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LA RÉUNIFICATION DE L'ALLEMAGNE Introduction : Le bouc-émissaire Lorsque l'on parle de guerre, deux événements nous viennent principalement à l'esprit : la Première Guerre et la Seconde Guerre mondiale. Deux grands épisodes qui changèrent le cours de l'histoire. La deuxième est arrivée il n'y a même pas cent ans, nos grands parents, pour certains, s'en rappellent, ont des souvenirs, des souvenir rarement agréable. Cet affrontement toucha une grande partie de la planète et plus particulièrement l'Europe. La Deuxième Guerre mondiale fit des ravages. Étant au centre de l'action, les européens virent leurs villes complètement rasée par les affrontements. Le bouc-émissaire de l'histoire fut l'Allemagne. On attribua une grande part de tracas au phénomène nazi. Par précaution, on établit un dictat des vainqueurs qui occasionna une seconde démilitarisions de l'Allemagne. (ROY, Histoire du 20e siècle, 2003) Ne jugeant plus les Allemands aptes à maintenir l'ordre dans leur propre nation, les pays vainqueurs se répartirent le territoire allemand; les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne prirent possession de la partie ouest de l'Allemagne et l'URSS de la partie est. Dans un climat que la guerre froide imposait, chacun de leur côté, ils assumèrent la gouvernance de cette Allemagne morcelée. Lentement mais sûrement, les deux Allemagnes réussirent à regagner progressivement leur souveraineté. S'en suivit la réunification des deux parties du pays disloqué. Vivant pour la plupart dans la pauvreté et l'incertitude, séparés de leur famille et subissant les pressions d'un état autoritaire les Allemands de l'Est poussèrent énormément pou la réunification de l'Allemagne et initialement n'y virent que des avantages. C'est pourquoi nous analyserons plus en profondeur les effets qu'eu la réunification l'Allemagne dans l'atmosphère politique incertaine qu'est celle de l'Europe des années 1970 à 1990. Nous toucherons donc aux avantages et désavantages de cet événement historique qui frappera la République fédérale allemande à l'Ouest et la République démocratique allemande à l'Est. Nous nous pencherons donc sur les avantages et désavantage aux niveaux politiques, nationaux et économiques. 1. Contexte de la fin de la Deuxième Guerre mondiale et de la Guerre froide L'Allemagne et l'Europe entière vécurent dans un climat de guerre froide entre les années 1940 et 1990. Durant la Guerre froide, les États-Unis et L'URSS disputèrent une guerre de devanture : chacun essayait toujours d'avoir un armement plus important et plus dangereux que celui de l'autre, augmentant constamment leurs stocks de missiles respectifs, heureusement sans jamais en faire l'usage. (ROY, Histoire du 20e siècle, 2003) Cette façon d'agir, bien qu'irrationnelle, fit le bonheur des Européens qui, se trouvant au milieu du théâtre des affrontements, ne seraient à coup sûr, pas sorti indemnes d'un affrontement nucléaire. De plus, étant les grands perdants de l'affrontement mondial, les allemands furent condamnés à l'occupation par les grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Vue leur responsabilité dans le déclenchement la Seconde Guerre mondiale ils furent soumis à une capitulation forcée. (L'occupation de l'Allemagne, 8 juin 1945, dans Le monde) Quatre groupes armés furent implantées à l'intérieur des frontières allemandes en ayant pour mandat la conservation de la paix. C'est ainsi que la Grande-Bretagne, la France, les États-Unis et l'URSS prirent leur part d'une Allemagne démilitarisées. Ont appela cette partition l'administration quadripartite. (MOURRE, Dictionnaire encyclopédique d'HISTOIRE a-b, 1997) 2. Divergences d'opinions marquée Le peuple allemand n'ayant plus droit à la souveraineté, leur pays se trouva contrôlé par les idées promulguées par chacun des occupants, on verra donc les Alliés se substituer à leur gouvernement à l'Ouest et l'URSS faire de même à l'Est. (L'occupation de l'Allemagne, 8 juin 1945, dans Le monde) Du côté Ouest, la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne mirent de l'avant l'idéologie libérale et capitaliste qui repose sur les principes du libre marché et un de l'État non interventionniste. À l'Est, les soviétiques formèrent un pays aux industries nationalisé avec une économie fortement centralisée et un État hyper-interventionniste sous la direction du parti socialiste. De par ces idéologies diamétralement opposées