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Introduction Le sujet traité dans cette recherche implique en grande partie la constitution de la Communauté Économique Européenne ; organisation qui s'est mise en place à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, afin de restructurer l'économie de l'Europe. En fait, notre question porte sur une décision précise qui fut prise par le Général De Gaulle, à l'époque où il dirigeait la France, donc quand il décida d'exclure la Grande-Bretagne du marché commun. Ce choix fut pour une grande partie de la population d'une incompréhensibilité totale, puisque l'Angleterre, à première vue, pouvait grandement contribuer à l'augmentation de la prospérité de l'Europe. Ce travail de recherche aura donc pour but de comprendre la décision controversée de cet homme, qui est devenu une légende dans la mémoire de tout européen. Pourquoi De Gaulle a-t-il refusé cette proposition qui sonnait beaucoup plus comme une opportunité à ne pas manquer? N'était-il pas superflu de prendre en compte tous les détails que les négociations feraient obligatoirement ressortir, quand nous savions qu'en bout de ligne, l'économie européenne s'enrichirait de façon fulgurante? Afin de comprendre ce qui a poussé le Général à agir ainsi, nous expliquerons les grandes lignes de l'organisation de la communauté économique européenne et comment elle s'est formée. Nous tenterons de percer la mentalité de De Gaulle face à la candidature de la Grande-Bretagne et celle de Pompidou qui l'acceptera finalement, en 1972 et toutes les négociations qui précédèrent cette décision. La C.E.E Historique La Deuxième Guerre mondiale fut, pour la plupart des pays européen, le conflit le plus important et le plus violent qu'ils aient connus. Lorsque les combats prirent fin, un autre devait commencer : celui pour la reconstruction européenne. Cette guerre laissa derrière elle un pays dévasté où presque la moitié des infrastructures industrielles furent détruites soit par les bombardements ou par l'occupation allemande, qui transformait toutes les institutions existantes, en machine de guerre. L'Europe prospère qu'ils avaient connue n'était plus qu'un vague souvenir. Une relance économique était donc fondamentale pour que son existence soit possible. Plusieurs intellectuels se penchèrent alors sur le problème et surtout sur les moyens qu'ils pourraient trouver pour commencer la reconstruction européenne. C'est ainsi qu'ils pensèrent à l'unification de l'Europe, à une coopération majeure incluant tous ceux qui seraient prêt à collaborer en équipe. Afin de conceptualiser cette idée, ils durent mettre de côté leur passé, qui impliquait une multitude de batailles, tant idéologiques que militaires. Puis après plusieurs années de réflexions, c'est Monsieur Robert Schuman qui proposa le plan d'union économique et politique qu'impliquait la Communauté Économique Européenne. Cette union avait pour but d'augmenter la prospérité et surtout, d'éloigner les conflits pour de bon afin d'assurer la paix. Elle devait aller plus loin que le secteur de l'acier et du charbon, que couvrait la CECA. Elle devait également stimuler la concurrence, grâce à son vaste marché, offrir la chance aux entreprises de faire de grandes économies. Il s'agissait de construire une zone où les capitaux, les hommes, les marchandises et les services pourraient circuler en toute liberté. Pour se faire, l'abolition des restrictions douanières entre ses membres et l'instauration de plusieurs politiques communes telle que la politique agricole (PAC), étaient absolument nécessaires. Six pays répondirent avec enthousiasme à ce plan : L'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Le 25 mars1957, ils signèrent donc le Traité de Rome, qui entrerait en vigueur le 1er janvier 1958 et qui stipule, dans le préambule, que la communauté serait ouverte à tous les pays « déterminés à établir les fondements d'une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens, décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leurs pays en éliminant les barrières qui divisent l'Europe, assignant pour but essentiel à leurs efforts l'amélioration constante des conditions de vie et d'emploi de leurs peuples, reconnaissant que l'élimination des obstacles existants appelle une action concertée en vue de garantir la stabilité dans l'expansion, l'équilibre dans les échanges et la loyauté dans la concurrence, soucieux de renforcer l'unité de leurs économies et d'assurer le développement harmonieux en réduisant l'écart