Pendant les deux premières années, le Conseil spécial de ministres de la CECA tient des sessions dans la salle des mariages de l'Hôtel de ville de Luxembourg, dont la session inaugurale le 8 septembre 1952.
Évolution du nombre de jours de réunion du Conseil depuis 1958, au niveau ministériel, au niveau des ambassadeurs et des délégués des ministres ainsi qu'au niveau des comités et des groupes de travail.
Cette communication à la presse, diffusée le 17 avril 1997 à l'occasion de la 2000ème session du Conseil de l'Union européenne les 21 et 22 avril 1997 à Luxembourg, passe en revue les dates, les événements et les chiffres clés qui ont marqué l'évolution de l'institution, et en particulier son fonctionnement, pendant trente ans.
Ce panneau, situé dans le hall de l'entrée principale du bâtiment Justus Lipsius à Bruxelles, affiche les réunions du Conseil et de ses organes préparatoires pour la journée du 9 février 2004.
Le 14 janvier 1962, au terme de 140 heures de négociations, le premier "marathon agricole" européen aboutit à la décision du Conseil des ministres des Six de passer à la deuxième étape de la période transitoire mais aussi d'organiser des marchés agricoles communs par produit, d'appliquer des règles spécifiques de concurrence et de créer un Fonds européen d'orientation et de garantie agricoles (FEOGA).
Dans cette interview, Charles Rutten, ancien représentant permanent des Pays-Bas auprès des Communautés européennes, explique comment et dans quel but les marathons agricoles se sont progressivement développés au sein du Conseil comme méthode de négociation.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargée de la consommation (1983-1984), se souvient de la mise en place du Conseil «marché intérieur» qu’elle a notamment présidé durant le premier semestre 1984.
Le 15 février 1971, des agriculteurs mécontents font irruption dans la salle de réunion du Conseil des ministres de l'Agriculture pour manifester leur opposition aux projets de réforme de la politique agricole commune (PAC).
Lors des sessions du Conseil et de ses organes préparatoires, les délégations se déplacent tous les six mois, le 1er janvier et le 1er juillet, d’un siège vers la gauche conformément à l’ordre de rotation des présidences. Le schéma montre l’ordre de succession des présidences des Quinze, du 1er juillet 1998 au 31 décembre 2005, suite à la fin du deuxième "tour à douze" et avant le début du "tour à vingt-cinq".
Dans ses mémoires, Paul-Henri Spaak retrace la crise de la chaise vide qui débuta le 30 juin 1965 et s'acheva par le compromis de Luxembourg le 29 janvier 1966.
Le "compromis de Luxembourg" du 29 janvier 1966 met fin à la pratique de la politique dite "de la chaise vide" par la France. De 1966 à 1985, le compromis de Luxembourg est invoqué par les États membres pour faire de l'unanimité la procédure de délibération au sein du Conseil.
Dans cette interview, Charles Rutten, ancien représentant permanent des Pays-Bas auprès des Communautés européennes, évoque l'épisode de la crise de la chaise vide au Conseil et son dénouement par le compromis de Luxembourg.
La décision du Conseil, du 29 mars 1994, concernant la prise de décision par le Conseil à la majorité qualifiée, reprend le "compromis de Ioannina". Par ce compromis, lorsque des membres du Conseil, représentant un nombre de voix très proche de la minorité de blocage, s’opposent à la prise d'une décision à la majorité qualifiée, le Conseil fait tout ce qui est en son pouvoir pour aboutir, dans un délai raisonnable, à une solution satisfaisante qui puisse être adoptée sur une base d’accord plus large.
Dans un article paru en juillet 1984 dans la Revue du Marché commun, Xavier Deniau, maître des requêtes au Conseil d’État français et député à l’Assemblée nationale, compare les règles de vote au sein du Conseil des Communautés européennes, telles que prévues par les traités, avec la pratique institutionnelle qui se développe depuis 1958. Il examine notamment les conséquences du compromis de Luxembourg du 29 janvier 1966 et observe l’importance de la décision majoritaire du 18 mai 1982.