on remarqua une scission tant politique, socioéconomique que territoriale. De plus afin de bien marquer la séparation des deux Allemagnes, du 20 avril au 2 juin 1948 les trois grand pays occidentaux se rencontrèrent afin octroyer plus de pouvoir aux dirigeants des Länder allemands de l'Ouest, ce qui officialisa la création de la République fédérale Allemande (RFA). (DESCHAMPS, Fondation de la RFA, European NAvigator) En réaction à cette proclamation, l'URSS suivit la même démarche et proclama sa partie République démocratique allemande (RDA). (DESCHAMPS, Fondation de la RDA, European NAvigator) Malgré tout, les Allemands de l'Est continuèrent à croire que les Allemands, bien que séparés à plusieurs niveau, faisaient toujours partie d'une même nation. (ALLAN, L'Allemagne par secteur, 1984) Cette façon de voir est surtout basée sur le fait que plusieurs familles et amis furent séparé lors de l'exode provoqué par l'invasion soviétique de 1945, événement qui engendra dans les six millions de morts. (MOURRE, Dictionnaire encyclopédique d'HISTOIRE a-b, 1997) 3. Début des hostilités La même situation d'occupation et de partition se reproduisait à Berlin, bien que la ville se trouva en RDA, les occidentaux conservaient chacun une parti. Le début des hostilités se fit ressentir à partir du 24 juin 1948. En réaction à l'exode de plus de plus massif des Allemands de l'Est vers l'Ouest et des réclamation pour l'unité de la ville de Berlin, les soviétique firent blocus. (DESCHAMPS, Blocus de Berlin. Cette tentative de conquête fut stoppée bien rapidement par une stratégie occidentale qui consistait à approvisionner par avion les victimes du siège. (DESCHAMPS, Blocus de Berlin, European NAvigator) Face à cet affront la RFA mit en application la doctrine Hallstein en 1955, qui impliquait la rupture des relations diplomatiques avec toute puissance qui reconnaissait la RDA. (MOURRE, Dictionnaire encyclopédique d'HISTOIRE a-b, 1997) La situation vouée à s'envenimer, la RDA fut pleinement intégrée aux frontières idéologique et territoriale de l'URSS, ce qui sépara les deux Allemagnes une fois pour toute et de concrétisa par une muraille de barbelé et de béton. Durant la nuit du 12 au 13 août 1961, le Mur de Berlin, plus communément nommé « le Mur de la honte », fut érigé afin de stopper définitivement l'exode des Allemands de l'Est vers les régions de l'Ouest. Stratégie qui s'avéra très efficace, mais considérée comme une insulte par la plupart des Allemands. (Construction du mur de Berlin (13 et 14 août 1961) Die Berlin Mauer, Presse, 1961) 4. Détente amorcée Ce n'est qu'au printemps 1966 que l'on commence à percevoir des signes de détente au niveau des relations panallemandes, des discutions entre les dirigeant respectifs de la RFA et la RDA. Cette situation plutôt statique fut maintenue pendant 3 ans jusqu'au moment où le chancelier ouest-allemand Willy Brandt, décida en 1969, au grand bonheur des dirigeants soviétiques de la RDA, de laisser tomber la doctrine d'Hallstein. Par cette action la RFA reconnaissait premièrement l'existence de deux États en Allemagne et l'inviolabilité de l'Oder-Neisse, les frontières qui délimitent officiellement les territoires de la RDA et de la RFA, deux aspects qui étaient centraux dans la démarche soviétique. (MOURRE, Dictionnaire encyclopédique d'HISTOIRE a-b, 1997) Brandt se tourna donc vers une politique composée d'un programme de réformes économiques, sociales et politiques fondée sur le maintien de liens solides avec l'Ouest, et une ouverture vers l'Est. Cette nouvelle politique fut connue sous le nom d'Ostpolitik. Elle créa une sorte de brèche dans un mur autrefois infranchissable, cela permit entre autres à quelque polonais de nationalité allemande de s'installer en RFA. (« La République fédérale d'Allemagne » dans La grande encyclopédie du monde, 1985) S'en suivit la création du traité de Varsovie, signé en 1970 par la RFA et en 1972 par le RDA qui visait l'engagement des deux parties à développer entre elles des relations de bon voisinage sur la base de l'égalité des droits. (GROSSER, « La République fédérale d'Allemagne », 1983) Dans la même année, le traité de Moscou fut rédigé : « La République fédérale d'Allemagne et l'U.R.S.S. considèrent comme un objectif important de leur politique de maintenir la paix internationale et d'aboutir à la détente. » Par ce premier article du traité, il est clair que les deux partis adhèrent à une démarche pacifique. De