"- Quelle chance d'être né du bon côté de l'avenir. - et du passé..." Le caricaturiste espagnol Máximo porte un regard positif sur l'Europe et les européens.
A l'occasion de la conférence européenne de la culture organisée du 8 au 12 décembre 1949 à Lausanne, Carlo Schmid, vice-président de la commission du Conseil parlementaire allemand, prononce une allocution dans laquelle il s'interroge sur la nature profonde de l'Europe et tente de donner une réponse à ce qui caractérise l'"Homme européen".
Le 9 mai 1948, lors de la séance plénière du comité culturel du congrès européen de La Haye, le publiciste suisse Denis de Rougemont, rapporteur du comité, insiste sur l'importance de la dimension culturelle de l'unification européenne.
Dans ses Mémoires, James F. Byrnes, ancien secrétaire d'État américain, se rappelle des difficiles négociations avec l'Union soviétique au sujet des réparations allemandes lors de la Conférence de Potsdam du 17 juillet 1945 au 2 août 1945.
En 1944, Winston Churchill jette sur papier le partage d'influence entre le Royaume-Uni et l'Union soviétique dans la région des Balkans. Ces notes prévoient que la Roumanie soit à 90% placée sous influence soviétique et à 10% britannique, que la Grèce soit à 90% britannique et à 10% soviétique, que la Yougoslavie et la Hongrie soient à 50% sous contrôle britannique et que la Bulgarie soit à 75% sous influence soviétique.
Le 14 novembre 1944, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union soviétique signent à Londres un accord qui modifie le protocole du 12 septembre 1944 sur les zones d'occupation et d'administration alliées en Allemagne.
"Derrière le rideau." Le 25 septembre 1945, le caricaturiste britannique David Low illustre l'inquiétude des puissances occidentales quant au sort réservé par l'Union soviétique aux pays d'Europe de l'Est et dénonce notamment la mise au pas de ces pays par Moscou. De g. à dr., James Byrnes, secrétaire d'Etat américain, Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères et Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères.
Le 22 janvier 1948, Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, dénonce devant la Chambre des Communes les visées politiques de l'Union soviétique et appelle à une plus grande unité de l'Europe occidentale.
Le 7 mai 1948, lors de la séance d'ouverture du congrès européen de La Haye, Winston Churchill, ancien Premier ministre britannique, cofondateur un an plus tôt du United Europe Movementet président d'honneur du congrès, prononce à la tribune installée dans la Ridderzaal du Binnenhof un discours dans lequel il met notamment en garde contre la menace que constitue l'Union soviétique pour l'avenir de l'unification européenne.
En juin 1948, Denis de Rougemont, rapporteur un mois plus tôt de la commission culturelle du congrès européen de La Haye, définit ce qui fait à ses yeux la spécificité de l'identité culturelle et personnaliste de l'Europe.
Le 24 juin 1948, la déclaration adoptée à l'issue de la conférence qui a réuni à Varsovie les ministres des Affaires étrangères de l'URSS et des pays d'Europe orientale, dénonce les mesures décidées à Londres par la conférence des six Puissances sur l'Allemagne.
On 28 July 1948, in Rome, Jacques Fouques-Duparc, French Ambassador to Italy, expresses the intention of the French Government to demilitarise the French–Italian border and to engage in good neighbourhood relations to elude further confrontations.
En janvier 1950, Max Richard, rédacteur en chef du mensuel français Fédération retrace le déroulement de la conférence européenne de la culture organisée à Lausanne en décembre 1949 et donne un aperçu des principaux débats qui s'y déroulèrent.
Le 6 mars 1950, le quotidien régional Saarbrücker Zeitung dresse un bilan positif des négociations de Paris relatives aux conventions franco-sarroises et évoque les conséquences de ces accords pour le territoire de la Sarre.
À l'occasion de son congrès du 21 au 25 mai 1950 à Hambourg, le Parti social-démocrate allemand (SPD) discute notamment de la question de l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne au Conseil de l'Europe. Alors que la direction du parti rejette l'adhésion, Willy Brandt, député de Berlin au Bundestag, se prononce, malgré certaines objections, en sa faveur.
Le 29 décembre 1952, trois cents étudiants, inspirés par les premiers succès du Plan Schuman, manifestent à Menton, à la frontière franco-italienne, en faveur de la construction européenne.