Déclaration des représentants des douze États membres de l'Union européenne, réunis en conférence intergouvernementale à Ioannina le 30 mars 1994, suite à l'adoption la veille par le Conseil de la décision concernant la prise de décision à la majorité qualifiée.
Le 30 mars 1994, la Commission européenne diffuse un communiqué de presse sur l'adoption, par les représentants des douze États membres de l'Union européenne, de la déclaration sur le "compromis de Ioannina", suite à la réunion informelle du Conseil des 26 et 27 mars 1994.
En novembre 1994, dans la perspective de la Conférence intergouvernementale de 1996, Daniel Vignes, rédacteur en chef de la Revue du Marché commun et de l’Union européenne, porte un regard critique sur le compromis de Ioannina qui, selon lui, déforme l’équilibre de la prise des décisions conçu par Paul-Henri Spaak et fait perdre du poids au couple franco-allemand.
Décision du Conseil, du 1er janvier 1995, portant modification de la décision du Conseil, du 29 mars 1994, concernant la prise de décision à la majorité qualifiée.
Dans un article publié en 1995 dans la Revue du Marché unique européen, Martin Bangemann, membre de la Commission européenne, défend la généralisation du vote majoritaire au sein du Conseil afin d'accroître l'efficacité de l'Union.
Extrait du rapport de la présidence sur l'état des travaux de la conférence intergouvernementale (CIG), établi lors du Conseil européen de Florence des 21 et 22 juin 1996, portant sur la question de l'extension du vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil. Le but du rapport est de donner une vue d'ensemble des travaux effectués et d'indiquer les tendances qui se dégagent à l'égard des questions politiques essentielles en vue de la phase suivante de la CIG.
Dans ce discours du 14 mars 2000, Michel Barnier, membre de la Commission européenne, en précisant quel est le but de la contribution complémentaire de la Commission à son avis du 26 janvier 2000 sur l'extension du vote à la majorité qualifiée, apporte des éclaircissements à propos des critères qui régissent le passage à la majorité qualifiée dans des domaines sensibles comme la fiscalité et la sécurité sociale, et lève la confusion entre "transfert de compétences" et "changement de mode de décision".
Tableau sur l'évolution du vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil de l'Union européenne depuis l'entrée en vigueur, le 1er janvier 1958, du traité instituant la Communauté économique européenne.
Paru dans le quotidien espagnol El País lors de la Conférence intergouvernementale d’Amsterdam des 16 et 17 juin 1997, l’article retrace l’évolution du système de la pondération des voix au sein du Conseil depuis la fondation des Communautés européennes, et résume les polémiques autour de sa réforme.
La perspective d'un élargissement de l'Union européenne aux pays d’Europe centrale et orientale ainsi qu'à Malte et Chypre appelle d'importantes réformes institutionnelles. Dans son édition du 15 février 2000, le journal français Libération évoque notamment deux grands thèmes de la conférence intergouvernementale appelée à se pencher sur cette problématique: l'extension du vote à la majorité qualifiée et la pondération des voix au sein du Conseil de l'Union européenne.
L’auteur de l’article, paru le 20 janvier 2004 dans le quotidien français Le Monde, explique les raisons historiques pour le façonnement du système de pondération des voix au Conseil, ainsi que les difficultés pour parvenir à l’introduction d’un critère objectif tel que celui de la démographie.
Le 27 mars 2006, le Conseil adopte à la majorité qualifiée la directive modifiant la directive 1999/62/CE relative à la taxation des poids lourds pour l’utilisation de certaines infrastructures (Eurovignette), approuvant tous les amendements votés par le Parlement européen en deuxième lecture. Les délégations portugaise et maltaise votent contre, tandis que les délégations estonienne, finlandaise et grecque s’abstiennent.
Le 24 juillet 2004, le Conseil arrête sans débat à la majorité qualifiée une position commune sur un projet de directive relative aux services dans le marché intérieur. Les délégations belge et lituanienne s’abstiennent. Cette position commune est transmise au Parlement européen afin qu'il rende son avis en deuxième lecture, conformément à la procédure de codécision.