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GP_PROULXLANDRY_TOURANGEAU

Les décolonisations se font en Afrique après la première Guerre mondiale. Étant donné que les colonies ont joué un rôle important dans la guerre par les ressources matérielles et humaines fournies aux français et aux britanniques, elles s'attendaient à acquérir leur indépendance assez facilement après la guerre. Cependant, malgré que certaines décolonisations se fassent de façon pacifique, la France est plus réticente et elle préfèrerait l'assimilation des populations à l'indépendance et l'autonomie. Cela mènera à de violentes confrontations, en autre en Algérie avec la guerre d'indépendance du pays, de 1954 à 1962 qui oppose les colonialistes français à une guérilla. Les évènements seront donc présentés de façon à comprendre les différents regards et opinions sur le sujet par la question de recherche suivante : Quel est le regard que les pays européens et que les organisations algériennes posent sur la guerre d'indépendance en Algérie et sur l'administration française? Notre hypothèse est que la communauté internationale et les différents organisations sont favorables à l'indépendance parce qu'ils sont contre le colonialisme et qu'ils ont des intérêts économiques. D'autre part, la guerre s'inscrit mal dans l'idée de paix qui règne dans la population en France. Ceux qui sont en faveur de la démocratie et qui sont contre les colonies, soutiendront l'Algérie et un gouvernement autonome. Pour mieux comprendre le conflit, les évènements et les faits importants seront d'abord présentés de façon objective. Puis, nous allons voir les arguments des différents groupes algériens, français et européens par rapport à l'indépendance pour mieux comprendre notre hypothèse. LES ÉVÉNEMENTS Depuis le début des années 1830, au moment de la prise d'Alger, l'Algérie est considérée comme territoire français et la colonisation de celle-ci entraîne un peuplement européen sur ses terres. En 1848, elle sera officiellement annexée à la France suite à la proclamation d'un décret officiel. La France instaure à ce moment trois départements au sein de sa nouvelle colonie soit Alger, Oran et Constantine, ce qui concède à l'Algérie un titre beaucoup plus important que simple protectorat comme l'étaient le Sénégal et la Tunisie à cette époque. Lorsqu'il sera question de la gestion politique et administrative du pays, deux conceptions majeures s'affrontent. Une partie de la population se voit en faveur d'une assimilation, soit complète ou progressive, de l'Algérie à la France alors qu'une seconde fraction de la population désire que l'on prenne en considération les particularités algériennes tout en prônant une autonomie de l'Algérie. La pression pesse alors sur la population algérienne qui est constituée de plus d'un million d'européens qui vivent et travaillent en Algérie, mais également d'environ neuf millions d'Algériens musulmans qui sont considérés comme de faux citoyens dans cette république aux politiques assimilatrices. Depuis déjà les années 1947, ces derniers votent séparément des Européens, impliquant que le principe d'égalité n'est pas respecté. Soumise à la métropole, l'Algérie voit ses mouvements nationalistes réprimés par le gouvernement français qui craint de perdre son autorité sur cette colonie dont l'importance est significative quant à ses intérêts personnels. En effet, la France justifie cette répression par la découverte de pétrole sur les territoires en 1954 en plus de la nécessité d'utiliser les terres sahariennes pour l'exécution d'expériences nucléaires ou spatiales (Ageron, Encyclopédie Universalis, En ligne). Témoins de l'agitation présente en Tunisie et au Maroc, qui se sont vus promettre par Pierre Mendès France, suite à la signature de la paix en Indochine, une certaine évolution vers l'autonomie, les militants nationalistes algériens considèrent que le moyen le plus efficace d'atteindre l'indépendance à cet instant est la lutte armée (Baron, 2007, p.42). C'est ainsi que sera créé, par un regroupement de militants nationalistes, le Front de libération nationale (Baron, 2007, p.45). Ce sont les différentes attaques, explosions et incendies perpétrés au courant de la nuit du 31 octobre au 1er novembre et tous revendiqués par le groupe nationaliste qui enclencheront officiellement le début des hostilités que seront la guerre. Lorsque les soulèvements de 1955 prennent davantage d'ampleur au sein de la population, le gouvernement Edgar Faure croit pouvoir mettre fin