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Introduction Les Balkans ont toujours été une poudrière, et cela depuis le début du 20ième siècle. La création par le communisme de Tito, de l'État Yougoslave, a amené une certaine stabilité dans la région, malheureusement cette stabilité n'a pas duré. Nous allons, donc, parler de la situation en Slovénie, en Croatie, en Bosnie et au Kosovo, dans les années 1990. Concepts Les concepts que nous allons utiliser sont, la guerre en ex-Yougoslavie, ainsi que ces multiples facettes et implications. Problématique Nous avons choisi comme sujet de recherche la Yougoslavie. Nous voulons décrire les problèmes qui ont mené au démantèlement de la Yougoslavie dans les années 90. Nous avons formulé l'hypothèse suivante : les guerres en Yougoslavie on pour origine le nationalisme des communautés culturel qui peuples les Balkans. Slovénie La Slovénie fut pendant longtemps un État, faisant parti de la Fédération Yougoslave, fédération divisée en six républiques soit : la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, la Slovénie, le Monténégro, la Macédoine, ainsi que deux provinces autonomes, à l'intérieur du territoire serbe, soit la Voïvodine et le Kosovo, pris son indépendance au mois de juin de l'année 1991, suite à une période agitée, suivant à la mort de Tito, le 4 mai 1980. Un des éléments, qui peut expliquer cet événement est les tendances indépendantistes qui apparaissent dans plusieurs des républiques, formant alors la Fédération, multiethnique, de Yougoslavie. Tendances qui s'expliquent par le fait que l'ancien dirigeant communiste, en lien avec l'ancienne Union Soviétique, Tito était le seul à diriger ce pays, la Yougoslavie, et cela depuis qu'il est fait échec aux Nazie en 1943. C'est ce qui entraîne, le 25 juin 1991, la sécession de la Slovénie, dû, entre autre chose, aux récriminations, que celle-ci entretenait, envers le régime communiste fédéral, ainsi que ses limitations, car la Slovénie est proche géographiquement et économiquement de «l'Ouest». Face à cette indépendance, le gouvernement de Belgrade, envoi l'armée fédérale Yougoslave, car, techniquement, la Slovénie fait partie de la Serbie, mais se heurte à une armée professionnelle plutôt qu'à une force de police désorganisée, car le gouvernement slovène a pris soin de se préparer militairement, et cela à partir d'une faction de l'armée fédérale. Très vite, donc, l'armée Yougoslave se retire de la Slovénie, pour se tourner vers la Croatie, autre république ayant également déclarer son indépendance. Car la Slovénie n'a pas été la seule république à réclamée son indépendance, ce fut également le cas de la Bosnie-Herzégovine plus communément appelée Bosnie. Ainsi que le cas de la Macédoine. Bosnie-Herzégovine Pour ce qui est du cas de la Bosnie, qui contrairement aux autres républiques de Yougoslavie (maintenant ex-Yougoslavie), ne compte pas un groupe «ethnique» déterminant, les trois principaux groupes vivant dans des villages voisins, parfois, même, dans le même village. En décembre 1991, celle-ci déclare son indépendance, ce en quoi les Serbes bosniaques répliquent en créant la République serbe de Bosnie-Herzégovine au sein de la Yougoslavie, c'est à ce moment que les conflits commencent. Dès le mois d'Avril, les combats s'intensifient, car appuyées secrètement par l'armée fédérale de Yougoslavie (les Serbes), les milices serbes bosniaques forcent le départ des populations musulmane et croate des territoires sud, appartenant, à la Bosnie, notamment en éliminant les résistances….. Le 4 avril, la Bosnie réplique aux attaques Serbes sur les villages «musulmans» en créant les Forces territoriales de défense de la Bosnie (FTDB). Contre une guerre imminente, les citoyens de Sarajevo (capitale de la Serbie) se mobilisent et manifestes, le 5 avril 1992, de manière pacifique ce en quoi la milice serbe intervient militairement, pour disperser la foule….. Du, coût Sarajevo devient une ville en état de siège, avec tout ce que cela comprend pour la population, réticente, de la capitale de la Serbie (alors encore sous le joug du communisme de Slobodan Milosevic). Dès cet instant la guerre se radicalise, les milices serbes procédèrent