Le 16 mars 1967, le chancelier autrichien Josef Klaus prononce devant l'Académie des sciences à Moscou un discours dans lequel il défend la politique extérieure de l'Autriche en soulignant le fait qu'elle est conforme au statut de neutralité du pays.
Austria and the security structures of the European Union
Le 15 mai 1995, à l'occasion de la réunion du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à Lisbonne, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Espagne, de la France, de l'Italie et du Portugal décident d'organiser deux forces multinationales, une force terrestre (Eurofor) et une force maritime (Euromarfor), relevant de l'UEO mais pouvant être aussi employées dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) afin de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique.
C'est le 23 avril 1996 qu'a lieu à Palma de Majorque, sur le pont d'envol du porte-avions espagnol Príncipe de Asturias, la cérémonie d'inauguration de la formation multinationale Euromarfor à laquelle participent des unités militaires provenant des forces navales françaises, espagnoles, italiennes et portugaises.
En janvier 1996, Alfred Cahen, ambassadeur de Belgique à Paris et ancien secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), dresse dans la Revue du Marché commun et de l'Union européenne un bilan historique de l'UEO et précise son rôle dans la mise en œuvre d'une politique de défense de l'Union européenne.
Le 13 mai 1997 à Paris, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) réaffirme le rôle essentiel de l'UEO dans l'architecture européenne de sécurité et charge le Conseil permanent de renforcer la coopération institutionnelle et opérationnelle avec l'Union européenne et l'Alliance atlantique.
Le 22 mai 1992, à l'occasion du sommet franco-allemand de La Rochelle, le président François Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl donnent le coup d'envoi à l'Eurocorps.
Le 22 mai 1992, lors du cinquante-neuvième sommet franco-allemand à la Rochelle, François Mitterrand, président de la République française, et le chancelier allemand Helmut Kohl annoncent conjointement la création d'un corps d'armée franco-allemand à vocation européenne et invitent les d'États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à y participer.
Le 21 janvier 1993 au siège de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Bruxelles, le général John Shalikashvili, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), signe avec les chefs d'État-major français, l'amiral Jacques Lanxade, et allemand, le général Klaus Naumann, un accord établissant des liens fonctionnels entre la structure militaire de l'OTAN et l'Eurocorps franco-allemand.
Participation du Corps européen (Eurocorps) au défilé du 14 juillet 1994 sur les Champs-Elysées à Paris. Créé le 22 mai 1992 à l'occasion du sommet franco-allemand de La Rochelle, l'Eurocorps s'ouvre à d'autres pays contributeurs: Belgique (1993), Espagne (1994) et Luxembourg (1996). La désignation de l'Eurocorps comme force relevant de l'Union de l'Europe occidentale (FRUEO) a été confirmée lors du Conseil des ministres de l'UEO du 19 mai 1993 à Rome.
L'Eurocorps s'engage pour la première fois en Bosnie-et-Herzégovine entre juin 1998 et décembre 1999 dans le cadre de la Force de stabilisation (SFOR).
Evolution of the institutional framework of the CFSP
Le 23 septembre 1961, le quotidien autrichien Arbeiter-Zeitung commente les enjeux de l'intégration européenne pour l'Autriche en insistant notamment sur la nécessité de respecter la neutralité du pays.
Le 5 mai 1972, Rudolf Kirchschläger, ministre autrichien des Affaires étrangères, prononce à Lucerne un discours dans lequel il insiste sur la possibilité de combiner une politique de construction européenne avec le principe de neutralité en soulignant particulièrement l'exemple de l'Autriche au sein du Conseil de l'Europe.
En 1974, lors d'un colloque organisé en Autriche sur la situation économique et politique de l'Europe, l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, président de l'Union paneuropéenne internationale, souligne la nécessité d'interpréter de manière exacte le statut de neutralité de l'Autriche qui n'empêche nullement le pays de participer à des organisations politiques ou économiques.