Rosa Maria Lastra fait une analyse du partage des compétences entre la Banque centrale européenne et les Banques centrales nationales. Tandis que la responsabilité concernant la politique monétaire a été transférée au niveau supranational, les compétences en matière de politique de change, de contrôle prudentiel et de gestion de crises relèvent du niveau national.
Version consolidée du règlement (CE) n° 2531/98 du Conseil, du 23 novembre 1998, concernant l'application de réserves obligatoires par la Banque centrale européenne, intégrant les modifications apportées par le règlement (CE) n° 134/2002 du Conseil du 22 janvier 2002.
Décision de la Banque centrale européenne, du 1er décembre 1998, concernant l'accomplissement par la Banque centrale européenne de certaines fonctions relatives au soutien financier à moyen terme des balances des paiements des États membres.
Décision n° 11875-(99/1) du Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), du 21 décembre 1998, sur le statut d’observateur de la Banque centrale européenne.
A la fin de l'été 1998, la BCE fixe les procédures organisant ses relations avec le secteur financier des onze États appartenant à la zone euro. Trois de ses décisions sont ici évoquées et illustrent certains des pouvoirs dont dispose la BCE.
Résolution du Parlement européen qui, dans le contexte de l'élargissement, analyse les conséquences d'une révision de l'architecture institutionnelle de l'Union européenne sur les institutions de l'UEM. Elle illustre la question des relations entre la BCE et les autres institutions et, notamment, le débat entre indépendance et responsabilité démocratique de la BCE.
Exemple d'avis émis par la Banque centrale européenne (BCE). En vertu de l'article 105, paragraphe 4, premier tiret, du traité CE, la BCE est consultée sur tout acte communautaire proposé dans les domaines relevant de sa compétence. Ainsi, d'après l'article 105, paragraphe 5, du traité CE, "le SEBC contribue à la bonne conduite des politiques menées par les autorités compétentes en ce qui concerne le contrôle prudentiel des établissements de crédit et la stabilité du système financier".
Extrait de l'entretien avec l'ancien gouverneur de la Banque centrale allemande, Karl Otto Pöhl, paru dans l'hebdomadaire Der Spiegel le 29 octobre 2001. Pöhl se prononce sur la politique de la Banque centrale européenne (BCE) en matière de taux et sur la possibilité d'effectuer une interprétation plus extensive de l'article 2 des Statuts de la Banque.
Dans cet article du quotidien belge Le Soir, on retrouve les arguments des défenseurs et des détracteurs de la politique monétaire poursuivie par la Banque centrale européenne afin d'atteindre son objectif: maintenir la stabilité des prix.
Face aux critiques à l'égard du président de la Banque centrale européenne (BCE) pour son refus persistant de baisser les taux d'intérêt, le quotidien La Libre Belgique aborde la question des limites de la politique monétaire dans une situation de récession économique.
Dans un entretien accordé au quotidien Le Figaro, Otmar Issing, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), défend la politique monétaire de l'institution. L'objectif de la BCE de maintenir la stabilité des prix constituerait à moyen terme la principale contribution de la politique monétaire à la croissance économique. Partant de la conviction qu'à long terme il n'existe pas une conciliation optimale entre les deux facteurs, Otmar Issing ne voit pas de raison pour que la BCE fasse dépendre son mandat de la situation conjoncturelle.
Paru dans le quotidien français Le Monde le 11 mai 2003, l’article commente l’adoption par la Banque centrale européenne d’une série de mesures destinées à assouplir la politique de stabilité des prix et à tenir davantage compte de la croissance.
Le 30 novembre 2001, Christa Randzio-Plath, présidente de la commission économique et monétaire du Parlement européen, décrit les compétences du Parlement européen (PE) concernant le contrôle des activités de la Banque centrale européenne (BCE).
L'euro est l'unité de compte de la Banque centrale européenne (BCE) et des banques centrales des États membres participants. Le Règlement (CE) n° 974/98 du Conseil, du 3 mai 1998, concernant l'introduction de l'euro, établit qu'à partir du 1er janvier 2002, la BCE et les banques centrales des États membres participants mettent en circulation des billets et des pièces libellés en euros. Ils deviennent les seuls à avoir cours légal dans tous ces États membres au plus tard six mois après l'expiration de la période transitoire.
Décision BCE/1998/6 de la Banque centrale européenne, du 7 juillet 1998, concernant les valeurs unitaires, les spécifications, la reproduction, l'échange et le retrait des billets en euros.
Signature de la proposition de la Commission européenne sur les parités définitives de l'euro, au bâtiment Breydel de la Commission, suivie d'une conférence de presse commune Commission-Conseil, au bâtiment Justus Lipsius du Conseil, sur la fixation des taux de conversion entre l'euro et les monnaies des États membres de la zone euro. Présentant les documents de la proposition: à gauche, Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission chargé des affaires économiques, financières et monétaires; à droite, Jacques Santer, président de la Commission.
