Le 22 janvier 1963, les représentants de la France et de la République fédérale d'Allemagne (RFA) signent à Paris le traité dit de l'Élysée sur la coopération franco-allemande qui scelle la réconciliation entre les deux pays et par lequel ils s'engagent à coopérer notamment dans les domaines de la politique extérieure, de la défense, de l'éducation et de la culture.
Le 15 juin 1963, le Bundestag de la République fédérale d'Allemagne (RFA) vote le préambule à la loi portant ratification du traité d'amitié entre la France et l'Allemagne signé le 22 janvier 1963 à Paris.
"Pierre Laval: fusillé pour faits de collaboration avec l'Allemagne 1940-44. Pauvre gars ! Il était en avance sur son temps". Le 17 août 1959, le caricaturiste britannique Cummings rend compte des inquiétudes du Royaume-Uni face à l'amitié et au rapprochement franco-allemand qui réveillent d'anciennes peurs liées, notamment, à la période de la Seconde Guerre mondiale.
"Et moi, je n'ai pas droit à mon traité de réconciliation". Le 7 février 1963, évoquant la signature le 22 janvier à l'Élysée du traité de coopération franco-allemande, le caricaturiste britannique Cummings ironise sur la position marginale du Royaume-Uni et de son Premier ministre Harold Macmillan.
"Fête à Bruxelles. "Nous nous sommes fiancés..." Le 26 janvier 1963, le caricaturiste néerlandais Opland dépeint l'inquiétude que suscite la signature du traité d'amitié franco-allemand dans les pays de la Communauté européenne.
"A notre bonne collaboration !" se félicitent le général de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer lors de la signature, le 22 janvier 1963, du traité d'amitié franco-allemand. Cette collaboration cache surtout le désir de chacun de dominer l'autre, semble dire cette caricature.
"C'est le fondement de l'amitié franco-allemande" accuse le journal russe. En 1960, l'entente franco-allemande est très mal perçue par l'URSS qui voit dans cette coopération le spectre du retour du nazisme en France.
"Sous la protection de l'allié - l'Axe Bonn-Paris". En juin 1963, l'hebdomadaire soviétique Krokodil condamne avec force la coopération franco-allemande, perçue par l'URSS comme le premier pas du réarmement de l'Allemagne.