Dans un article paru en avril 1975 dans la Revue du Marché commun, le juriste Michel Ayral examine l'évolution des fonctions dévolues à la présidence du Conseil des Communautés européennes, notamment la fonction de représentation de la Communauté et du Conseil ainsi que le pouvoir de direction des travaux du Conseil.

Dans un article paru en janvier 1984 dans la Revue du Marché commun, Jean-Louis Dewost, maître des requêtes au Conseil d'État français et directeur général au service juridique du Conseil des Communautés européennes, analyse le développement dans la pratique des responsabilités de la présidence du Conseil depuis le milieu des années 60 et constate un décalage entre ces responsabilités et les pouvoirs réels qui lui sont accordés par les textes.

Décision 95/2/CE, Euratom, CECA du Conseil, du 1er janvier 1995, portant fixation de l'ordre de l'exercice de la présidence du Conseil.

Décision 2002/105/CE, CECA, Euratom du Conseil, du 28 janvier 2002, relative à l'ordre de l'exercice de la présidence du Conseil.

Liste des présidents du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).

Schéma présentant les présidences tournantes du Conseil spécial de ministres de la CECA, y compris les noms et les fonctions des présidents en exercice.

Liste des présidences du Conseil en perspective historique (Conseil CEE, Conseil CEEA, Conseil des Communautés européennes et Conseil de l'Union européenne).

Schéma présentant les présidences tournantes du Conseil en perspective historique (Conseils CEE et CEEA, Conseil des Communautés européennes et Conseil de l'Union européenne), y compris les noms des présidents en exercice.

Lors des sessions du Conseil et de ses organes préparatoires, les délégations se déplacent tous les six mois, le 1er janvier et le 1er juillet, d'un siège vers la gauche conformément à l'ordre de rotation des présidences. Le schéma montre l'ordre de succession des présidences des Quinze, du 1er juillet 1998 au 31 décembre 2005, suite à la fin du deuxième "tour à douze" et avant le début du "tour à vingt-cinq".

Le 10 décembre 2002, la présidence danoise fait rapport au Conseil européen sur les différentes approches qui, dans la perspective de l’élargissement, découlent des discussions des délégations concernant la réforme de la présidence tournante du Conseil.

Dans cette interview, Jacques F. Poos, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, recense les avantages du principe de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

Dans cette interview, Jacques F. Poos, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, explique ce qu'est la troïka de l'Union européenne et commente ses fonctions.

Dans cette interview, Jacques Santer, ancien Premier ministre luxembourgeois, explique le rôle de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne ainsi que les avantages du principe de la rotation.

Dans cette interview, Norbert Schwaiger, ancien chef du service de presse du secrétariat général du Conseil de l'Union européenne, explique le rôle joué par la présidence dans l’organisation des travaux de l'institution. Il souligne en outre l’importance de la programmation pluriprésidentielle ainsi que de la consultation par la présidence de la Commission et du secrétariat général du Conseil.

Sièges réservés à la présidence du Conseil lors de la réunion de la formation Affaires générales et relations extérieures, le 12 juillet 2004 à Bruxelles. De g. à dr.: Tom de Bruijn, Représentant permanent des Pays Bas et président en exercice du Comité des représentants permanents (Coreper) 2ème partie, et Bernard Bot, ministre néerlandais des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil.

Pendant les réunions du Conseil, la présidence peut souvent compter sur les efforts de médiation de la Commission pour dégager un accord entre les membres du Conseil. Sur la photo, prise lors de la réunion du Conseil Affaires générales et relations extérieures du 20 mars 2006, Gregor Woschnagg, Représentant permanent de l’Autriche et président en exercice du Comité des représentants permanents (Coreper) 2ème partie, et Ursula Plassnik, Ministre autrichien des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil, s’entretiennent avec Margot Wallström, membre de la Commission européenne chargée des Relations institutionnelles et de la stratégie de communication.

Dans cette interview, António Vitorino, membre de la Commission européenne chargé de la justice et des affaires intérieures de 1999 à 2004 et conseiller spécial en 2007 de la présidence portugaise du Conseil de l’Union européenne, explique les avantages de la nouvelle programmation des activités du Conseil, basé sur un programme de 18 mois préparé par trois présidences successives.

Dans cette interview, António Vitorino, membre de la Commission européenne chargé de la justice et des affaires intérieures de 1999 à 2004 et conseiller spécial en 2007 de la présidence portugaise du Conseil de l’Union européenne, explique comment un pays de petite ou de moyenne dimension comme le Portugal se prépare à l’exercice d’une présidence semestrielle et souligne les bénéfices de l’expérience acquise et des contacts établis pendant cette période.

Dans cet extrait d’interview, Philippe de Schoutheete, représentant permanent de la Belgique auprès de l’Union européenne de 1987 à 1997 et conseiller spécial du commissaire européen Michel Barnier de 1999 à 2004, évoque la fonction de la présidence tournante du Conseil de l’Union, son évolution suite à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, et souligne notamment le rôle des petits pays, notamment de la Belgique, dans l’exercice de cette fonction.

Dans cet extrait d’interview, Mark Eyskens, Premier ministre de la Belgique en 1981 et ministre des Relations extérieures de 1989 à 1992, analyse la mise en place par le traité de Lisbonne de la fonction de président stable du Conseil européen et souligne les difficultés quant à la répartition des pouvoirs entre ce président et la présidence tournante du Conseil.

Allocution de Nicolas Hommel, secrétaire général du Conseil des Communautés européennes de 1973 à 1980, à l'occasion de la fin de la présidence allemande du Conseil, le 22 décembre 1978 à Bruxelles. Dans son discours d'hommage à Helmut Sigrist, représentant permanent de la République fédérale allemande et président sortant du Coreper, Nicolas Hommel analyse de façon critique les rapports de la présidence avec le secrétariat général dans l’organisation des travaux du Conseil.

Vue d'ensemble des sièges réservés à la présidence du Conseil lors de la réunion de la formation "Justice et affaires intérieures", le 29 avril 2004 à Luxembourg. Pendant la réunion, le président en exercice du Conseil et le président en exercice du Comité des représentants permanents (Coreper) 2ème partie sont assistés par le secrétariat général et son service juridique.

Pendant les réunions, la présidence est assistée par le secrétariat général du Conseil. Sur la photo, prise lors de la réunion du Conseil "Affaires générales et relations extérieures" du 17 juillet 2006, Eikka Kosonen, Représentant permanent finlandais et président en exercice du Comité des représentants permanents (Coreper) 2ème partie, et Erkki Tuomioja, ministre finlandais des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil, s’entretiennent avec Pierre de Boissieu, secrétaire général adjoint du Conseil.

Dans cette interview, André Dubois, ancien directeur de la politique commerciale du Conseil des Communautés européennes, explique le travail du secrétariat général du Conseil pour assurer la continuité entre les présidences successives du Conseil. Il insiste également sur la nécessité d’une collaboration étroite entre le secrétariat général et la Commission.