entre les différentes régions et le retard des moins favorisés, désireux de contribuer, grâce à une politique commerciale commune, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux, entendant confirmer la solidarité qui lie l'Europe et les pays d'outre-mer, et désirant assurer le développement de leur prospérité, conformément aux principes de la Charte des Nations unies et résolu à affermir, par la constitution de cet ensemble de ressources, les sauvegardes de la paix et de la liberté, et appelant les autres peuples de l'Europe qui partagent leur idéal à s'associer à leur effort ». L'organisation En 1957, la Communauté Économique Européenne mis donc en place une organisation où chacun des pays membres étaient représentés. Tout d'abord, il y avait la Commission, où neufs membres siégeaient afin de représenter les intérêts généraux de la communauté. Ensuite, le Conseil représentait les six états membres, puis le Comité économique et social, contrôlé par ses 101 membres représentaient les différentes catégories de la vie économique et sociale. Il y avait aussi une Cour de justice où sept juges et deux avocats avaient une instance de contrôle sur la Commission, le Conseil et l'Assemblée. Justement, L'Assemblée représentait le peuple des états membres dans la communauté, grâce à ses 142 membres. Après 10 années de gestation, « les six » avaient enfin réussi à mettre la C.E.E. en œuvre. Au Traité de Rome c'était ajoutés de nombreux règlements qui favorisaient un équilibre minutieux entre les intérêts de chacun des membres de la communauté. Bien qu'il restait beaucoup de travail à faire, De Gaulle était très fier de cette institution. Pour lui, l'acceptation de la candidature de la Grande-Bretagne signifiait la fin de cette organisation, car « l'introduction de nouveaux changements massifs, se traduisait plutôt comme la création d'une nouvelle entreprise. » La Grande-Bretagne n'avait, selon lui, pas le bon profil pour accéder à la C.E.E. Les arguments du Général De Gaulle La première candidature britannique Dès les débuts de la communauté, l'attitude de l'Angleterre était plutôt hostile envers celle-ci. Elle refusait les institutions supranationales et l'union douanière qui l'aurait coupé du Commonwealth. Finalement, elle refusait de se lier trop étroitement au continent, car un grand scepticisme régnait par rapport à l'organisation. Mais c'est quelques années après sa conception, que le gouvernement britannique devint conscient des avantages que cela lui procurerait d'en faire parti. Le 9 août 1961, le gouvernement de Macmillan posait donc la candidature de son pays à la C.E.E. et les négociations d'une entente devenait l'un de ses objectifs premier, mais il se frappa à la conception que De Gaulle se faisait de cette organisation, de son « Europe Européenne ». L'Angleterre faisait donc fasse à son premier refus, le 14 janvier 1963, car selon la France, la Grande-Bretagne n'était pas prête à accepter les règles déjà établies par le Traité de Rome Ses rapports avec les États-Unis Le Royaume-Unis entretenait un rapport spécial avec les États-Unis. À cause du moindre coup du marché mondial, la Grande-Bretagne importait la plupart de ses produits. Les États-Unis avaient donc une grande place dans le marché britannique, notamment dans des débouchés tels que les automobiles, l'industrie chimique, dans tous les biens de consommations (aspirateurs, machine à laver, téléphones, etc.), la moitié de la publicité à la télévision concernait des produits américains. L'adhésion britannique au Commonwealth jouait aussi un grand rôle dans l'opinion du Général, face à cette économie. L'un des articles du Traité de Rome stipulait que les membres de la C.E.E. devaient privilégier le marché intérieur de l'Europe, même si les prix étaient plus coûteux, puisque celui-ci serait assez grand pour permettre aux entreprises de se spécialiser. De Gaulle doutait fort que la Grande-Bretagne accepterait de plier à ces exigences, donc « de s'enfermer avec les continentaux dans un tarif extérieur qui contrarierait beaucoup leur commerce américain et qui exclurait leurs colonies d'hier. » Il avait bien raison, puisqu'elle n'avait aucunement l'intention de briser ces liens étroits. La politique agricole britannique Dans ce pays où l'économie était totalement ouverte vers l'extérieur, afin de s'approvisionner en aliments (le blé, le beurre, le sucre et la viande) et où le libre-échange était stimulé, certains producteurs avaient la chance d'obtenir des revenus formés en partie, d'aides versées « lorsque les cours mondiaux étaient inférieurs aux prix de revient » . Les gens profitaient donc des bas prix, mais c'est le « contribuable » qui garantissait des rémunérations convenables aux agriculteurs. Ce système fonctionnait parfaitement bien dans un pays où 5% des gens vivaient de l'agriculture, mais dans un système comme celui de l'Europe des six du début des années soixante, où 20 à 25% pourcent de la population était encore dépendante de la terre, ça aurait été désastreux. Si elle avait fait son entrée dans la communauté à cette époque, ça aurait été au prix de grands changements qui auraient dénaturés le système agricole mis en place (P.A.C.). La devise britannique: la livre sterling Il est important de mentionner que Charles de Gaulle refusait aussi cette candidature à cause de la fragilité de la devise. Le Royaume-Unis étant en proie à une crise monétaire assez importante, la livre sterling, monnaie de réserve internationale, était en proie à de grands questionnements. Plusieurs moyens furent mis en œuvre afin de minimiser les effets, notamment de la part de la BRI, des Etats-Unis, de la RFA et de la FMI. Face à cette situation, De Gaulle fit rapidement sa décision: il était hors de question de menacer la stabilité monétaire de la C.E.E. C'est donc à cause de toutes ces raisons que la Grande-Bretagne essuya son premier refus. L'équilibre de la C.E.E. était en jeu et la France voulait à tout prix conserver son bon fonctionnement. Selon le général, il n'y avait que trois issue possibles: la première exigeait que la Grande-Bretagne reconnaisse que son inclusion ferait de la C.E.E. une toute nouvelle organisation et qu'elle renonce. La deuxième était l'instauration d'un régime d'association qui pourrait multiplier et faciliter les rapports économiques entre la C.E.E., l'Angleterre et plusieurs autres états. La dernière quant à elle, exigeait d'attendre que la Grande-Bretagne évolue intérieurement et extérieurement, afin qu'elle soit prête et « ait terminé sa profonde transformation économique et politique, obligatoire à son bon fonctionnement dans la communauté. » La réaction de la Grande-Bretagne face au refus de Gaulle. La Grande-Bretagne fut particulièrement blessée par le refus qu'elle reçue de la part du Général De Gaulle. Leur fierté était fortement atteinte, mais la situation restait quand même ambigüe. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les britanniques éprouvaient une admiration sans borne pour ce vieux guerrier. Nous savons qu'une profonde tradition par rapport au militaire se perpétuait dans le cœur des anglais. Donc lui qui avait été là pour eux tout au long de cette violente guerre, les rejetait, considérant qu'ils n'avaient pas leur place dans la communauté. C'est pourquoi la rivalité entre ces deux centres de pouvoir s'est accroissée, ce que de Gaulle cherchait surtout à ne pas provoquer. Il ne voulait absolument pas rivaliser pour le leadership de l'Europe. Cette situation mettait surtout en lumière la forte dépendance du Royaume-Unis envers les Etats-Unis, ce qui ajoutait à l'humiliation de la nation. La nouvelle candidature britannique Les changements d'opinions Au cours des années suivantes, un changement de position de la part des britanniques se traduisait par leur nouvelle candidature pour accéder à la C.E.E. Les dirigeants britanniques réalisèrent que leurs intérêts étaient de se rapprocher du continent, parce que les États-Unis ne les considéraient pas vraiment comme un allié privilégié. Par dessus tout, les britanniques constatèrent que les membres de la C.E.E avaient des avantages beaucoup plus grands que ceux de l'association européenne de libre échange(A.E.L.E) Le Royaume-Unis considérait que la situation par rapport à sa candidature, était plus favorable qu'en 1961, car plusieurs choses avaient évoluées. Ses liens avec la C.E.E. connurent un renforcement considérable, tandis qu'avec les États-Unis et le Commonwealth, les rapports politiques et économiques s'étaient, au contraire affaiblis. Les changements les plus importants se produisirent au niveau des mentalités britannique et européenne. Les deux nations développèrent une opinion respectueuse mutuelle. La position britannique évolua en se laissant aller vers un « courant pro-européen. » Ce courant impliquait de « jeunes diplomates, une grande partie de la presse, ainsi que les éléments les plus dynamiques du monde des affaires. » Puis le reste de l'Europe était désormais, plus ouverte à la Grande-Bretagne. Par contre, malgré les changements de position