En janvier 1963, Tony Benn, membre du parti travailliste anglais, s'exprime publiquement sur les risques encourus par le Royaume-Uni en cas d'adhésion trop rapide au Marché commun européen.
Le 28 janvier 1963, la réponse française à la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes ne laisse planer aucun doute quant à la position du général de Gaulle.
Le 6 mai 1966, lors du dixième congrès de l'Internationale socialiste à Stockholm, George Brown, ministre britannique des Affaires économiques, prononce un discours indiquant les conditions à remplir pour que le Royaume-Uni puisse adhérer à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 15 octobre 1966, Edward Heath, leader du parti conservateur britannique, prononce devant les membres de son parti réunis à Blackpool un discours soulignant l'importance pour le Royaume-Uni d'adhérer à la Communauté économique européenne (CEE).
En novembre 1966, l'Union nationale des agriculteurs britanniques examine les avantages et les inconvénients pour le monde agricole du pays d'une adhésion du Royaume-Uni au Marché commun européen.
Le 23 janvier 1967, Harold Wilson, Premier ministre britannique, défend la demande d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE) à la tribune de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe.
Le 22 janvier 1972, la délégation britannique signe à Bruxelles le traité d'adhésion aux Communautés européennes. De gauche à droite: Sir Alec Douglas-Home, ministre des Affaires étrangères, Edward Heath, Premier ministre, et Geoffrey Rippon, chancelier du Duché de Lancaster et chargé des négociations d'adhésion.
From the British demand for renegotiation to the referendum