facilement à cette révolution puisque la principale organisation indépendantiste algérienne, le mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, est désormais dissolu, mais contrairement à ses espérances, il se voit dans l'obligation de promulguer l'état d'urgence. La censure est établie et le 20 août, des milliers de paysans attaquent les villes situées au Nord-Constantinois (Kauffer, 2007, p.52). Ces derniers, encouragés par des rebelles de l'Armée de libération nationale, s'attaquent aux postes de police et de gendarmerie. L'armée réplique de manière considérablement violente, entraînant la mort de plus de 1 200 hommes et femmes, non seulement des algériens suspectés de loyalismes mais également des européens. Lorsqu'il prend conscience de l'ampleur des massacres au niveau européen, le gouverneur général Soustelle qui était jusqu'alors en faveur de l'intégration de l'Algérie à la France change de camps et supporte désormais la répression. Au mois de septembre de la même année, la question algérienne prend une ampleur internationale lorsqu'est ajoutée à l'ordre du jour de l'O.N.U. Au début de l'année 1956, des promesses de paix et de pourparlers sont proposées par le nouveau chef du gouvernement, Guy Mollet, qui exprime le désir de négocier avec les rebelles algériens. Pour ce faire, il offre le poste de ministre résidant en Algérie à Robert Lacoste, qui soumettra un projet den loi ayant comme but de rétablir l'ordre et de protéger la population et le territoire algérien à l'assemblée nationale. À partir de mars 1956, des actions militaires seront prises, instaurant des zones de pacification et prenant en charge une partie du peuple en les établissant dans des camps d'hébergement. Pendant ce temps, le F.L.N. continue de prendre de l'ampleur en s'alliant à certains mouvement religieux comme le Oulemas et des réformistes de Ferhat Abbas. Au mois d'août, ces nationalistes se regroupent lors du congrès de Soummam où le front de libération nationale déposera un programme officiel et établira le conseil national de la révolution algérienne (C.N.R.A.). On décide à ce moment de mettre fin au mouvement national algérien qui refuse d'être incorporer au F.L.N. par le biais de massacres en plus d'étendre aux villes l'insurrection, qui affectait jusqu'alors seulement les campagnes (Ageron, Encyclopédie Universalis, En ligne). À partir de cet instant la terreur s'installe et est propager par des actions terroristes telles que des attaques à la bombe en plein centre-ville. Ces assauts mènent, au début de 1957, à ce qui sera identifié plus tard comme la «bataille d'Alger». Le général Massu, commandant de la 10eme division parachutiste, qui s'est vu octroyer la totalité des pouvoirs par le président Mollet, usent de tous les moyens possibles pour réussir à démanteler le F.L.N, quitte à user de la torture pour arriver à ses fins (Kauffer, 2007, p.60). Son emploi est justifié comme étant un procédé ordinaire et nécessaire à la pacification du peuple algérien. L'armée française continue de pourchasser les rebelles algériens, et se retrouve isolé sur le plan international car l'O.N.U condamne ses actions. Le gouvernement est ainsi affaibli et ne peut affronter les émeutes qui prennent place à Alger. Conscient de la situation, le général de Gaulle s'affirme finalement et se dit prêt à «assumer les pouvoirs de la République». C'est ainsi que se termine la IVe République. Un vote auquel participe européens et musulmans prend place en septembre 1958, proclamant l'appui du peuple à la constitution de la Ve république. Près d'un mois plus tard, de Gaulle met sur pied le «plan de Constantine» qui se trouve à être un regroupement de réformes au niveau économique et social favorisant les musulmans, tout en promettant la paix des braves (Ageron, Encyclopédie Universalis, En ligne). Au courant de 1959, la guerre atteint des sommets. Près de deux millions de paysans se voient dans l'obligation de s'établir dans des villages de pacification où l'armée s'implique socialement, ce qui est favorable à la propagande et à son système de renseignement. De Gaulle réalise que le F.L.N bénéficie d'appuis internationaux. En conséquence, il prononce le 16 septembre 1959 une allocution télévisée dans laquelle il offre aux algériens de choisir entre la francisation et l'association. Ceux qui se battaient pour une Algérie française considèrent ce geste comme pur trahison. Les pieds-noirs, soit les français d'origine européenne qui sont nés ou qui ont vécus en Algérie, continuent de