Dans un article paru en juin 1972 dans le mensuel 30 jours d'Europe, Ferdinando Riccardi, journaliste à l’Agence Europe, défend, face à la méfiance de certains, l’opportunité des Conférences européennes au sommet. Selon lui, seul le «sommet», en tant qu’instance non communautaire et grâce à l’absence de bornes dont il bénéficie, peut élargir les pouvoirs, les responsabilités et le champ d’activité de la Communauté et définir ainsi les orientations futures de l'intégration européenne.
Dans un article paru en novembre 1972 dans le mensuel 30 jours d'Europe, Emanuele Gazzo, directeur de l’Agence Europe, analyse les grandes orientations qui se dégagent des conclusions du sommet de Paris des 19 et 20 octobre 1972. Selon lui, le sommet, en définissant les objectifs d’avenir, pourrait constituer le point de départ pour la transformation de la Communauté en Union européenne.
Dans cette contribution publiée en 1988, Wolfgang Wessels, directeur de l’Institut für Europäische Politik de Bonn et chef du département d’Études politiques et administratives du Collège d’Europe à Bruges, analyse l’évolution des rôles et des activités du Conseil européen douze ans après sa naissance en 1974 et examine les conséquences de sa création pour l’équilibre institutionnel de la Communauté.
Lettre du 21 janvier 1977 de Valéry Giscard d'Estaing, Président de la République française, aux chefs de gouvernement des neuf États membres des Communautés européennes, leur présentant des suggestions afin d'améliorer le fonctionnement du Conseil européen.
Extrait des Conclusions de la Présidence du Conseil européen réuni à Göteborg (Suède) en juin 2001 comme exemple pour illustrer le rôle du Conseil européen dans la définition des grandes orientations des politiques économiques. Le Conseil européen accueille avec satisfaction les grandes orientations des politiques économiques et recommande qu'elles soient adoptées par le Conseil de l'Union européenne.
Le Conseil européen réuni à Cologne les 3 et 4 juin 1999 a adopté une première stratégie commune. Celle-ci constitue la première application de cet instrument créé par l'article 13 du traité sur l'Union européenne.
Après la réforme d'Amsterdam, le Traité CE contient un nouvel article 128 en matière d'emploi, qui accorde une nouvelle tâche au Conseil européen dans ce domaine: l'adoption annuelle des conclusions sur la situation de l'emploi, sur la base d'un rapport annuel conjoint du Conseil et de la Commission. Le Conseil européen extraordinaire de Luxembourg sur l'emploi a décidé l'application anticipée des dispositions dudit article 128 dès 1998, avant l'entrée en vigueur du Traité d'Amsterdam.
Schéma montrant l'interaction entre les différentes institutions européennes dans les domaines visés par la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), suite à l'entrée en vigueur le 1er novembre 1993 du traité sur l'Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992.
Schéma montrant l'interaction entre les différentes institutions européennes dans les domaines visés par la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), suite à l'entrée en vigueur le 1er mai 1999 du traité d'Amsterdam, signé le 2 octobre 1997.
Schéma montrant l'interaction entre les différentes institutions européennes dans les domaines visés par la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), suite à l'entrée en vigueur le 1er février 2003 du Traité de Nice, signé le 26 février 2001.
Dans cette interview, Norbert Schwaiger, ancien chef du service de presse du secrétariat général du Conseil de l'Union européenne, commente le rôle d'impulsion et d'orientation du Conseil européen. Il rappelle en outre son action éventuelle comme instance d'appel qui décide en dernier lieu des questions politiques importantes.