Le lendemain de la signature, le 18 avril 1951 à Paris, du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le chancelier allemand Konrad Adenauer exprime dans une lettre adressée à Robert Schuman son espoir que le plan Schuman devienne le fondement de la réconciliation franco-allemande.
"Le Plan Schuman est à l'abri". Le 20 mai 1952, le caricaturiste Simon se félicite dans le quotidien socialiste luxembourgeois Tageblatt de l'engagement de Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, en faveur de la ratification du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le dimanche 16 avril 1950, Jean Monnet retrouve Paul Reuter et Etienne Hirsch à Montfort-l'Amaury, près de Paris. Ensemble, ils précisent l'idée d'un pool charbon-acier européen et rédigent un premier texte. Vingt-cinq ans plus tard, Jean Monnet se souvient avec précision de cette journée.
Le 9 mars 1953, lors d'une séance solennelle à la Maison de l'Europe à Strasbourg, Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée ad hoc, remet officiellement aux ministres des Affaires étrangères des six pays de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) le projet du traité de la Communauté politique européenne.
Photo de famille des signataires du Traité de Paris instaurant la CECA (Communauté européenne du Charbon et de l'Acier). De gauche à droite: Paul van Zeeland (B), Joseph Bech (L), Joseph Meurice (B), Carlo Sforza (I), Robert Schuman (F), Konrad Adenauer (BRD), Dirk Stikker (NL) et Johannes van den Brink (NL).
Le lendemain de la signature, le 18 avril 1951 à Paris, du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le chancelier allemand Konrad Adenauer exprime dans une lettre adressée à Robert Schuman son espoir que le plan Schuman devienne le fondement de la réconciliation franco-allemande.