prôner l'annexion de l'Algérie à la grande métropole en incitant le soulèvement au sein de la population d'Europe mais se rendent bien vite compte du caractère vain de leurs actes (Ageron, Encyclopédie Universalis, En ligne). Des premiers pourparlers prennent place à Melun en juin 1960. Les négociations entre le gouvernement français et le F.L.N ne seront pas concluantes mais auront comme effet de transmettre l'espoir d'une paix grandissante à travers le peuple. Les discussions se poursuivent au début de l'année 1961, alors le référendum sur la politique d'autodétermination en Algérie favorise grandement de Gaulle, offrant la possibilité d'entreprendre de nouveau des négociations avec le F.L.N. Les partisans radicaux pour une Algérie française décident qu'il est temps d'agir une fois pour toute. Avec le général Raoul Salan à leur tête, ils mettent en place une contre-révolution qui se concrétisera par la création de l'organisation armée secrète (O.A.S.) qui effectuera de nombreuses attaques durant une certaine période de temps. Les deux côtés de la méditerranée sont affectés par ces assauts criminels. En octobre, de Gaulle déclare «l'institution de l'État souverain et indépendant par la voie de l'autodétermination» et entreprend encore une fois des négociations, mais cette fois à Évian. Pressé par la présence de milliers de pieds-noirs dans la métropole, l'accord est finalement conclu entre le gouvernement français et F.L.N. au courant de la journée du 18 mars 1962 et un cessez-le-feu est immédiatement appliqué en Algérie. Cette entent à pour effet d'entraîner la fuite de milliers de pieds-noirs. L'exode débute et au courant de quelques semaines, plus d'un million d'hommes et de femmes se voient dans l'obligation de retourner en France. La guerre d'Algérie aura eu de nombreux impacts des deux côtés de la Méditerranée ce qui fera d'elle une période primordiale de l'histoire contemporaine non seulement française mais également algérienne. Des milliers d'hommes trouveront la mort au cours des batailles dont un bon nombre sont des soldats français, des pieds-noirs ou des harkis d'origine musulmanes qui combattaient aux côtés de l'armée française (Ageron, Encyclopédie Universalis, En ligne). Quelques deux autres millions d'entre eux devront s'exiler vers leur terre natale, ce qui aura comme effet d'ébranler durement les structures économiques du pays (Vidal Naquet, 1975, p.137). Provoquant la fin de la Ive République, la guerre installera de Gaulle au pouvoir en France en plus d'initier une grave crise au sein de l'État, ce qui débouchera sur un putsch contre la République en 1961. Seul héritier du nationalisme algérien, le F.L.N. finira par prendre pouvoir pour diriger l'Algérie vers une toute nouvelle direction guidée par un mouvement d'autodétermination. LES ARGUMENTS Les organisations algériennes sont évidemment pour l'indépendance du pays. Elles demandent que les autorités françaises reconnaissent leur droit d'être autonome et de se gouverner. Cependant, ces demandes que l'on veut immédiates, opposées au refus français, tournerons vite en affrontements violents et en une guerre civile. La principale organisation qui est la plus souvent évoquée est le FLN-ALN, soit le Front de libération nationale et l'Armée de libération nationale. Celle-ci contrôle la population par les idéologies patriotiques et anticolonialismes surtout au début puis, par la violence. Elle fait aussi de la propagande, contrôle l'information et elle organise les défenses. Leur principale idée est qu'ils doivent éliminer tous ceux qui les opposent. Ils s'en prennent surtout contre les Français et les Algériens qui soutenaient les Français au début de la guerre. Lorsque le Mouvement national algérien (MNA) est créé, celui-ci veut aussi que l'Algérie obtienne son indépendance mais il s'oppose au FLN. Des confrontations autant en France qu'en Algérie feront plusieurs morts dans la population. Le FLN voulait surtout que la France reconnaisse l'indépendance de L'Algérie avant toute forme de négociation, ce qui leur donnait la victoire et donc un plus grand pouvoir dans les négociations. Le seul moyen d'accéder à leurs requêtes par la suite est la violence. Pour ce qui est de la France, les avis au pays sont très divisés. La population aspire à la paix et ne se préoccupe guère de ce qui se passe en Algérie, cela leur semble lointain. C'est seulement lorsque le contingent est envoyé en Algérie que les familles se sentent touchées et qu'on s'intéresse réellement à la situation sur le