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POSITION DE L'UNION EUROPÉENNE LORS DU CONFLIT YOUGOSLAVE Par MARILOU HÉBERT MAZUCH MICHAEL ZALESNIE Présenté à VALÉRIE BLANC Collège Édouard Montpetit Guerre et paix au Xxe siècle Cours 330-333-EM groupe 1010 Jeudi le 23 avril 2009 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 3 La position de l'Union Européenne 4 La position Française dans l'Union européenne 7 La position Allemande dans l'Union européenne 9 CONCLUSION 12 INTRODUCTION La Yougoslavie a été crée à la suite de la première guerre mondiale et réunissait différentes ethnies qui ne s'accordaient pas toutes à merveille. Entre autre, les Serbes et les Croates. Au début des années 1990, des combats armées s'engagent entre les différentes parties. L'Union européenne, alors la Communauté économique européenne, se positionne par rapport au conflit et tente de le résoudre. La recherche suivante cherche à décrire les actions et déclarations faites par celle-ci. Les auteurs de cette présente recherche se questionnent sur l'efficacité dont l'UE à fait preuve régler le conflit. Ils croient que l'UE n'a pas réussie à remplir le mandat qu'elle avait pris, soit faire régner la paix. Tout d'abord, le position et les actions de l'UE de 1991 à 1995 seront décrites, puis les positions de la France et de l'Allemagne qui font parties de l'UE. La position de l'Union Européenne La CEE s'interresse particulièrement à la crise Yougoslave, car elle veut se prouver sur le plan diplomatique internationale. Elle veut montrer que son existence est importante. De plus, elle est un terrain où la France et l'Allemagne peuvent entretenir des rapports qui sont à leurs meilleurs depuis de longues années. C'est aussi le premier dossier où les décisions impliquent des forces armées. (politique étrangère, 1992, p.361) De juin à août 1991, la CEE commence par demander un cessez-le feu combiné à une interdiction de modifier le territoire yougoslave par la force. Elle envoie aussi 200 personnes pour s'assurer que le cessez-le feu est respecté. Elle tente ainsi de conserver la Yougoslavie comme elle est à ce moment. (politique étrangère, 1992, p.362) Le 7 septembre 1991, la CEE se rencontre à la Haye pour tenter de trouver des solutions permettant la fin des violences opposants les Serbes et les Croates en Yougoslavie. La conférence réunis les dirigeants fédéraux de la Yougoslavie ainsi que ceux des Républiques. La conférence est supposée durer trois mois et se tient à la Cour internationale de justice. Les Douzes tentent de s'entendre sur les moyens de pressions à utiliser. Ils utilisent déjà l'aide financière et économique comme objet de motivation, mais ils ne savent pas quoi utiliser comme objet de dissuasion. Un des problèmes majeurs dans la prise de décision à la Haye, ainsi que pendant tout le conflit Yougoslave, est la désunion au sein de la CEE. C'est particulièrement la France et l'Allemagne qui tiennent des positions opposées. (politique étrangère, 1992, p.362-363) (express, 1995, 57-58) Les 18 et 19 septembre 1991, lors d'une session ministérielle de l'UEO, les Douzes discutent la possibilité d'envoyer des forces armées, mais cela impliquerait de nouvelles responsabilités pour eux. Finalement, la session se termine par le non-envoie d'une force armée. (politique étrangère, 1992, p.363) À partir de l'automne de la même année, la CEE commence à se faire à l'idée que la Yougoslavie ne tiendra pas et est au bord de l'éclatement. À partir de se moment, les priorités de la CEE changent, les membres veulent plutôt que les parties voulant l'indépendance discutent pacifiquement et dans le respect des droits de l'homme. Ce qui n'est pas chose facile, car les affrontements armés entre ceux-ci se continues. Dès décembre, la priorité s'enligne vers l'établissement des conditions pour la reconnaissance des parties demandants l'indépendance. Pour que la demande soit évaluée par la CEE, les parties, soit la Slovénie, la Coatie, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine doivent déposer leur demande avant le 23 décembre. La Slovénie ainsi que la Macédoine sont reconnues le 15 janvier 1992 ce qui n'est pas le cas de la Croatie. Pour ce qui est de la Bosnie-Herzégovine la décision n'est pas encore