On 30 January 1953, in Paris, the Government of the French Republic and the Government of the Federal Republic of Germany reach an agreement to facilitate transit across the river Rhine and to solve the problems of construction and reconstruction of bridges. This initiative paves the way for regional cooperation between the two countries.
This document explains the conditions imposed on the French and Italian administrations in accordance with the Peace Treaty signed on 10 February 1947 concerning border changes. It also alludes to the changing nature of European identity borders in the aftermath of the Second World War.
This document gives details on the agreement between the French Republic and the Federal Republic of Germany, key players in the changing nature of European borders, concerning the measures to facilitate the movement of their nationals and the promotion of good neighbourhood relations between both states.
Le 14 mai 1955, l'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la République démocratique allemande, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et l'Union soviétique signent à Varsovie un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle connu sous le nom de pacte de Varsovie.
In this document, the representatives of the committee of civilian experts on the new French–Italian border adopt a compromise on cross-border cooperation as part of the developing European integration process.
Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les autorités de la République démocratique allemande (RDA) érigent un mur qui sépare les secteurs orientaux et occidentaux de Berlin. Pour marquer leur soutien à la population enclavée de Berlin-Ouest, Lyndon B. Johnson, vice-président des États-Unis, et le général Lucius D. Clay, organisateur du ravitaillement de Berlin-Ouest lors du blocus de 1948, se rendent à Berlin. Mais Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), ne pourra à son tour rejoindre Berlin-Ouest que quelques jours plus tard, les Américains ne souhaitant pas déclencher de provocations supplémentaires. Le moment de la réunification de l'Allemagne semble s'éloigner encore un peu plus.
Le 12 août 1961, le gouvernement Est-allemand adopte un décret dénonçant les visées impérialistes et la politique d'agression des Occidentaux à l'encontre de la République démocratique allemande (RDA). Le texte prévoit aussi un contrôle très strict des frontières séparant Berlin-Ouest et Berlin-Est.
Depuis le 13 août 1961, le mur de Berlin se construit en plein milieu de la capitale allemande, séparant ainsi le secteur soviétique des secteurs occidentaux. Ce verrouillage hermétique vise à empêcher la fuite vers l'Ouest de milliers de citoyens est-allemands. Sur la photo prise au niveau de la Harzer Straße, des ouvriers, étroitement surveillés par des soldats de la République démocratique allemande, s'affairent à la construction du mur.
"Vite Camarades, encore un mur - ça grouille d'ennemis du peuple et d'espions !" En août 1961, Walter Ulbricht, secrétaire général du parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), ordonne la fermeture des points de passage vers l'Ouest et la construction d'un mur pour endiguer l'exode des ressortissants Est-allemands vers la RFA.
La zone limite du "rideau de fer" est symbolisée par trois anciennes bornes frontières qui marquent le point de jonction entre le territoire des anciens duchés de Saxe-Coburg-Gotha, de Saxe-Meiningen et de l'ancien royaume de Bavière.
This document refers to the French border region as established in 1964, as well as the ever growing importance of the cross-border circulation of workers as part of the European post-war recovery effort. It also addresses the decreasing importance of geographical borders in favour of more symbolic ones.
Signé à Moscou le 12 août 1970, le traité germano-soviétique inaugure l'Ostpolitik en ce qu'il ouvre la voie à la normalisation diplomatique et confirme le statu quo pacifique territorial entre l'Union soviétique et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 13 décembre 1973, commentant le Sommet européen de Copenhague, le quotidien communiste français L'Humanité s'interroge sur la future identité européenne.
Réunis à Copenhague les 14 et 15 décembre 1973, les chefs d'État ou de gouvernement des neuf États membres des Communautés européennes "réaffirment leur intention de transformer, avant la fin de la décennie en cours, l'ensemble de leurs relations en une Union européenne".
In this document the French Republic and the Kingdom of Spain, following the recommendation of the International Pyrenees Commission, decide to delimit their shared boundaries for easier identification and management. The document sheds light on the new cooperation scheme between these European states.
The treaty presents the mutually shared interests of peaceful cooperation and good neighbourhood policies of both the Italian Republic and the Socialist Federal Republic of Yugoslavia, with the aim of creating a safe border environment that is vital for fruitful bilateral development.
Le 18 février 1976, le quotidien La Libre Belgique s'interroge sur les raisons qui poussent le Comecon à chercher un rapprochement avec les pays membres de la Communauté économique européenne (CEE).
