnel c'est-à-dire que la France veut les idées de tout le monde, mais ne veut pas que les autres connaissent ses avancées et vice versa .Ce concept ne pourra pas vraiment s'installer, car les pays doivent collaborés les uns avec les autres. D'un autre côté il créera cependant un phénomène assez inusité qui fera demander au gens l'utilité de l'Euratom comme le démontre l'extrait suivant du quotidien français Le Figaro en date du 5 décembre 1966, : «Notre surprise a été si grande de voir de tels « doubles emplois » au sein de l'Europe que nous avons essayé d'éclaircir la situation en posant à de hauts responsables, et jusqu'au secrétaire d'État, des questions sur ces expériences européennes coûteusement recommencées sur le plan national. » Ce dont cet extrait traite en parlant de «doubles emplois » est qu'entre autre la France mène des recherches dans le nucléaire à Cadarache, qui est un centre de recherche de L'Euratom, sur un nouveau type de pile au plutonium, cependant comme 40% des chercheurs qui travaillent sur ce projet sont allemand. Ceux-ci ont vent du projet et suite à ces recherches, la France aussi bien que l'Allemagne vont ouvrir tous deux des centres de recherche sur le même produit. Mais ces deux autres centres vont être sur leur territoire et les résultats ne seront pas partagés d'où la question dans la citation de doubles emplois, car les deux pays travaillent sur le même produit ensemble et de façon séparer. Ce qui est assez étrange pour des pays censés de collaborer. Deuxièmement, il ne faut pas voir les français comme seul responsable des problèmes que l'Euratom à rencontrer, ceux-ci sont dû aussi en partie aux américains ou plutôt aux pratiques de ceux-ci. Car ils se sont en quelle que sorte assurer d'orienter l'Europe dans une voix nucléaire qu'il pouvait contrôler, car comme il possédait une technologie plus avancer et moins coûteuse que celle que les français étaient entrain de mettre au point et ils ont décidé de l'offrir à L'Euratom. Les américains s'assuraient ainsi un certain contrôle, car pour faire fonctionner le type de central qu'ils ont fourni aux européens ceux-ci avaient besoin d'uranium enrichi que les américains leur fournissaient sous des conditions très strict car ceux-ci ne voulaient pas que le produit serve à la création d'arme nucléaire. Ensuite cette nouvelle alliée de l'Euratom créa une autre divergence, car maintenant les pays membre voulaient acheter l'uranium mais si ceux-ci passaient par l'Euratom ils se retrouvaient à payer plus cher que ce que le prix du marché était. Mais une autre partie du problème de l'Euratom, qui est le même problème qui a ouvert la porte aux américains , est que l'Euratom lui même est inadéquat dans sa façon de fonctionner, car pour bien fonctionner celui-ci aurait du posséder des pouvoirs supranationaux et cette idée a été émise par le fédéraliste français Étienne Hirsch qui était à la tête de la Commission en 1959.Mais comme chaque état refusait de travailler avec les autres et d'être sous la tutelle totale de cette commission commune ,il y a des différents qui ce sont créé, de plus malgré ses divisions présente tout le monde demande sa part des retombées économiques qui sont engendrées même si personne ne veut y participer. Tous ces problèmes finissent par réduire l'Euratom à une coopération entre les gouvernements contrairement à son projet initiale ou elle devait être comme la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier). Donc Finalement l'Euratom a échoué dans ses buts premiers soit la formation et la croissance rapide des industries nucléaires, limiter les dépendances énergétiques, car les pays signataires n'ont jamais vraiment voulu travailler ensemble comme le démontre le «doubles emplois » et les divergences entre certain pays signataire et les États-Unis ,les états n'ont jamais mis les bases d'une solide commission dans l'Euratom puisque celle-ci ne possédait pas assez de pouvoir pour être efficace et c'est ce qui explique qu'elle a fini par n'être qu'une sorte de coopération plutôt qu'une commission .Il y a encore plusieurs autres arguments qui démontrent qu'à la base cette Commission était voué a un échec , comme l'absence d'un programme de développement global pour la commission en est un autre bon exemple qui aurait pu être employé pour démontrer que Non l'Euratom n'aurait pas pu être viable dans ces conditions.