prise, car les demandes ne sont pas claires. Elle sera cependant reconnue le 7 avril. La division de la Yougoslavie maintenant faites, il reste à définir les rapports entre les nouveaux États. L'ONU fini par devenir un acteur important pour résolver la crise à le demande de la CEE. (politique étrangère, 1992, p.363-365) Le 19 juin 1992, une déclaration sur la crise yougoslave est faites par les membres de la CEE. Ils demandent entre autre l'intervention d'aide humanitaire et un accord de cessez-le feu accompagné du respect des droits de l'homme et des réfugiés. Ils condamnent aussi les attaques armées entre les différents parties et souhaitent participés aux résolutions prises par l'ONU. (Union de l'europe occidentale, 1992, p15-16) Le Conseil de L'UE se termine en octobre 1995 alors que la Yougoslavie fait partie du passé. L'UE commence par établir qu'elle souhaite continuer son effort pour trouver des solutions pour favoriser et maintenir la paix, la stabilité, la prospérité ainsi que résoudre les problèmes territoriaux. Dans ses objectifs, se retrouvent dans un premier temps, l'inter-reconnaissance des États de l'ex-Yougoslavie, (Bulletin de l'union européenne, 1995, p2) ainsi qu'avoir une entraide économique entre eux et une économie de marché. Une règlementation des armements ainsi qu'un désarmement doit aussi être fait. Conformément à sa volonté de paix, l'UE veut coopérer avec les autres instances internationales pour la reconstruction économique et matérielle, puisque plusieurs régions ont été mises à sac suite à la guerre. Elle désire aussi que les droits de l'homme et des minorités soient respectés dans toutes les régions de l'ex-Yougoslavie, particulièrement au Kosovo, en Voïvodine et au Sanjak où la situation lui semble plus préoccupante. De plus, la Bosnie-Herzégovine doit rester un seul État multiethnique et démocratique. En ce sens, des élections doivent être faites le plus rapidement possible. Pour faciliter le processus, l'UE s'engage à s'investir monétairement Elle doit aussi avoir les structures nécessaire pour être actif sur le plan international, c'est-à-dire pouvoir signer et mettre en application des traités. (Bulletin de l'union européenne, 1995, p2) Pour ce qui est de l'aide humanitaire, l'UE à déjà versée 1,6 milliard d'écus et elle s'engage à participer tant et aussi longtemps que ce sera nécessaire. L'argent doit, selon l'UE, être répartie sans favoritisme ni condition. Cependant, elle croit important que la population ne soit pas dépendante de l'aide humanitaire. (Bulletin de l'union européenne, 1995, p2) Quant aux réfugiers et aux déplacés, L'UE veut qu'ils puissent retourner rapidement dans leur région et qu'ils bénéficient de compasations. Le cas des réfugiés et des déplacés serbes en Croatie préoccupe particulièrement l'UE. Les États qui seront favorables au retour de leurs réfugiers seront favorisés par les programmes de reconstruction. (Bulletin de l'union européenne, 1995, p2) Un haut représentant est demandé pour pour s'assurer du bon fonctionnement des décisions pour l'établissement de la paix. L'UE désire qu'il soit un menbre de celle-ci, car elle considère avoir été une actrice importante dans ce domaine. Le Haut-Représentant se voit confier la mission de coordonner les plans pour l'instauration de la paix et de faire la liaison entre les instances internationales présentes, mais aussi entre les États de l'ex-Yougoslavie. (Bulletin de l'union européenne, 1995, p2) Pour ce qui est de la reconstruction, L'UE cible surtout la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, car ce sont les régions les plus touchées. Toutefois, l'aide pour la Bosnie-Herzégovine est conditionelle aux efforts investis dans la réalisation des plans pour la paix. Pour la Croatie, elle dépend de la mise en place de moyens efficaces pour favoriser le retour des Serbes et aux respect des droits de l'homme. À ces critères s'ajoutent l'instauration de l'économie de marché et le respect des décisions prises par le tribunal pénal internationale pour les deux régions. Ces conditions remplies, l'UE veut diriger son aide surtout sur le plan économique. Elle a pour objectif de créer une économie stable, ouverte, internationale, libre et de marché comme elle l'a déjà soulignée