By adding a new provision to the 69th article of the Treaty of Kortrijk, the signatory countries agree on the possibility of derogating from the provisions of the first paragraph on condition that surveillance of the border remains effective. The signing of the agreement represents progress in the cooperation process and contributes to the creation of a new border framework in both functional and symbolic terms.
Le 8 octobre 1979, au Conseil de l’Europe à Strasbourg, le Roi Juan Carlos 1er tient un discours sur l’identité européenne et les droits de l’Homme au sein des institutions européennes ainsi que dans la nouvelle démocratie espagnole.
Le 29 mars 1985, le comité ad hoc sur l'Europe des citoyens adresse au Conseil européen de Bruxelles son rapport sur des thèmes relatifs à l'Europe des citoyens tels que la libre circulation des personnes ou l’extension des possibilités d’emploi et de séjour.
Dans sa communication, du 15 février 1987, Réussir l'Acte unique: une nouvelle frontière pour l'Europe, couramment qualifiée de «Paquet Delors I», la Commission propose d’introduire de nouvelles règles de discipline budgétaire. Entre autres, elle préconise d’établir des perspectives financières pluriannuelles, garanties du respect de la discipline budgétaire.
Le 16 septembre 1989, à deux mois de la chute du mur de Berlin, Willy Brandt, président d'honneur du Parti social-démocrate allemand, souligne au congrès du SPD du Land de Basse-Saxe l'importance de l'unification de l'Europe et précise l'influence d'une Europe unie sur l'avenir des Allemands dans un ordre de paix européen.
Le 10 novembre 1989, au lendemain de la chute du mur de Berlin, Willy Brandt, ancien bourgmestre régnant de Berlin et ancien chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce un discours sur la place John-F.-Kennedy dans lequel il souligne la dimension historique de l'évènement et le place notamment dans le contexte de l'unification de l'Europe.
Le 22 novembre 1989, François Mitterrand, président de la République française et président en exercice du Conseil des ministres des Communautés européennes, réaffirme devant les membres du Parlement européen la volonté des chefs d'État ou de gouvernement des Douze de soutenir le mouvement de réformes démocratiques en Europe de l'Est.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 28 February 1990, addresses Helmut Kohl’s refusal to discuss the Polish border issue before the German elections and outlines the response of the Minister for Foreign Affairs, Hans-Dietrich Genscher.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 2 March 1990, discusses the international impact of German reunification with regard to the imminent border re-evaluation.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 7 March 1990, focuses on the link between the war reparations decision dating from the Second World War and the immovability of Polish border.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 12 May 1990, reports on the Spanish initiative for the dismantling of border controls between Spain and France and between Spain and Portugal and the implications for cross-border issues such as the fight against illegal immigration and terrorism.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 14 June 1990, analyses the impact of German reunification on the entry into force of the Schengen Agreement, which had to be postponed mainly because of opposition from France and the Benelux to the enlargement of the Schengen area up to the Oder-Neisse border.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 16 July 1990, analyses the impact of the pilot open border crossing point between Rosal de la Frontera (Spain) and Ficalho (Portugal), in anticipation of the forthcoming abolition of border controls in Europe.
This document addresses how the treaty paved the way for German reunification and also provides useful insights on its effects on the wider European integration process.
"Pouvez-vous bien voir ?" En 1992, le caricaturiste Fritz Behrendt dénonce l'attitude attentiste des Européens et des Occidentaux face au génocide perpétré en ex-Yougoslavie.
Le 19 juin 1992 à Bonn, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) font une déclaration commune sur la situation dans l'ancienne Yougoslavie.
Conclusions de la présidence du Conseil européen de Lisbonne des 26 et 27 juin 1992, portant notamment sur la ratification du traité sur l’Union européenne, le futur élargissement et le marché intérieur.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 15 June 1993, reports on France’s decision to maintain border controls, primarily because Italy and Greece are unable to provide effective control at their external borders and the Netherlands seems disinterested in reducing drug trafficking. This decision by France jeopardises the free movement of people between Schengen countries, highlighting a lack of trust among European states despite the many measures taken to overcome national doubts and fears. The reappearance of de-bordering and re-bordering initiatives on the political agenda indicates the growing significance and relevance of borders for a so-called ‘borderless Europe’.
Le 8 mars 1995, la Commission européenne adresse au Conseil et au Parlement européen une communication dans laquelle elle fait une série de propositions pour la mise en œuvre d'un partenariat euro-méditerranéen.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 26 March 1995, chronicles the implementation process of the Schengen Agreement from 1984 to 1995, identifying the main obstacles that have been overcome as well as the challenges that lie ahead.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 27 March 1995, reports on the entry into force of the Convention implementing the Schengen Agreement and identifies the challenges of the adaptation period.