plus celui-ci proclame le statue-quo des frontières allemandes (« Documentation sur la politique de détente du gouvernement fédéral ». Bonn: Office de presse et d'information du gouvernement de la République fédérale d'Allemagne, 1974) En 1973, à la suite de la signature de ces deux traités les deux Allemagnes furent admises à l'O.N.U. Cependant, même en adhérant à une conception pacifiste des relations interallemandes, les dirigeant de la RDA croient toujours qu'une différence identitaire soutient la séparation du pays et oblige le maintient de la fermeture des frontières interallemandes. Face à cette répression, le peuple allemand de l'Est commença à se révolter, étudiants et intellectuels s'élevèrent contre le pouvoir communiste. En 1979, pour éviter l'hémorragie, la RDA adopta une nouvelle mesure répressive dans son code de lois. Les peines pour délit politiques passèrent de 5 à 8 ans de prison. Ne tenant pas tellement compte de cette mesure, un mouvement pacifiste mené par l'Église Catholique et Évangéliste, se créa en 1982 et amorça une période de protestation et de répression en RDA. (MOURRE, Dictionnaire encyclopédique d'HISTOIRE a-b, 1997) 5. La chute du Mur Durant la nuit du 9 au 10 novembre 1989, Berlin sera le théâtre d'un acte spontané qui changera pour toujours le destin de l'Allemagne et par la même occasion celui de tout le monde européen. Pour la première fois en 28 ans les berlinois circulent librement de par et d'autre du Mur qui séparait leur ville en deux. (ORBAN, La chute du mur de Berlin, European NAvigator) Preuve incontestable du désir de réunification du peuple allemand, la Chute et les manifestations qui s'en suivront viendront écraser l'accélérateur du processus d'intégration de la RDA à la RFA. En effet, immédiatement après la chute du Mur, de nombreuses manifestations populaires se déclarèrent malgré une police omniprésente et reconnue comme prompte à la répression. (PARAISO, «L'Autre Allemagne dans l'Allemagne unifiée : Réflexion sur l'unification allemande», études internationale, 1997) De la mi-novembre 1989 jusqu'à la mi-janvier 1990, celles-ci scandaient haut et fort «Nous sommes le peuple!». Progressivement, ce slogan deviendra «Nous sommes UN peuple!». Autrement dit, on passera de la simple révolution populaire à une revendication claire pour l'unification des deux entités politiques allemandes. Alors qu'à Bonn, le chancelier Kohl prépare lentement et sûrement la mise en œuvre de son plan en dix points pour la réunification progressive de l'Allemagne, la pression se fait de plus en plus forte, on veut UNE Allemagne, MAINTENANT. (PARAISO, «L'Autre Allemagne dans l'Allemagne unifiée : Réflexion sur l'unification allemande», études internationale, 1997) 6. Le plan Kohl Le grand plan Kohl devait garantir une union allemande sans accrocs, permettre une intégration de l'Allemagne à la Communauté Européenne et par la même occasion favoriser la discussion entre les blocs de l'Ouest et de l'Est. Il sera en grande partie amputé pour accélérer le processus d'union allemande. À la base le plan Kohl devait : 1- Prendre des mesures d'aide humanitaire et de valorisation de l'est pour prévenir un nouvel exode de l'est. 2- Préparer et mettre en œuvre au plus vite des mesures de coopération économique, technologique et culturelles entre l'ouest et l'est, ce qui concerne entre autre la mise a jour réseau routier et ferroviaire défaillant de l'ex-RDA. 3- Mettre fin à l'hégémonie du SED en RDA et assister l'instauration d'un véritable système démocratique. 4- Créer des institutions communes à l'ouest et l'est pour divers domaines publics : l'économie, les transports, la protection de l'environnement, les sciences et la culture. 5- Créer d'abord une structure confédérative allemande, qui à la suite de la tenue d'élections libres en RDA, pourra être changée en structure fédérative de façon constitutionnelle. 6- Favoriser l'unité économique, politique et sociale de l'Europe tout en respectant ses diverses cultures et le droit aux nations de s'autodéterminer. 7- Favoriser l'avancement de la démocratie dans les pays d'Europe de l'Est et du Sud-est, ainsi que leur intégration à la Communauté Européenne. 8- Encourager et participer à la formation d'Institutions de coopération paneuropéennes. 