plus tôt. Dans la même optique, elle tient à favoriser les entreprises privées, les échanges commerciaux et la modernisation des infrastructures importantes comme celles concernant les télécommunications et le transport. De plus, l'éducation doit être privilégiée par la construction de plus d'établissements l'enseignement. (Bulletin de l'union européenne, 1995, p2) La position Française dans l'Union européenne (Information et extraits tirés de: BROSSARD, Yves, VIDOL, Jonathan, « l'éclatement de la Yougoslavie de Tito, » L'Harmattan, les presses de l'université Laval, 2001, 365p. Page 134-136) La France se positionne fermement du coté des Serbes, en raison de l'amitié centenaire qu'elle a avec la Serbie, qui fut une aide précieuse durant la Première Guerre mondiale dans les Balkans. Donc, elle se montre fortement permissive par rapport au Dictateur ultranationaliste de Belgrade, S.Milosevic, à un point tel que cela en devient matière de scandale. Le président Français, François Mitterrand, « n'est pas capable d'imaginer pour la Yougoslavie une autre structure institutionnelle qu'une fédération menacée d'ailleurs, à partir de 1986, par la volonté forcenée d'hégémonie des Serbes ». Donc, le désire des Serbes de préserver l'intégralité du territoire yougoslave est une des raisons sources du conflit yougoslave. Mitterrand argumente que si la Yougoslavie éclate, c'est la guerre civile/tribale assurée. Donc, lui et son administration adopte une politique « d'acharnement thérapeutique » sur le fédéralisme yougoslave, et rester de glace face aux revendications identitaires des Slovènes et des Croates. Bien sur, indirectement, en désirant protéger l'intégrité de la fédération yougoslave, la France protège « aveuglément la Serbie et son dictateur Milosevic » qui veut dominer tout la fédération, ambition connut de l'opinion publique, et qui était déjà en train de se réaliser, soit par la supprimassions « de l'autonomie des républiques autonomes de la Voïvodine et du Kosovo. » Aussi, Le Président Mitterrand se voit influencé dans « sa perception de la crise yougoslave par une sorte de fatalisme et de scepticisme qui » lui font voire les peuples de l'ex-Yougoslavie du même œil, les considèrent tous comme des tribus qui passent leur temps à s'entretuer depuis de siècles. Mitterrand démontre ainsi une fermeture d'esprit et une ignorance flagrante par rapport à l'histoire de ces peuples qui n'avaient commencé à s'entretuer que récemment. Mitterrand agit de façons réflexes face au conflit, qui est dans un pays étranger qui n'est pas son voisin immédiat. Mitterrand défendra donc « l'intégrité de la fédération yougoslave même lorsqu'il sera devenu évident qu'elle est bel et bien morte et enterrée. Il est aveugle a la diversité ethnique a l'intérieure du pays, ne voyant en Yougoslavie que des yougoslaves, alors que moins de 5% de la population se déclarait comme tel lors du recensement de 1991, le dernier organisé avant que la fédération commence a véritablement se démanteler. La notion de confédération, ou bien d'État multinational sont totalement mise de coté et ignorée. Avec cette incapacité de distinction entre les ethnies de la Yougoslavie, Mitterrand, et avec lui, la France, restera fixé sur l'idée que la Yougoslavie est victime d'une guerre civile dont la responsabilité est partagé par la population yougoslave entière, lui donnant argument pour ne pas critiqué la Serbie. Cette croyance perdurera en France plus longtemps que dans n'importe quel autre pays. Mais en Juillet 1991, Mitterrand redéfinit la position de la France. Il avoue qu'il est impossible de garder l'unité d'un pays par la force quand la majorité de la population ne veut pas en faire partie. Ce changement de vision en précède d'autres voulant une restauration de la paix entre les républiques yougoslaves par le biais d'une conférence pour la paix en Yougoslavie, jumeler a un systèmes d'arbitrage, qui aurait comme charge de traiter « les différends que lui soumettraient les républiques en guerre ainsi que ceux qui ne le sont pas, comme la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine, différends concernant, entre autres, les problèmes de minorités et de frontières externes mais surtout internes de la Yougoslavie. » Donc, on