On 20 July 1995, the European Commission publishes a notice in which it highlights the background and objectives of the Community initiative that is part of the special support programme for peace and reconciliation in Northern Ireland and the border counties of Ireland. The Commission also highlights the five priority areas for action, the eligible measures and the contribution that the Community will provide to fund this initiative, and offers several considerations regarding the implementation of the initiative.
En novembre 1995, le mensuel français Le Monde diplomatique analyse les enjeux de la Conférence de Barcelone des 27 et 28 novembre qui concrétise l'action d'association euro-méditerranéenne engagée par l'Union européenne.
Le 31 mai 1996, les conclusions de la conférence ministérielle euro-méditerranéenne de Rome portant sur la société de l'information soulignent l'importance de renforcer les coopérations entre les partenaires euro-méditerranéens dans les domaines des télécommunications et des technologies de l'information.
Opinion of the Committee of the Regions, dated 19 September 1996, in which the Committee stresses the importance of cross-border cooperation, defining it as a key part of the European integration process. The Committee highlights the aims of cross-border cooperation and what it takes for it to be successful, and welcomes the Commission’s report on the implementation of cross-border cooperation between the Community and the countries of Central and Eastern Europe in 1994. Furthermore, it encourages the continuation of Interreg II and Phare/Crossborder beyond 1999 and emphasises the fact that cross-border cooperation has contributed to the strengthening of regional identity.
Volume II de la communication Agenda 2000, présentée par la Commission européenne le 16 juillet 1997, portant sur le renforcement de la stratégie de pré-adhésion.
This Communication, dated 27 May 1997, sets out the European Commission’s policy regarding cross-border cooperation within the Tacis programme until 1999. The Commission aims to further cross-border development between the European Union (EU), the countries of Central and Eastern Europe (CEECs) and the Newly Independent States (NIS), and to support sustainable projects that have a cross-border impact and can generate sustainable regional cooperation. The Commission also highlights the fact that projects will be funded to improve the efficiency and effectiveness of border control and transit.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 5 July 1998, addresses the issue of border securitisation through the deployment of force and the construction of walls to curb the increasing wave of illegal migration in Ceuta.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 10 December 2000, addresses the issue of the ultimate borders of the European integration process in the context of EU’s eastward enlargement.
On 13 March 2002, the Committee of the Regions issues an Opinion regarding cross-border, inter-territorial and transnational cooperation. The Committee of the Regions underlines the importance placed on such cooperation by the EU as a means to achieve integration and lessen economic and social fragmentation. The Committee also offers various definitions of cross-border, inter-territorial and transnational cooperation, and identifies those factors which promote such cooperation and those which act as obstacles.
In this note dated 10 October 2002, the Council of the European Union focuses on the issue of illegal immigration, in particular the matter of aliens who are detained in Member States because their travel documents do not present a stamp that indicates the date on which they crossed the external border.
Le 28 novembre 2002, Philippe Raynaud, professeur de science politique à l'Université Panthéon-Assas (Paris), propose d'éclairer le débat sur l'éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne et sur les frontières de l'Europe en distinguant trois conceptions de l'Europe susceptibles de s'opposer et plaide pour la mise au point d'une forme nouvelle de coopération entre l'UE et la Turquie.
"Une chance pour l'Europe". Évoquant l'adhésion de Chypre à l'Union européenne, le caricaturiste Fritz Behrendt s'interroge sur l'avenir des relations turco-grecques et s'interroge sur la division de l'île.
Le 21 avril 2004, à la veille du référendum chypriote sur l'unification de l'île, le Parlement européen adopte une résolution sur le plan proposé par Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, et sur les perspectives de l'unification de Chypre.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 25 September 2005, analyses the development of Euroregions and their impact on EU regional policy.
Un an après les "non" français et néerlandais au traité constitutionnel, l'auteur de cet article, paru dans le quotidien français Libération du 2 juin 2006, s'interroge sur le manque de symboles, mythes et rites capables de fédérer les peuples européens.
Dans cette interview, Jean-Jacques Kasel, directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères de 1986 à 1992, pointe les réticences et les doutes exprimés par nombre de chefs d'État ou de gouvernement des États membres des Communautés européennes face à la question de la réunification allemande suite à la chute du mur de Berlin dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989.