alors à des exécutions sommaires et à des incarcérations dans des camps de concentration, des habitants croates et musulmans qui ne s'étaient pas enfuis. Durant toute l'année 1992, la milice serbe procédera au nettoyage ethnique, tout en établissant son contrôle sur la région sud de la république, forçant ainsi le relocalisation des populations. Devant cette situation l'ONU ne tient pas à rester passive, devant cette escalade de violence, mais cependant ne peut intervenir de manière directe, car l'OTAN n'intervient pas, en raison du désintérêt de Washington, il ne reste, alors, plus que la possibilité de déployer en Bosnie des troupes onusiennes. Ce n'est qu'au mois de novembre 1995, que les trois parties (Serbes, Croates et Musulmans), signèrent, finalement, un traité de paix, à la base de Dayton, aux États-Unis. Le Kosovo Le Kosovo est sans aucun doute la région des Balkans qui a le plus attiré les regards de la communauté international. Paradoxalement, Slobodan Milosevic avait parié sur l'inaction de l'occident lorsqu'il a, en Février1989, fait entrer l'armée fédérale au Kosovo. Un an plus tard, il annula l'indépendance du Kosovo. Finalement, en 1991 l'armée de libération du Kosovo entrait en guerre contre les serbes. D'abord il faut s'attardé à l'histoire du Kosovo pour comprendre le conflit. Le territoire kosovar a connu plusieurs peuples au cours de son histoire. Mais les Serbes ont toujours proclamé qu'ils venaient de la région du Kosovo. Il est donc certain que les Serbes et les Albanais non jamais fait bon voisinage. D'ailleurs, l'historien Paul Garde dira de la guerre au Kosovo : «un succès du pouvoir serbe serait un Kosovo libre d'Albanais au sens où les nazis parlaient d'un pays «Judenfrei», libre de Juifs.» La comparaison de M. Garde est très forte et peu flatteuse pour les Serbes, mais est pourtant très juste. Les Serbes ont toujours voulu faire quitter leur voisin Albanais de leurs territoires comme en 1878 après le congrès de Berlin. (Laurent,1999,page 10) Deux acteurs se battaient pour le contrôle du Kosovo. Les Albanais avait un intellectuel du nom de Ibrahim Rugova. Avocat et pacifiste fan de Gandhi, il retiendra les troupes révolutionnaires, mais à cause de la violence de Milosevic les Albanais finiront par utiliser la force contre leurs oppresseurs. Avant même que l'affrontement commence les Albanais et les Serbes avaient déjà des problèmes. C'est lors d'une réunion le 27 avril 1987, où Slobodan Milosevic écoutait les doléances des Serbes du Kosovo qui se disaient brimés par les Albanais, que tout commença. Les policiers Albanais avaient commencé à disperser la foule, M. Milosevic dira alors : «À l'avenir plus jamais personne ne vous frappera.» Selon l'historien anglais Noël Malcolm : «Ce fut comme si une drogue nouvelle et puissante avait été injectée dans ses veines.» Le nationalisme Serbe sera interpellé et partout en Yougoslavie les Serbes se lèveront et commenceront une guerre contre les ex provinces de la Yougoslavie. (Laurent,1999,page 15) Il faudra attendre les années 90 pour voir les véritables affrontements. L'armée Serbe avait déjà pris le contrôle du Kosovo dans les années 80. Ils commenceront alors, à placer des Serbes dans les positions politiques importantes. En mars 1989, les Albanais faisaient arrêter les Serbes qui était au pouvoir. Mais les Serbes n'avaient pas dit leurs derniers mots. En 1991, des élections illégales avaient mis en place Rugova. Durant les années suivantes, LAK avec l'Aide logistique de l'Albanie, attaquèrent les positions Serbe dans le territoire du Kosovo. Les autorités serbes n'allaient partir aussi facilement. Il ne faut pas oublier que pour les Serbe même s'ils ne représentent que 10% de la population, en 1987, ils ont toujours considéraient le Kosovo comme le berceau de leur civilisation. Ainsi, pour mettre fin à la menace la police et d'autre institution paramilitaire on attaquait toutes les positions qui étaient soupçonnées d'aider les rebelles. Ils y eux beaucoup de morts surtout des civils. Les villages étaient rasés les femmes et les enfants exécutés à la porte de leur chaumière. Les images de massacres ont bouleversé l'opinion internationale. L'ONU tirant