Le 31 décembre 1998, le Conseil, statuant à l'unanimité des États membres ne faisant pas l'objet d'une dérogation, sur proposition de la Commission et après consultation de la Banque centrale européenne, adopte les taux de conversion irrévocables pour l'euro, applicables à compter du 1er janvier 1999.
Règlement (CE) n° 2866/98 du Conseil du 31 décembre 1998 concernant les taux de conversion entre l'euro et les monnaies des États membres adoptant l'euro.
En 1998, le caricaturiste Fritz Behrendt représente Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne, jouant la carte de l’euro comme un nouvel atout dans le jeu des monnaies européennes.
Poster d'information de la Commission européenne en vue du passage à l'euro. On y retrouve les taux de conversion des onze pays participant à la zone euro, de même que les photos des sept billets et des huit pièces euro, y compris les diverses faces nationales des pièces.
Poster du "Euro changeover Board of Ireland" [Comité de l'Irlande sur le passage à l'euro] contenant un tableau des taux de conversion entre la livre irlandaise et l'euro.
Après l'effondrement du système de Bretton Woods, l'auteur attire l'attention sur l'urgence d'instaurer un système monétaire européen conduisant à terme à la mise en place d'une monnaie unique et d'un organisme européen chargé de la coordination des politiques monétaires.
Quelques semaines avant la mise en circulation des pièces et des billets en euros le 1er janvier 2002, Helmut Kohl, chancelier allemand de 1982 à 1998, se prononce sur la portée historique de l'évènement et le long chemin parcouru pour atteindre un but fondamental dans l'unification européenne.
Du 19 au 22 décembre 2001, la Commission européenne a organisé au Parc du Cinquantenaire, à Bruxelles, l'exposition "Euro-village" portant sur les campagnes d'information sur l'euro. Elle rassemblait les unités d'information mobiles sur la monnaie unique qui ont voyagé de 1999 à 2001 dans les pays de la zone euro. Le 20 décembre 2001, quelques jours avant la mise en circulation des pièces et des billets en euros, les commissaires visitent l'exposition.
Le 21 décembre 2001, la campagne de promotion de la monnaie unique "Thalys, l'euro en mouvement" est lancée par la Commission européenne. Jusqu'au 4 février 2002, le Thalys euro parcourt la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne, couvert de visuels de pièces euro collées sur un pelliculage bleu. Les pièces représentent les notes d'un extrait de la partition musicale de l'hymne à la joie de la 9ème symphonie de Beethoven. Sur la photo, les commissaires Pascal Lamy et Pedro Solbes Mira.
Le 31 décembre 2001, Romano Prodi, président de la Commission européenne, et Pedro Solbes, commissaire chargé des affaires économiques et monétaires, participent à l'"inauguration" du drap aux couleurs de l'euro qui recouvre le bâtiment Charlemagne de la Commission à Bruxelles.
Le 1er janvier 2002, les douze pays membres de la zone euro célèbrent l'arrivée de leur nouvelle monnaie. Les dirigeants politiques sont présents pour fêter, dans chaque capitale, l'événement.
Le président de la Commission européenne Romano Prodi, le commissaire Franz Fischler et le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel à Vienne, la nuit du 31 décembre 2001.
À la veille de la mise en circulation des billets et des pièces en euros, le 1er janvier 2002, l'auteur de l'article retrace l'histoire de la naissance de la monnaie unique.
Entretien avec Guy Quaden, gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB), un an après l'introduction de l'euro. Guy Quaden fait le bilan de la première année de cohabitation de la population avec la monnaie unique et explique la politique de la Banque centrale européenne (BCE).
Dans son éditorial du 10 mai 2003, le quotidien français Le Monde s’inquiète des effets négatifs pour l’économie d’un euro trop fort face au dollar et rappelle aux autorités politiques leur part de responsabilité, à côté de celle de la Banque centrale européenne (BCE), dans la direction de la politique monétaire.
Deux jours après le référendum sur l’adhésion à la monnaie unique organisé en Suède le 14 septembre 2003, qui donne la victoire aux partisans du non, le quotidien français Le Monde demande à cinq spécialistes leur avis sur l’euro.
Le 9 janvier 2004, l'hebdomadaire français Le Point s'inquiète des conséquences économiques de la hausse continue de l'euro par rapport au dollar et fustige l'inertie de la Banque centrale européenne (BCE) et des ministres des Finances des douze pays de la zone euro dans le climat de concurrence commerciale au niveau mondial.
Le 16 janvier 2004, l'hebdomadaire français Le Point examine les causes et les conséquences de la montée du cours de l'euro par rapport au dollar et stigmatise la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) en avançant des pistes de solution pour surmonter ces tensions monétaires.
Dans le quotidien luxembourgeois Tageblatt du 24 mars 2007, Yves Mersch, président de la Banque centrale du Luxembourg, explique comment, selon lui, l’euro contribue de manière tangible à l'intégration européenne.