de ces deux nations, le Royaume-Unis ne se fera pas inviter à adhérer à la C.E.E, plus particulièrement à cause du droit de veto de la France, représenté par le Général de Gaulle. Le fait est que deux obstacles subsistent dans cette situation. Les obstacles Premièrement, il s'agissait du problème agricole. Si la Grande-Bretagne s'était intégrée dans le marché commun économique, il y aurait eu une hausse de 15 à 20 % de leurs produits alimentaires, ce qui évidemment n'était pas souhaitable, voir même inacceptable pour les autres membres de la C.E.E. Deuxièmement, la valeur de la monnaie britannique qui est la livre, était encore beaucoup trop faible. Elle aurait pu perturber très sérieusement le fonctionnement du marché commun et aussi la P.A.C. « La dévaluation de livre, quelques temps après ne fais que renforcer ses convictions. » Mais ce que le Général ne savait pas, c'est que cette décision provoquerait un profond malaise au sain de l‘organisation. La crise Donc le 11 mai 1967, Harold Wilson fait une seconde demande officielle d'adhésion à la C.E.E, s'en suivant d'un second refus du Général De Gaulle. Pour la deuxième fois, à cause des deux problématiques mentionnées précédemment, il défend ses convictions avec un refus ferme et clair. Cette fois, à cause de ce choix, les choses s'enchaîneront différemment. De Gaulle, par le biais de cette action vient de créer un malaise en plaçant la France dans une position délicate. Elle est maintenant, en quelque sorte, isolée de la C.E.E. Deux ans plus tard, en 1969, après la publication d'un entretien entre l'ambassadeur britannique et le Général De Gaulle, à Paris, le malaise se transforme très rapidement en crise. La cause vient du fait que pendant la rencontre, il y eut une proposition de la part de De Gaulle d'un "Directoire" entre le Royaume-Unis, la France, l'Allemagne et l'Italie. Ceci enclencha la colère des pays Benelux réunissant les trois monarchies des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg. La C.E.E. n'était plus capable d'évoluer sans la présence de la Grande-Bretagne, elle stagnait. L'arrivée de Pompidou au pouvoir Sa vision Après tous ces événements, De Gaulle était d'une certaine manière, rejeté du verdict populaire. C'est-à-dire, qu'il ne pouvait plus réellement orienter la France à sa façon. Il préféra donc préserver sa réputation en gardant le silence et en remettant sa démission avec dignité. C‘est en 1969 que l'ex directeur du cabinet de De Gaulle, George Pompidou, devint le nouveau président de la république. Plusieurs français qui tournaient le dos à la confiance du Général, n'hésitèrent pas à appeler Pompidou au pouvoir. Son idéologie prônait l'avancement et la progression des alliances, car il considérait l'Europe comme étant très fragile, même si elle était peuplée de 300 million d'habitants. Il imaginait une Europe « fragile, petite, petite presqu'île menacée, et pourtant, il y a là tous les pays qui, depuis cinq cents ans, ont fait l'histoire de l'humanité. Il y a là un réservoir de capacités qui est unique au monde, et il y a là une puissance économique qui est supérieure à celle de tout ce monde soviétique et qui n'est pas loin d'égaler celle de l'Amérique du Nord. » Il soutenait qu'elle se devait d'être quelque chose de plus fort face aux immenses puissances, qu'en son ensemble, elle devait être alliée sur le plan économique et politique pour qu'en moment de crise, l'Europe puisse être à neuf ou à dix plutôt qu'à six. Le début des négociations Donc une fois au pouvoir, il tenta d'amorcer des négociations avec Harold Wilson le premier ministre de la Grande-Bretagne, mais celles-ci se terminèrent avec Heath, premier ministre britannique dès 1970. Les deux représentants étaient en très bon termes, malgré quelques divergences d'opinion, les chefs étaient tous deux de bonne fois et honnêtes dans leur démarche en prônant l'avancement et le progrès de leur nation. Ils avaient tous les deux la volonté de contribuer, par l'élargissement et l'approfondissement de la Communauté, à l'accroissement de la coopération européenne et au développement de politiques spécifiquement européennes. Heath agréa à la majorité des ententes mentionnées par Pompidou. Il accepta ce qui faisait la base du marché commun, donc la préférence communautaire. Il acceptait aussi que le droit de veto des pays membres, sur les questions importantes, soit préservé. De plus, il consentit à faire de la livre sterling une monnaie comme les autres et ainsi prôner l'unité monétaire recherchée. Ces enjeux faisaient