Le 17 octobre 1989, à l'occasion de l'ouverture de la 40ème année académique du Collège d'Europe à Bruges, Jacques Delors, président de la Commission européenne, prononce un discours sur l'état de l'intégration économique des Douze et sur les nouveaux défis à relever, notamment dans le domaine monétaire.
Dans son éditorial du 1er février 1989, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe à Bruxelles, passe en revue les manoeuvres du Royaume-Uni pour empêcher la réalisation d'une union économique et monétaire (UEM) en Europe.
Le 18 avril 1990, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, présente la réalisation de l'Union économique et monétaire (UEM) comme le corrélat logique d'une union fédérale européenne.
En septembre 1992, Jean-Luc Gaffard, professeur d'économie à l'Université de Nice-Sophia Antipolis, met en garde les lecteurs du mensuel français Le Monde diplomatique contre les dangers économiques d'une monnaie unique européenne.
Le 5 décembre 1990, le Conseil des ministres français fait part de son soutien au projet d'Union économique et monétaire (UEM) et détaille les différentes étapes devant y mener.
Le 7 février 1992, les représentants des Douze signent à Maastricht le traité sur l'Union européenne. Entré en vigueur le 1er novembre 1993, il établit une Union économique et monétaire (UEM) comportant, à terme, une monnaie unique.
Le 13 décembre 1997, le quotidien français Libération commente l'attitude de Tony Blair, Premier ministre britannique, et le compromis passé, lors du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre, entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens en ce qui concerne les modalités de participation et de fonctionnement du Conseil de l'euro par rapport, notamment, au Conseil des ministres de l'Économie et des Finances (Ecofin).
Le 31 octobre 2003, commentant la nomination de Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France, à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), l'hebdomadaire français Le Point note les différences entre les objectifs monétaires et les moyens d'action de la BCE et de la Réserve fédérale américaine (FED).
Le 15 janvier 1999, Oskar Lafontaine, ministre social-démocrate allemand des Finances et son homologue socialiste français Dominique Strauss-Kahn, publient ensemble dans le quotidien français Le Monde une tribune dans laquelle ils décrivent les enjeux économiques qui accompagnent l'adoption de la monnaie unique suite au passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
En juillet 1997, Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du mensuel français Le Monde diplomatique dénonce l'influence dominante de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la Bundesbank sur l'Union européenne et son programme économique et monétaire.
Le 8 octobre 1997, Philippe Maystadt, vice-Premier ministre et ministre des Finances et du Commerce extérieur de la Belgique, prononce à Bruxelles devant les membres du Commissariat général à l'euro, chargé de préparer les administrations publiques et les acteurs économiques belges à la monnaie unique, un discours dans lequel il décrit les futures échéances dans la mise en oeuvre de l'Union économique et monétaire (UEM) et salue les efforts déjà réalisés dans le pays en prévision de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro.
Le 21 avril 1998, lors des débats à l'Assemblée nationale sur les recommandations de la Commission européenne relatives au passage à la monnaie unique, Lionel Jospin, Premier ministre français, commente le passage, à partir du 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et détaille les conditions posées par la France pour faire de l'adoption de l'euro un succès.
Le 28 mars 1998, un millier de membres de l'association "Bund Freier Buerger" défilent dans les rues de Francfort pour protester contre l'introduction de la nouvelle monnaie européenne, l'euro, qui sonne définitivement le glas du "deutschemark".
Le 23 avril 1998 au Bundestag, un groupe de députés issus du Partei des Demokratischen Sozialismus (PDS), emmenés ici par le leader protestataire Gregor Gisy, manifestent leur opposition à l'introduction en Allemagne de la monnaie unique.
Le 19 janvier 1999, le sénateur gaulliste et ancien ministre Charles Pasqua publie dans le quotidien français Le Monde une tribune dans laquelle il explique les raisons de son opposition à l'entrée de la France dans la zone euro.
Le 1er janvier 1999, jour de l'entrée en vigueur de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le quotidien français Le Monde décrit les hésitations, malgré leurs performances économiques, du Danemark, de la Finlande et de la Suède par rapport à l'adoption de la monnaie unique européenne, l'euro.
Le 19 septembre 2003, l'hebdomadaire français Le Point commente les raisons, notamment économiques, sociales et culturelles, qui expliquent le vote négatif des Suédois, par 56,1 % des voix, à l'issue du référendum organisé le 14 septembre sur l'adoption de la monnaie unique européenne.
En décembre 2001, quelques jours avant la mise en circulation de l'euro, le baron Alexandre Lamfalussy, ancien président de l'Institut monétaire européen (IME) et professeur émérite à l'Université catholique de Louvain (UCL), décrit dans les colonnes du mensuel Louvain les étapes successives et les difficultés dans la mise en oeuvre de l'Union économique et monétaire (UEM) en insistant, notamment, sur le rôle joué par l'IME.
Le 15 janvier 2002, commentant la mise en circulation le 1er janvier des pièces et des billets libellés en euros, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe avec satisfaction l'impact économique de la monnaie unique et souligne l'importance pour l'Union européenne de rééquilibrer l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 16 juin 2005, l'hebdomadaire français Le Point rend compte de la crise de confiance dont souffrent l'euro et la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) dans le climat de crise que traverse l'Union européenne suite, notamment, aux résultats négatifs des référendums organisés le 29 mai en France et le 1er juin aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.