territoire africain. Certains journaux soutiennent plus le mouvement indépendantiste qui touche l'Algérie et sont pour leur autodétermination comme le journal l'Humaniste. Dans un article publié le 3 novembre 1954, celui-ci affirme que le gouvernement n'est pas réaliste dans ses discours et dans leur perception des problèmes. Par exemple, le ministre de l'Intérieur fait un discours sur les problèmes qui résultent de la colonisation en Algérie sans jamais évoquer le vrai problème politique et sans jamais parler des requêtes des Algériens c'est-à-dire la fin du régime colonial. Le journal pense que les initiatives gouvernementales sont désuètes et inutiles, ne faisant que retarder ce qui s'est fait dans les autres anciennes colonies africaines. «En réalité, les évènements d'Algérie, tout comme ceux de Tunisie et du Maroc, sont le fait de la néfaste politique qu'on s'obstine à pratiquer Outre-Méditerranée. Et l'emploi massif de la force, vers lequel on s'oriente, ne résoudra rien. Bien au contraire, il ne fera qu'aggraver encore la situation.» (FEIX, 1954, p.1) Les propos de ce journal sont subjectifs. Cet article étant écrit au début du conflit, ce journal a déjà compris qu'il ne servira à rien de négocier et que le temps de leur décolonisation est arrivé. Plus bas dans l'article, la seule solution est présentée, soit de laisser le droit à la liberté des différents peuples. Leur opinion est assez claire. Cependant, ceci n'est que la vision d'un journal, il est fort probable qu'il est d'autre journaux qui aient soutenu le président Charles de Gaulle pour garder le régime en place, pour que les Français d'origine européenne reste en Algérie et pour qu'ils aient encore accès aux différentes ressources comme les journaux de droite. La plus importante organisation qui soutient le maintient des Européens en Algérie et leur refus de leur laisser faire leur indépendance est l'OAS, l'organisation française clandestine. C'est un groupe terroriste clandestin qui se bat surtout par des actions contre les Algériens en France, comme dans les milieux français en Algérie pour des intérêts français et pour le maintien de l'Algérie française. Elle est créée en Espagne à la suite des échecs de janvier et décembre 1960, au moment où sont annoncées les futures négociations entre le gouvernement français et le FLN. Ils sont contre la politique algérienne que le général De Gaulle veut adopter durant le conflit. Ils distribuent des tracts, font du recrutement surtout chez les anciens membres de la Résistance française et chez les plus jeunes qui ont moins d'expérience politique et posent des gestes de violence et des attentats pour faire valoir leurs idées. Ils ne réussiront cependant pas à se faire prendre aux sérieux et à se faire supporter par la majorité de la population en raison que les membres du parti posent surtout leurs actions dans leur intérêt et que le parti est très divisé à l'interne. De plus, les actions commises ne rejoignent pas les idées de paix que la majorité des Français recherchent après les nombreuses guerres et conflits qui ont touchés le pays depuis de nombreuses années. C'est toutefois le gouvernement qui a le plus de pouvoir dans la situation et qui a les meilleurs outils pour régler la situation avec, à la tête de la IVe République, le président Charles De Gaulle. Il fera néanmoins face à un isolement diplomatique de la part d'une bonne partie du monde. Celui-ci annonce, au lieu de l'indépendance du pays, alors que toutes les autres colonies ont eu leur indépendance, qu'il reconnaît que les Algériens ont des droits et qu'il comprend qu'ils se sentent oublier. Ils leur demande, en tant que citoyen français de coopérer et de rester dans la France. Autrement dit, il refuse de leur donner leur indépendance, il préfère que la colonie reste avec la France, en autre à cause de la question du Sahara qui est convoité pour son pétrole et pour les espaces propices aux expériences nucléaires même s'il ne donne pas ces raisons. Dans une allocution radiodiffusée et télévisée, le 26 mars 1962, il affirme : « […] ce que la France et l'Algérie commencent à faire en commun est un exemple mondial. La vie internationale peut s'en trouver modifiée dans le sens de notre génie, qui est celui de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. » (HIRSCH, 1962, EH23) Il a l'appui de la population parce que celle-ci croit qu'il arrivera à une paix immédiate pour qu'elle puisse oublier et profiter de la reprise économique du pays. C'est seulement 9 ans plus tard