peut conclure, du moins par rapport à la France, que la France incarne le camp conservateur concernant le conflit yougoslave et il fallut plus d'un an pour que Mitterrand change de discours, qui par le fait même causa un an de conflit politique au sein des Douze Grands, et donc retarde l'avènement d'une solution au conflit. Aussi l'incapacité de Mitterrand de différencier parmi les ethnies présente en Yougoslavie rappel les problèmes causés par le traité de Versailles après la premier Guerre mondiale, quand les frontières des nouveau pays furent tracées sans prendre en compte l'ethnie des populations présente sur les territoires. La position Allemande dans l'Union européenne (Information et extraits tirés de: BROSSARD, Yves, VIDOL, Jonathan, « l'éclatement de la Yougoslavie de Tito, » L'Harmattan, les presses de l'université Laval, 2001, 365p. Page 136-138) Voyons à présent l'opinion Allemande, qui est entièrement en opposition à celle de la France. L'Allemagne est, comme la France, influencé par un tropisme historique, mais qui est opposé à celui de la France. L'Allemagne a des liens historiques très anciens avec la Slovénie et la Croatie, par rapport a leur ancienne appartenance a l'empire Autrichien puis Austro-hongrois, et furent les alliés de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. Nouvellement réunifier, l'Allemagne possède une « sympathie instinctive et très active pour les revendications souverainistes ou indépendantistes de la Slovénie et de la Croatie. Aussi, l'Allemagne attribue une signification ethnique plutôt que juridique le concept de la « nation », héritage de l'Allemagne hitlérienne de l'entre-deux-guerres et la Dgm. Donc, pour l'Allemagne, « le droit d'auto-détermination » doit être accordé à la Slovénie et à la Croatie, comme il le fut aux Allemands de l'Est lors de la réunification, qui désire leur indépendance et échapper a la domination communisme. Aussi, aux yeux de l'Allemagne, il y a plus de notions qui séparent les peuples yougoslaves que ceux qui les unit: « quatre langue au moins, trois religions, deux alphabets, et surtout deux cultures historiques et politiques, a l'opposé de l'un de l'autre: communiste et orthodoxe au sud, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédonien, autrefois conquises par les Turc ottomans; chrétienne et démocratique, au nord, la Slovénie et la Croatie, ayant jadis fait partie de l'Autriche et l'Autriche-Hongrie. » Donc, pour l'Allemagne, la fédération yougoslave est une anomalie, une chose qui n'avait jamais dut voire la lumière du jour, et qui se devait de disparaître. Il faut aussi considérer les 500 000 croates vivant sur sol allemand et qui font pression sur le gouvernement et le Chancelier Kohl, exigeant que la Croatie soit reconnut comme état indépendant dans les plus brefs délais. Les médias et le Bundestag sont du même avis et font également pression. Dans un entretiens avec le président français, François Mitterrand, Kohl affirma qu'il « ne pourra résister indéfiniment a cette pression. Mais en fin de compte, en septembre 1991, Kohl « décide de jouer la carte européenne dans la crise yougoslave. » Alors, l'Allemagne incarne le camp plus libéral dans le conflit yougoslave, supportant avec ardeur les slovènes et les croates qui désirent leurs indépendance par rapport a la Serbie, qui désire les forcer à rester dans la fédération yougoslave. CONCLUSION En conclusion, l'UE souhaite que le conflit yougoslave soit réglé pacifiquement. Elle désire particulièrement instaurer une économie de marché et des régimes politiques démocratiques. Bien qu'au début elle veut garder la Yougoslavie unie, elle se rend rapidement à l'évidence et tente d'intervenir dans le processus menant à l'indépendance des différents États. Cependant, les décisions sont difficiles à prendre puisque les différents États membres ne s'entendent pas. C'est particulièrement le cas de la France et de l'Allemagne. La première étant plus favorable aux serbes alors que l'Allemagne l'est plus pour les croates. Les alliances respectives lors de la Première Guerre mondiale sont à l'origine des préférences des deux pays. La question de l'indépendance est très actuelle spécialement au Québec où certains désirent qu'il soit séparer du Canada.