les leçons du conflit en Bosnie ne laissèrent pas les choses allées. Ils commencèrent par bloquer l'arriver d'arme pour les Serbes. Ensuite, ils menacèrent les Serbes avec une puissante force aérienne. L'Otan avait 100 avions près à décoller et à détruire toutes les cibles en mouvements sur le territoire kosovar. Milosevic ne pouvait rivaliser avec les forces disproportionnées de l'Otan. Il aurait été ridicule pour Slobodan Milosevic de faire une guerre ouverte avec l'occident. Donc, le 13 octobre 1998 Ricard Holbrooke réussit à convaincre les parties de faire un cessez-le-feu. Mais le dirigeant Serbe ne compris pas le chance qu'il avait. Selon, Éric Laurent, historien, il y aurait une causes à l'entêtement des Serbes : «La passivité, la lâcheté et parfois même la complaisance des responsable occidentaux ont probablement contribué à forger la froide détermination de Milosevic au Kosovo». Ainsi, à la fin des années 90, les forces combinées de l'Otan et de la Russie lancèrent une attaque sur le Kosovo pour déloger les troupes Serbes. (Roy, 2006,page 16) De nos jours, le Kosovo reste toujours une province Serbe mais les Albanais ont toujours une cicatrice et ils n'ont pas oublié leur rêve de séparation. Croatie Les croates ont toujours eux un fort sentiment national. Même lors du régime communiste de Tito les croates commençaient deja à faire des vagues. Les soulèvements populaires furent rapidement contenus une violente répression. Il n'est donc pas étonnant qu'à la mort de Tito, les croates virent une occasion de se séparer de la Yougoslavie. Les Serbes, qui avaient connu les purges Nazis, avait très peur du nationalisme croate et avec raison. En 1990, le HDZ (l'Union démocratique croate) prend le pouvoir. Dirigé par Franjo Tudjman, le parti en était un de droite nationaliste et de plus avec des tendances séparatistes. L'inévitable arriva et la Croatie proclama sont indépendance. Slobodan Milosevic, sous prétexte d'aider les Serbes attaqua les forces croates et réussira à prendre le contrôle de la Slavonie (région Croate). Finalement, M. Milosevic et M Tudjman signeront un traiter de cessez le feu. (Études internationales,2007, page 163) En 1993, l'armée croate reprend l'initiative. Mieux équipé ils ne feront qu'une bouché des Serbes. De plus, l'armée de Slobodan Milosevic ne pourra venir en aide aux Serbes car elle était déjà prise ailleurs. En plus, l'embargo de l'Otan sur les armes empêcha l'arriver d'armes pour les serbes. Conclusion Comme nous l'avons démontré dans notre travail, ce fut différentes nationalités qui, dans un même pays (Ex-Yougoslavie) se firent la guerre. Et la situation actuelle, à peu de chose prête, est similaire à celle prévalant avant ce conflit, différences qui sont les traces laissées par cette guerre. Médiagraphie -http://www.cairn.info/article_p.php?ARTICLE=CPE_036_0017 -http://www.linternaute.com/histoire/motcle/3743/a/1/1/guerre_de_yougoslavie.shtml -Timothy Garton Ash, La Chaudière, Europe centrale 1980-90, 1990, Éditions Gallimard -Jean-Arnault Dérens/ Catherine Samary, Les conflits Yougoslaves de A à Z, Paris, 2000, Les Éditions de l'Atelier/Éditions Ouvrières -Roy, 2006, Histoire du XXe siècle, p, 254 à 262 -Éric Laurent, GUERRE DU KOSOVO, LE DOSSIER SECRET, 1999, Plon -Études internationales, vol. 38, no 4, déc. 2007 -Milosevic (Slobodan), Larousse, Le Larousse des Noms Propres, 21, rue du Montparnasse 75283 Paris Cedex 06, Éditions Larousse 2008, p, 944 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=23165 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=17329 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=10843 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=12329 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=8239 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=24959 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=29229 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=7469 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=29409 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=29401 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=30196 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=1123 -http://www.ena.lu?lang=1&doc=18865