qu'en signant les accords d'Évian qu'il renoncera à toutes les ressources et acceptera l'indépendance pour enfin mettre fin au conflit. Pour ce qui est de l'international, l'Afrique du Nord, surtout la Tunisie et le Maroc qui sont nouvellement indépendants, demande à la France de résoudre le problème de façon pacifique. Ils soutiendront l'Algérie tout au long de sa lutte vers l'indépendance et contre le colonialisme. L'URSS est contre le colonialisme ainsi que les États-Unis qui se rappellent qu'ils ont été une colonie de la Grande-Bretagne et qu'ils avaient aussi dû prendre les armes. Ceux-ci feront pression sur la France pour qu'elle accepte leur indépendance en autre pour des intérêts économiques. Ils veulent mettre fin au protectionnisme qui les bloquent dans leur commerce. Les Allemands et les Italiens pensent que le discours du Général de Gaulle n'est plus dans l'air du temps et que les Français ne veulent pas le bien des Algériens mais leur propre enrichissement. Ils dénoncent les propos du général et ce que cachent les belles paroles en autre dans leurs journaux. La communauté politique internationale n'est plus favorable au colonialisme, trouvant ce concept dépassé. Comme il fut possible de le voir tout au long du travail, la guerre d'Algérie représente une dure période de l'histoire non seulement pour le peuple algérien mais également pour les citoyens français. Ses conséquences sont multiples sur tous les niveaux mais ce qu'il est important de retenir, c'est qu'au terme de ces années de combats et de négociations, l'Algérie réussira finalement à faire en sorte que l'on reconnaisse son statut particulier et que l'on accorde son indépendance mondiale. Tout au long des conflits, différents partis ou regroupements dont les intérêts diffèrent se sont exprimés sur la question algérienne, nous permettant ainsi de tracer un portrait global de l'opinion européenne. Le peuple algérien défendit évidemment de toutes forces son droit à l'autodétermination alors que l'opinion française était plutôt divisée. Une partie d'entre elle désirait voir l'annexion de l'Algérie à son pays alors que d'autres défendaient les particularités musulmanes présentes dans la colonie. Au niveau international, l'Algérie obtient le soutient d'anciens protectorats comme la Tunisie et le Maroc qui venaient récemment de faire reconnaître leur indépendance. De plus grandes puissances comme l'U.R.S.S et les Etats-Unis prennent également part au débat, sollicitant la France de mettre fin au colonialisme et d'accepter l'indépendance de l'Algérie. Même si la guerre se termine officiellement au courant de l'année 1962, elle laisse derrière elle de graves traumatismes au sein de la société qui tente d'oublier touts souvenirs pouvant lui remémorer ce qui sera baptisé plus tard la « sale guerre ». C'est pourquoi, bien que les événements du passé représentent les fondements de ce triste dénouement, il faudrait également s'attarder au années suivants les événements de la guerre afin de contempler ses impacts réels sur l'histoire actuelle de ce pays nommé l'Algérie. BIBLIOGRAPHIE ARTICLES DE PÉRIODIQUES Baron, Pierre. « Guerre d'Algérie : les vérités qui dérangent ». Historia, no730 (octobre 2007), p.36-61. Kauffer, Rémi. « La bataille d'Alger : victoire ou défaite? ». Historia, no722 (février 2007), p.50-77 ARTICLES D'ENCYCLOPÉDIE Ageron, Charles-Robert. « La guerre d'Algérie ». ln Encyclopaedia Universalis. En ligne. Paris : Encyclopaedia Universalis, 2007. http://www.universalis-edu.com/article2.php?napp=&nref=c070058#03030000. Consulté le 6 mars 2009. MONOGRAPHIE Vidal Naquet, Pierre. Les crimes de l'armée française. Éditions François Maspero, Paris, 1975, p.137-152. ARTICLES D'ARCHIVES Feix, Léon. « Le drame algérien ». Humanité, no3161 (3 novembre 1954), p1. ln http://www.ena.lu. En ligne. Consulté le 19 avril 2009. Gaulle, Charles de. « Discours et messages ». Tome III : Avec le renouveau (1958-1962), Paris, 1970, p.15-17. ln http://www.ena.lu. En ligne. Consulté le 19 avril 2009. Guerriero, Augusto. « De Gaulle e l'Algeria ». Corriere Della Sera, no32 (7 février 1962), p1. ln http://www.ena.lu. En ligne. Consulté le 19 avril 2009. Hirsch, Étienne. « Archives historiques des Communautés européennes ». Florence, Villa Il Poggiolo. ln http://www.ena.lu. En ligne. Consulté le 19 avril 2009. Sansa, Giorgio. « L'indipendenza al Marocco aggrava il problemo algerino ». Il nuovo Corriere della Sera, no55 (4 mars 1956), p.4. ln http://www.ena.lu. En ligne. Consulté le 19 avril 2009.