Le 3 décembre 1959, l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte la recommandation 40 sur l'état de la sécurité en Europe, demandant notamment au Conseil de l’UEO de fonder la politique régionale en matière de sécurité européenne dans le cadre de l'Alliance atlantique sur deux facteurs: la création d'une force nucléaire stratégique européenne commune ainsi que l'amélioration des forces terrestres, navales, aériennes tactiques et de défense aérienne en Europe. L'Assemblée fait en outre des recommandations sur la standardisation et l'utilisation rationnelle des moyens de défense aériens.
Le 21 novembre 1978, l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte la recommandation 324 sur la limitation des armes stratégiques, demandant notamment au Conseil de l’UEO d'entreprendre une action concertée en vue d'élaborer une politique de défense commune fondée sur la dissuasion nucléaire et de veiller à un effort coordonné afin de rétablir l'équilibre réel des forces de l'Alliance atlantique avec celles du pacte de Varsovie. L'Assemblée demande à ce que le Conseil de l'Atlantique Nord se saisisse de tous les aspects des pourparlers sur la limitation des armes stratégiques.
Le 29 avril 1981, le secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) communique le texte de la réponse du Conseil à la recommandation 363 de l'Assemblée sur l'énergie et la sécurité. Le Conseil partage les points de vue et les préoccupations exprimées par l’Assemblée. Les pays membres sont pleinement conscients des obstacles qui affectent le développement d’une politique énergétique commune à tous le pays occidentaux et ont défini les grandes lignes d’une politique énergétique pour la décennie allant jusqu’à 1990. Ils reconnaissent notamment la nécessité d’avancer dans la voie de l’autosuffisance énergétique par une réduction de la dépendance à l’égard des importations de pétrole et le développement d’autres sources d’énergies.
En plein choc pétrolier, l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) adopte une recommandation sur le problème de l’énergie et du pétrole. L’Europe de l’Ouest, qui ne dispose pas des ressources énergétiques indispensables à son activité économique et à sa sécurité doit, par exemple, recourir pour son ravitaillement en produits pétroliers à d’abondantes importations, dont une grande partie provient des pays du Proche- et du Moyen-Orient. Le texte recommande notamment au Conseil de l’UEO, d’étudier les moyens pour faire face aux restrictions d'approvisionnement de pétrole et de promouvoir une politique commune de l’énergie en Europe, fondée sur des impératifs de sécurité.
Le 2 juillet 1957, le Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) se réunit pour répondre aux questions avancées par le Comité de défense de l’Assemblée. L’ambassadeur français Jean Chauvel admet que, sauf un changement de la division des tâches, le Conseil n’est pas en mesure de répondre aux questions de stratégie générale car, depuis 1950, l’UEO n'est plus responsable ni de la planification de la politique de défense ni de l’organisation de la défense commune, car elles ont été transférées à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). La meilleure façon d'agir étant de gérer les différentes questions dans le cadre le plus approprié. Le président du Conseil Louis Goffin ajoute, d’une part, que cela implique également que le Conseil n’est pas informé de la mise en œuvre des obligations de défense pour chaque État membre, ne pouvant donc pas donner d’informations à l’Assemblée et, d’autre part, que l’OTAN n'est pas soumise à un contrôle parlementaire. Les autres questions sont focalisées sur la réorganisation des forces terrestres des États membres pour la sécurité en Europe occidentale et «l’horizon stratégique britannique».
Le 22 octobre 1999, le quotidien suisse "Neue Züricher Zeitung" relate les critiques de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à l'encontre du projet de défense commune élaboré par les chefs d'États ou de gouvernements de l’Union européenne.
Le 26 juin 1956, a lieu la réunion commune entre le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et la Commission des questions de défense de l'Assemblée. Le premier point évoqué concerne les divergences de vues quant aux pouvoirs de l'Assemblée, voire du Conseil. Un membre britannique de la Commission, Sir James Hutchison, évoque des bases légales pour justifier le fait que l'Assemblée a besoin de renseignements suffisants pour remplir ses fonctions d'information. En outre, il souligne que la défense de l'Occident est indivisible et, en ce sens, il est légitime de demander des renseignements à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Le parlementaire britannique Wynn Hugh-Jones rejoint James Hutchison et précise que si les difficultés viennent des objections d'États membres qui ne font pas partie de l'UEO il faudrait revoir l'ensemble du système, voire dissoudre l'Assemblée. Sir Harold Caccia répond finalement qu'il ne s'agit pas de bonne ou de mauvaise volonté de la part du Conseil. La question est de savoir quel est le vrai rôle de l'UEO. La seconde partie de la séance est consacrée aux réponses aux questions de la commission.
Déclaration commune du 4 mars 1975 par laquelle il est institué une procédure de concertation entre le Parlement et le Conseil applicable pour les actes qui ont des implications financières notables.
Le 27 septembre 1965, le secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) communique un projet de réponse établi par la délégation britannique concernant la recommandation de l'Assemblée de l'UEO sur la production en commun des armements. Le Conseil estime que la collaboration industrielle doit être encouragée et favorisée chaque fois qu'il est possible. La mise en place d'un système de compensation financière permettant d'indemniser les pays ou les industries qui pourraient être lésés par le choix d'une arme commune, est jugé impraticable et il convient d'éviter de telles situations
Le 19 février 1974, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique le projet de réponse, préparé par la délégation française au sein du Conseil de l’UEO, à la recommandation 241 de l’Assemblée sur le problème de l’énergie et du pétrole, repris en général dans la réponse finale C(74)63. Face à la crise pétrolière qui touche de nombreux pays occidentaux, le Conseil se déclare conscient du lien qui existe entre la sécurité de l'approvisionnement énergétique de l’Europe et sa politique de défense. Le document insiste sur le fait que des travaux sont en cours au sein de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et des Communautés européennes (CE) relatifs à la question pétrolière et aux enjeux d’une politique commune de l’énergie.