parti du communiqué final de la rencontre Pompidou-Heath et le 22 janvier 1972, suite aux longues négociations, la Grande-Bretagne adhérait à la C.E.E, en signant le Traité de Bruxelles. Pour Pompidou, l'adhésion du Royaume-Unis à la C.E.E. ne la détruisait pas, en tant qu'organisation, mais la faisait évoluer, l'enrichissait! Conclusion En conclusion, après plusieurs années de différents entre la Grande-Bretagne et la France, leurs relations se caractérisèrent par l'évolution de leurs mentalités et la naissance de nouveaux principes politiques basés sur un respect mutuel. Le Général Charles De Gaulle défendait l'authenticité et l'honnêteté de la France avec courage et ténacité. Il percevait en elle un potentiel international dans un cadre européen, uniquement. C'est pourquoi l'alliance de la Grande-Bretagne ne l'enchantait pas et qu'il refusait l'accès de celle-ci à la C.E.E. Ses convictions trop lourdes l'ont parfois mené à entretenir de mauvais rapports avec l'Europe. George Pompidou, qui lui succéda, par ses idées un peu plus ouvertes, su mener l'Europe à cette image: à une plus grande ouverture d'esprit face à la Grande-Bretagne qui était en quelque sorte jugée trop sévèrement par le reste de la communauté. Donc il mènera à son époque, son pays et le continent à une meilleure stabilité économique et politique. Tous ces débats, ces efforts et ces négociations accomplis par ces grands de l'histoire, afin d'élargir la Communauté économique européenne, ne seront plus qu'histoire dans les livres, car en 1992, la naissance de l'Union européenne viendra la remplacer. Il s'agit d'une confédération de 27 états, qui se caractérise par l'abolition de toutes les barrières. Il repose sur trois piliers : les Communautés européennes, la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la coopération policière et judiciaire en matière pénale. De plus, l'unité monétaire fut créée : l'Euro. Médiagraphie Encyclopédie Cordellier, Serge. 2005. Encyclopédie de l'état du monde: Construction européenne.[En ligne] Livres • Moreau, Gérard. 1990. La C.E.E, 5e édition. Coll. « mémentos de géographie Sirey ». Paris: éditions Sirey, p.20 à 50 • Lacoste, Yves.2007. «Atlas géopolitique». Larousse, p.40 à 45 Périodiques • Alexandre, Philippe. «De Gaulle, 30 ans d'histoire de la France ». Historiama. Hors série No.11, p.168 • Jeanneny, Jean-Marcel, "Trois raisons contre l'adhésion de la Grande-Bretagne à la C.E.E.", Le Monde. 05.05.1971, n° 8 182; 28e année, p. 5. Sites Internet • César, Gérard, fait au nom de la commission des affaires économiques. 2003, 3 avril « sur la réforme de la politique agricole commune. » Sénat : un site au service du citoyen. En ligne. < http://www.senat.fr/rap/r02-238/r02-2383.html> (Consulté le 30 novembre 2008) • CIDEM. « Les traités de Rome ». [En ligne] (Consulté le 23 novembre 2008) • Jaubertie, Louis. « Négocier avec la Grande-Bretagne » (thèse soutenue en 2008). [En ligne] (Consulté le 23 novembre 2008) • Paillette, Céline. 2002, 16 avril. « 1961-1963 : Une arme monétaire française embryonnaire» Institut Pierre Renouvin : Candidatures britanniques à la CEE et SMI (1961-1967). En ligne. (Consulté le 30 novembre 2008) • « Politique européenne : 4. À l'origine des Traités de Rome » (janvier2008). [En ligne]. (Consulté le 20 novembre 2008) ENA (www.ena.lu) • Conférence de presse du général de Gaulle (16 mai 1967), dans La politique étrangère de la France. 1er semestre 1967, p. 93-97.(www.ena.lu) • De GAULLE, Charles. Mémoires d'espoir. Tome I: Le renouveau (1958-1962). Paris: Plon, 1970, p. 230-232.(www.ena.lu) • Interview de Georges Berthoin / GEORGES BERTHOIN, Étienne Deschamps, prise de vue : François Fabert.- Paris: CVCE [Prod.], 22.07.2005. CVCE, Sanem (Luxembourg)(www.ena.lu) • Interview télévisée accordée par M. Pompidou, Président de la République Française, à Paris (24 juin 1971), dans Union de l'Europe occidentale Assemblée-Commission des Affaires générales: L'année politique en Europe Rétrospective 1971. Novembre 1972, p. 207-209.(www.ena.lu) • Les institutions de la communauté économique européenne, le 25 mars 1957. Source : European NAvigator(www.ena.lu) • POMPIDOU, Georges. Entretiens et discours. Tome II: 1968-1974. Paris: Plon, 1975, p. 124-126.(www.ena.lu) • Projet de traité instituant l'Union européenne, dans Bulletin des Communautés européennes. Février 1984, n° 2, p. 8-26.(www.ena.lu) • Traité instituant la Communauté économique européenne, dans Mémorial du Grand-duché de Luxembourg. 03.12.1957, n° 69, p. 1416-1477. (www.ena.lu)