Le 2 mai 1968, le secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) communique le texte de la réponse du Conseil à la recommandation 164 de l'Assemblée de l'UEO sur les responsabilités politiques des pays de l'UEO hors d'Europe. Le Conseil y détaille les activités et consultations, notamment sur le Moyen-Orient, l'Afrique, les relations Est-Ouest ou l'action des pays non-alignés. Ces consultations et échanges d'informations sur la situation internationale révèlent l'existence d'une approche commune sur plusieurs aspects des questions étudiées. Ainsi, bien que l'évolution de la construction européenne puisse mener les États à une collaboration politique plus poussée, le Conseil insiste sur l'importance de poursuivre les échanges de vues sur de tels dossiers.
Le 14 juillet 1960, le Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique sa réponse définitive à la recommandation 40 de l’Assemblée sur l'état de la sécurité européenne. Le Conseil apprécie l'attention que la Commission des questions de défense et des armements de l'Assemblée a apporté à l'étude des problèmes de défense des pays membres de l'UEO. Le Conseil ne peut cependant accepter la thèse de l'Assemblée selon laquelle l'état d'équilibre nucléaire fait naître la menace d'une guerre limitée en Europe, puisque la doctrine de l'OTAN exclut une telle guerre. Elle prévoit notamment que le bouclier de l'Alliance doit être suffisamment fort pour décourager toute agression mineure. De plus, le Conseil ne peut accepter la recommandation de l'Assemblée concernant l'adoption d'une politique régionale en matière de sécurité européenne dans le cadre de l'Alliance atlantique, car il est convaincu que la défense collective de l'Europe et de l'Amérique du Nord doit reposer sur cette organisation. En effet, il ne peut pas admettre qu'en cas d'attaque sur l'un des membres de l'OTAN, les autres États pourraient ne pas apporter leur appui total. En outre, le Conseil juge inacceptable la création d'une force nucléaire stratégique européenne commune sous le contrôle de l'UEO. Pour ce qui est de la coopération dans le domaine de la production des armements, le Conseil explique que l'expérience a démontré qu'il n'est guère possible d'établir un plan général de production en commun d'armements.
Dans une note du 6 juin 1956, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) diffuse le projet de réponse du Conseil de l’UEO au rapport préliminaire de la Commission des questions de défense et des armements de l’Assemblée. Le Conseil estime important de faire un bref rappel de l’évolution du problème de la défense commune de l’Europe occidentale avant de répondre aux questions supplémentaires afin que l’Assemblée puisse comprendre clairement la division des tâches entre l’UEO et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). L’UEO ne devrait être vue que comme la dépositaire de l’engagement d’assistance mutuelle inscrit dans l’article V du traité de Bruxelles modifié et la gardienne de la procédure énoncée dans l’article VIII. En conséquence, le Conseil ne peut répondre aux questions touchant au maintien et à la défense de la paix en Europe occidentale qui sont du ressort de l’OTAN. Néanmoins, le Conseil est compétent pour répondre aux diverses questions ayant trait à ses organes subsidiaires, le Comité permanent des armements (CPA) et l’Agence pour le contrôle des armements (ACA).
Le 12 septembre 1952, le quotidien français Le Monde commente la nomination de Paul-Henri Spaak à la présidence de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier à Strasbourg.
Le 8 février 1977, le Secrétariat général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique un projet de réponse, préparé par la délégation française, à la recommandation 296 de l’Assemblée sur la politique de l'Europe occidentale devant les problèmes méditerranéens. Le projet de réponse détaille la position du Conseil de l’UEO face à la situation en Méditerranée orientale et souligne que l'organisation de la défense de cette région est assurée par l'Alliance atlantique. L'établissement d'un programme visant à renforcer la participation européenne à la défense commune en Méditerranée orientale n'est que peu conforme aux missions du Conseil de l'UEO.
Le 14 juin 1977, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique la réponse du Conseil de l’UEO à la recommandation 292 de l’Assemblée sur la mission de l'Alliance atlantique dans le monde d'aujourd'hui. Malgré la crise économique qui touche le monde occidental, le Conseil souligne la vigilance qui doit être apportée au maintien de l’équilibre et de la stabilité en Europe, rappelant l'importance de l'acte final d'Helsinki et le rôle essentiel d’une défense commune efficace face à la menace croissante du pacte de Varsovie. Le Conseil évoque notamment l’action des pays membres de l’UEO au sein des diverses instances internationales (CSCE, OTAN…) dans les questions touchant à la fois au désarmement, à la défense, à la promotion de la démocratie parlementaire et au respect des droits de l’homme.
Le 5 février 1982, le secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) transmet un projet de réponse préparé par la délégation française à la recommandation 374 de l'Assemblée de l'UEO sur le nouvel examen des dangers courus par la paix du monde et la sécurité de l'Occident. Le Conseil de l'UEO souligne qu'il porte une attention toute particulière à l'évolution des relations Est/Ouest et que les pays membres de l'UEO sont favorables à tous les mécanismes de concertation politique permettant de parvenir à une appréciation commune des situations de crise mettant en danger la paix internationale. En effet, le Conseil estime qu'il est impossible de dissocier la sécurité des territoires couverts par le traité de Washington de celles des autres parties du monde. La réponse finale du Conseil reprend intégralement le texte de la proposition française (C (82) 46).
En 1953, trois groupes politiques se constituent au sein de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier: le Groupe démocrate-chrétien, le Groupe socialiste et le Groupe des libéraux.
Déclaration de constitution du groupe politique démocrate-chrétien au sein de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, datée du 23 juin 1953.