9- Promouvoir et appliquer des mesures de désarment et de contrôle de l'armement dans toute l'Europe 10-Acquérir la reconnaissance de l'unité du peuple allemand dans une perspective européenne pacifique (KOHL, Déclaration du chancelier Helmut Kohl au sujet de la politique de l'Allemagne lors des débats budgétaires, European NAvigator) 7. Réaction européenne et officialisation Le gouvernement américain et la grande majorité des gouvernements européens autant à l'Ouest qu'à l'Est voient la réunification allemande et les grands projets qui l'accompagnent d'un bon œil. Bien sûr l'ancienne puissance agressive et l'actuelle puissance économique et démographique effraie, mais on se montre optimiste et les perspectives prometteuses de prospérité et de paix dans une dans une Europe unie l'emportent. («Le défi allemand». Le Monde, European Navigator) On voit en la chute du Mur de Berlin, le dénouement d'une histoire qui s'embourbait et en la réunification de l'Allemagne, une occasion de redynamiser le projet de Construction Européenne d'y ajouter de l'effervescence et de redonner à l'économie de l'Europe l'ouverture qui lui faisait défaut face aux États-Unis et au Japon. À plus grande échelle, la chute du Mur est interprétée comme la levée du rideau de fer et l'achèvement d'une Guerre froide qui n'a que trop duré. (SORMAN. «La Communauté européenne est morte. Vive l'Europe !», Le Figaro, European Navigator.) Moins d'un an après la chute du Mur, après avoir abondamment coupé les coins rond dans le plan Kohl, on est prêt à officialiser l'union de la RFA et de la RDA. En septembre 1990, peut avant l'officialisation, le traité dit «2+4» est ratifié et signé par la RFA, la RDA, les États-Unis, la France, l'Angleterre et l'URSS. Par la signature de ce traité les quatre grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale entérinent la réunification des deux Allemagnes séparées durant près de 45 ans, mais ce au prix de quelques contraintes. La nouvelle fédération allemande doit comprendre les territoires des actuelles RFA et RDA ainsi que la ville de Berlin et renoncer à toute autre prétention territoriale. Ses effectifs militaires seront limités à 370 000 hommes, soit 120 000 de moins que la seule Bundeswehr de l'époque et elle ne peut entrer en guerre que si le processus respecte intégralement sa propre charte ainsi que celle de l'ONU qui se révèlent toute deux assez restrictives. L'Allemagne renonce également à la production et à la possession d'arme nucléaire, chimiques ou biologique, bref d'arme de destruction massive. (GROW. «La signature du traité allemand met fin à l'ère politique d'après-guerre». The Guardian, European NAvigator.) 8. Le grand moment À la veille de la réunification de l'Allemagne, la fébrilité est grande. On est très enthousiastes et on attend beaucoup de la réunification, surtout en RDA. Le 2 octobre 1990 au soir, quelques heures avant l'union officielle, le premier ministre de la RDA, Lothar de Maizière élu le 12 avril de la même année, fera d'ailleurs un discours qui décrit bien l'état d'esprit qui règne durant ce moment historique. Selon lui la fin du régime autoritaire en RDA a «mis à jour un système qui a méprisé sans scrupules les principes de l'égalité, a ruiné sans scrupules les bases économiques de la vie, a dissimulé volontairement l'effondrement catastrophique de l'économie et a vendu des prisonniers, formé des terroristes et, surtout, trompé la jeunesse avec des concepts de l'ennemi mensongers.» Cette constation est certes sévère, mais laisse entrevoir un futur aux jours meilleurs. Les allemands de l'Est ont de hautes attentes qui encore une fois sont bien rendues par ce discours : «La liberté que nous nous sommes donnée à nous-mêmes de haute lutte, l'unité que nous avons voulue, le droit dont nous avons été privés trop longtemps et la dignité humaine qui nous est rendue.» Le lendemain, jour du 3 octobre 1990, la réunification de l'Allemagne est enfin devenue réalité. (De MAIZIÈRE, «Discours de Lothar de Maizière», L'unification de l'Allemagne en 1990. Bonn: Office de presse et d'information du gouvernement fédéral, European NAvigator.) 