Allocution de Walter Hallstein, Président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), devant le British Institute of International and Comparative Law à Londres le 25 mars 1965. Dans son exposé, Hallstein passe en revue les compétences de la Commission dans le cadre du Traité CEE pour s'étendre sur le sujet de la Commission en tant que nouveau facteur de la vie internationale.

Résumé de la conférence d'Étienne Davignon, membre de la Commission européenne de 1977 à 1985, devant l'Institut Royal des Relations Internationales (IRRI), le 11 septembre 1979 à Bruxelles, sur le thème du rôle de la Commission dans le contexte du renforcement de la Communauté européenne.

Le 12 janvier 1981, Gaston Thorn prononce son premier discours devant le Parlement européen en qualité de nouveau président de la Commission. Thorn insiste sur la volonté de la Commission, en tant que gardienne des traités, d'assumer les responsabilités "qui sont les siennes". Il tient à décliner la responsabilité, souvent imputée à la Commission, pour des affaires relevant de la compétence des gouvernements des États membres. Afin d'éviter ce genre de malentendus, Thorn demande au Parlement européen l'établissement d'une relation interinstitutionnelle de confiance et de coopération.

À l'heure où les chefs d'État et de gouvernement des Communautés européennes donnent leur accord à la nomination de Jacques Delors comme président de la Commission européenne, une émission radiodiffusée sur RTL rappelle le rôle fondamental de la Commission en tant que rouage clé du mécanisme institutionnel communautaire.

Journaliste à RTL, Olivier Mazerolle profite de la venue de Jacques Delors, nouveau président de la Commission des Communautés européennes, pour rappeler à ses auditeurs les fonctions dévolues à cette institution.

Le 5 décembre 2002, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung décrit le rôle de la Commission européenne au sein du triangle institutionnel Commission-Conseil-Parlement et souligne que dans le cadre du débat sur la réforme des institutions, la Commission n'a aucune raison de voir son influence menacée par l'instauration d'un président de l'Union européenne. Une tête visible à la présidence de chaque institution rendrait les responsabilités plus claires.

Dans cette interview, António Vitorino, membre de la Commission européenne chargé de la justice et des affaires intérieures de 1999 à 2004, explique le rôle fondamental de la Commission en tant que moteur de l'intégration européenne et défenseur de l'intérêt général, au-delà des intérêts et des systèmes juridiques particuliers des États membres.

Dans cette interview, Étienne Davignon, membre de la Commission européenne de 1977 à 1985, souligne le rôle politique de la Commission comme étant l’institution apte à définir des objectifs communs et à défendre l'intérêt général communautaire.