This article, published in the Spanish daily newspaper El País on 20 December 2007, analyses the enlargement of the Schengen area with the abolition of controls at the land and sea borders of the Czech Republic, Estonia, Hungary, Latvia, Lithuania, Malta, Poland, Slovakia and Slovenia.
Dans cette interview, Bronislaw Geremek, historien et homme politique polonais, ancien membre du mouvement social Solidarnosc, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien membre du Parlement européen, aborde la question d'une identité commune à tous les citoyens d’Europe.
With this Communication on 6 October 2008, the European Commission launches a debate regarding territorial cohesion in order to further the understanding of this concept and shed light on its implications for policy and cooperation. The Commission also highlights the key challenge of ensuring balanced and sustainable territorial development in the EU while reinforcing economic and social cohesion. It emphasises the necessity for an integrated approach, which may require the cooperation of local, regional and national authorities.
Dans cet extrait d’interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, relate la déclaration qu'il a faite à la Zweites Deutsches Fernsehen (ZDF) au lendemain de la chute du mur de Berlin.
Transcription de l'interview de Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 16 décembre 2009 dans les locaux du think tank «Notre Europe» à Paris dont Jacques Delors est le président fondateur. Conduit par Hervé Bribosia, responsable scientifique au CVCE, l'entretien porte particulièrement sur les sujets suivants: l'association «Notre Europe», le concept de «Fédération d'États-nations» et la méthode communautaire, le traité de Lisbonne et la réforme institutionnelle de l'Union européenne, le rôle des parlements nationaux, la Convention européenne et le traité établissant une Constitution pour l'Europe, l'avenir de la procédure de révision des traités, la théorie de l'engrenage («spillover»), l'intégration différenciée et les coopérations renforcées, les frontières de l'Union européenne et la candidature de la Turquie.
Dans cette interview, Carlos Bru, président du Conseil Fédéral Espagnol du Mouvement Européen de 1986 à 1996 et depuis 2004, parle des frontières culturelle et géographique de l'Union Européenne, du rôle de la Turquie au Moyen-Orient et en Europe, de la politique de voisinage, et de la vision mondialiste d'une « démocratie cosmopolite » qui devrait passer par un processus de « régionalisation globale ».
Dans cette interview, José María Gil-Robles, Président du Parlement européen de 1997 à 1999, décrit le concept d'unité dans la diversité comme une définition de l'identité culturelle européenne et de l'équilibre linguistique au sein des institutions européennes par rapport aux rythmes des élargissements de l'Union européenne. Il examine également les initiatives existantes sur un curriculum éducatif commun en Europe.
Dans cette interview, Jordi Pujol, Président de la Catalogne de 1980 à 2003 et de l'Association des Régions européennes de 1992 à 1996, s'exprime sur les éléments communs de l'identité et de la culture européenne par rapport au projet de constitutionnalisation de l'Union européenne. Il évoque également les principes et valeurs qui constituent l'idée européenne ainsi qu'un certain modèle social européen.
Dans cette interview, Marcelino Oreja, président de l'Académie royale des sciences morales et politiques depuis 2009, évoque la nécessité d'associer les citoyens au processus de la construction européenne à travers les médias et les curriculums éducatifs. Il examine également le rôle des nouvelles technologies de l'information et de la communication et s'exprime sur les valeurs européennes fondamentales basées sur le respect de la dignité de la personne. Enfin, Marcelino Oreja analyse l'évolution du sentiment européiste en Espagne et définit l'Union européenne comme une construction permanente reprenant la liberté et la solidarité comme les grandes valeurs européennes.
Dans cet extrait d’interview, Philippe de Schoutheete, représentant permanent de la Belgique auprès de l’Union européenne de 1987 à 1997, pointe le manque de réaction de l’Union européenne face à la guerre des Balkans qui bat son plein entre 1992 et 1995, notamment au regard des formules ambitieuses du traité de Maastricht concernant la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC).
Dans cette interview, Manuel Marín, vice-président de la Commission européenne de 1993 à 1999, s’exprime sur les valeurs européennes comme le reliquat d’une réflexion sur un passé contrasté ayant abouti au « succès historique » constitué par la création d’une zone de paix, de progrès et de stabilité. Il mentionne également les défis européens à venir avec notamment le développement des systèmes de protection du citoyen ainsi que la consolidation de la coopération sur le continent européen destinée à dépasser une histoire marquée par l’idée de domination.