9. L'union monétaire L'une des closes de la réunification comprenait l'adoption par la RDA du mark ouest-allemand et d'autres restructurations économiques massives. On simplifia les calculs et on offrit aux citoyens est-allemands un mark ouest-allemand pour un mark est-allemand, cet échange faisait réévaluation de la valeur de ce dernier de plus de 100%. Cette unification monétaire plutôt hâtive effectuée avant même la réunification des deux états doubla peut-être le pouvoir d'achat des Est-allemands, leur ouvrant le marché des convoitées marchandises de l'Occident, mais elle brisa définitivement le pouvoir industriel et commercial de la RDA, déjà à l'agonie avant l'union monétaire. Plus chers que ceux de l'Ouest, les produits est-allemands perdirent tout attrait. Dans l'impossibilité de vendre leurs stocks, de nombreuses entreprises de l'ex-RDA durent fermer leurs portes. S'en suivit une crise de l'emploi massive. En bref, les Allemands de l'Est échangèrent leurs emplois pour un pouvoir d'achat supplémentaire. Conclusion : Le grand désenchantement Quelques années à peine après l'unification des deux états allemands, on constate avec désarroi que le processus a été effectué beaucoup trop rapidement et que les plus touchés sont ironiquement ceux qui ont le plus poussé pour l'union et qui en attendait le plus : les Allemand de l'Est. Le chômage et une certaine impression d'incompréhension de la part du gouvernement fédéral ravagent le moral est-allemand. Minoritaires (20% de la population) car faiblement peuplés, les Nouveaux Länder comme on les appelle ont beaucoup de difficulté à concevoir la politique de la même façon que leurs compatriotes de l'Ouest. Sous le SED, une véritable culture ouvrière du travail s'était installée en RDA. Alors qu'en RFA, une culture plus capitaliste et individualiste était la norme, toute la vie des citoyens de la RDA était régie autour de leur travail : l'entreprise fournissait le logement, organisait les loisirs, les voyages et les vacances en groupe et ainsi de suite. (PARAISO, «L'Autre Allemagne dans l'Allemagne unifiée : Réflexion sur l'unification allemande», études internationale, 1997) Encore de nos jours, malgré l'aide financière massive et l'adoption de l'euro dès 1999, le taux de chômage de l'ordre des 15%, reste très élevé, l'économie et plus particulièrement l'industrie est-allemande peine à se relever. (UTERWEDDE. «La fin des certitudes», Politique Étrangère, Institut français des relations internationales. 1996.) Médiagraphie Les livres ALLAN, Tony. « L'Allemagne par secteur », édition time live, Amsterdam, Londres 1984. p. 24 à 31 GROSSER, Alfred, « La république fédérale d'Allemagne », Édition Que sais-je? Presse universitaire de France, 1963. page : 118 à 125 Documents électroniques DESCHAMPS, Étienne, « Blocus de Berlin », European Navigator (page consulté le 30 novembre 2008) DESCHAMPS, Étienne, « Fondation de la RDA» , European Navigator (page consulté le 30 novembre 2008) DESCHAMPS, Étienne, « Fondation de la RFA» , European Navigator (page consulté le 30 novembre 2008) KINSKY, Ferdinand, «A propos de l'Ostpolitik,» dans L'Europe en formation. Mai 1971, n° 134, p. 14-15. (page consulté le 30 novembre 2008) SORMAN, Guy, «La Communauté européenne est morte.» Vive l'Europe !, dans Le Figaro. 16 novembre 1989. (page consulté le 30 novembre 2008) Construction du mur de Berlin ( 13 et 14 août 1961) Die Berlin Mauer, Presse 10117 Berlin, Dorotheenstr. 84. 1961 (page consulté le 30 novembre 2008) «Documentation sur la politique de détente du gouvernement fédéral». Bonn: Office de presse et d'information du gouvernement de la République fédérale d'Allemagne, 1974, p. 15-17. (page consulté le 30 novembre 2008) «Le défi allemand», dans Le Monde. 23 décembre.1989, n° 13 967; 46e année, p. 1. (page consulté le 30 novembre 2008) «L'occupation de l'Allemagne», dans Le Monde. 8 juin 1945, n° 147; 2e année, p. 1. (page consulté le 30 novembre 2008) «L'unification de l'Allemagne en 1990». Bonn: Office de presse et d'information du gouvernement fédéral, Avril 1991, p. 147-150. + p. 73-92 (page consulté le 30 novembre 2008) «Le défi allemand», dans Le Monde. 23 décembre.1989, n° 13 967; 46e année, p. 1. (page consulté le 30 novembre 2008) Ouvrages de références MOURRE, Michel. Dictionnaire encyclopédique d'HISTOIRE, Nouvelle édition, a-b, Larousse-Bordas, Maxéville 1997. pages : 181 à 191 ROY, Dominique. « Histoire du XXe siècle : perspectives internationales » Modulo Éditeur, Mont-Royale, Québec, Canada, 2003 «La république fédérale d'Allemagne» dans La grande encyclopédie du monde, Volume II, Édition Atlas, Paris, 1985. pages : 660 à 664 Article de périodique PARAISO, Jean-Yves. « L'autre Allemagne dans l'Allemagne unifié. Réflexions sur l'unification », Étude internationales, Tables 28, 1997. UTERWEDDE, Henrik. « Politique étrangère : La fin des certitudes », publié par l'Institut française des relations internationales, n°1, printemps 1996, 61eme années.