Dans cet extrait d'interview, Philippe de Schoutheete, ambassadeur de Belgique à Madrid de 1981 à 1985, décrit l'atmosphère politique, culturelle et économique régnant en Espagne et notamment la volonté espagnole d'être intégrée aux Communautés européennes.
Dans cette interview, Carlos María Bru Purón, vice-président du parti « Gauche Démocratique » (Izquierda Democrática) de 1968 à 1977, explique la consolidation du passage à la démocratie à travers l'intégration de l'Espagne dans les Communautés Européennes et les détails du processus de négociation.
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, évoque les négociations préalables à l'adhésion de l'Espagne et du Portugal au sein des Communautés européennes et notamment le rôle qu'il y a joué.
Dans cet extrait d'interview, Philippe de Schoutheete, ambassadeur de Belgique à Madrid de 1981 à 1985, décrit la personnalité de Leopoldo Calvo Sotelo, président du gouvernement espagnol de 1981 à 1982 et acteur déterminant dans le retour à la démocratie de l'Espagne.
Dans cette interview, Manuel Marín, secrétaire d'État aux Relations avec les Communautés européennes de 1982 à 1985, s'exprime sur l'adhésion de l'Espagne et d'autres états du Sud de l'Europe ayant, comme elle, subi une période de régime dictatorial. Il y voit là un objectif de politique extérieure garantissant leur stabilité institutionnelle et le respect des droits fondamentaux par des opérations économiques, mais surtout politiques. Il explique également les réticences d'autres états membres à l'adhésion de l'Espagne et les succès progressifs des négociations d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, institution qu'il définit comme un système de valeurs.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit la position du Président français François Mitterrand lors de la phase finale, en 1984-1985, de la négociation d'adhésion de l'Espagne et du Portugal aux Communautés européennes.
Dans cette interview, Marcelino Oreja, ministre espagnol des Affaires Etrangères de 1976 à 1980, décrit les étapes du rapprochement de l'Espagne avec les Communautés européennes depuis la transition démocratique et évoque également les réactions des représentants des institutions communautaires, du Conseil de l'Europe et des autres États membres face à l'ouverture des négociations d'adhésion.
Le 28 juillet 1977, au Palais d'Egmont, à Bruxelles, Marcelino Oreja Aguirre, ministre espagnol des Affaires étrangères, a officiellement présenté sa demande d'adhésion aux Communautés européennes formulée dans trois lettres adressées par Adolfo Suárez González, président du gouvernement espagnol, à Henri Simonet, ministre belge des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés.
Dans cette interview, José María Gil-Robles, Président de la Fondation Jean Monnet depuis 2008, souligne le soutien des partis politiques européens à la transition démocratique en Espagne et l'importance de l'adhésion au Conseil de l'Europe comme un précédent essentiel à l'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes.
Article d'Eduardo Haro Tecglen, rédacteur et sous-directeur de l'hebdomadaire Triunfo, publié le 11 novembre 1978, portant sur le grand débat parlementaire lancé en France concernant l'élargissement de la Communauté économique européenne à l'Espagne, la Grèce et au Portugal, par opposition à l'absence de débats en Espagne sur la demande d'adhésion du pays.
Le 26 juin 1975, le Bulletin d’information de la Commission des Communautés européennes publie une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) sur les propos de Pedro Cortina, ministre espagnol des Affaires étrangères, concernant l’Espagne et la construction européenne, exprimés au cours d’un dîner offert en son honneur à Paris par son homologue français, Jean Sauvagnargues.
Le 18 février 1976, le Bulletin d’information de la Commission des Communautés européennes publie une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) sur les propos de José María de Areilza, ministre espagnol des Affaires étrangères, concernant les perspectives d’adhésion de l’Espagne à la Communauté économique européenne, exprimés par le ministre à l’occasion d’une conférence de presse à Bruxelles.
L'édition du 6 mai 1976 du journal espagnol El País reprend des déclarations du professeur londonien Hugh Thomas, spécialiste des sujets espagnols, sur la nécessité démocratique de légaliser le Parti communiste espagnol avant les élections.
Le 25 août 1976, le journal espagnol El País publie un article sur une réunion à Paris entre Marcelino Oreja, ministre des Affaires étrangères espagnol, et son homologue français, Jean Sauvagnargues, dont le sujet principal porte sur la situation politique ouverte en Espagne après la mort de Franco il y a un an.
Réuni le 5 décembre 1976 à Madrid, le XXVIIème Congrès du Partido Socialista Obrero Español (PSOE) constitue le premier congrès du parti socialiste espagnol, encore dépourvu de reconnaissance légale, qui se tient en Espagne depuis la Guerre civile. À l'occasion de ce congrès, Felipe González est confirmé en tant que Secrétaire général du parti et reçoit le support des principaux dirigeants socialistes européens. De g. à dr.: Felipe González, Willy Brandt et Olof Palme.
Le 14 décembre 1976, Raimundo Bassols (à dr.), remet ses lettres de créance à François-Xavier Ortoli (à g.), président de la Commission des Communautés européennes, en sa qualité de chef de la mission de l'Espagne auprès des Communautés européennes.
Réunion entre la délégation espagnole (dont Leopoldo Calvo-Sotelo, à gauche de dos au premier rang) et la Commission des Communautés européennes, dont Lorenzo Natali (deuxième en partant de la droite à l'arrière plan), vice-président de la CCE et notamment en charge des questions liées à l'élargissement.
En 1977, à Bruxelles, Adolfo Suárez González, président du gouvernement espagnol, en présence de Marcelino Oreja Aguirre, ministre espagnol des Affaires étrangères, tient une conférence de presse au sein de la Commission des Communautés européennes (CCE) afin de réaffirmer la volonté du gouvernement et du peuple espagnols de s'intégrer aux Communautés européennes (CE), en évoquant notamment la notion de solidarité et son soutien à la libre circulation des travailleurs.
Note d’information rédigée le 28 mars 1977 par le ministère des Affaires étrangères espagnol à l’intention de tous les chefs de mission espagnols à l’étranger relative à la visite à Madrid de Pierre Duchâteau, délégué de la Commission de la CEE. Cette note fait également référence au processus d'adhésion de l'Espagne à la CEE et à l'extension de l'accord commercial de 1970 conclu entre l’Espagne et la CEE au Royaume-Uni, au Danemark et à l'Irlande, nouveaux membres de la Communauté.
Traduction d’un article publié dans le journal belge de langue néerlandaise Het Laatse Nieuws le 4 mai 1977 sur les changements opérés en Espagne depuis la fin de la dictature.
Article publié dans le journal communiste belge Le Drapeau Rouge le 12 mai 1977 sur la probabilité de voir l’Espagne faire une demande d’adhésion aux Communautés européennes.
Article extrait du journal belge De Standaard du 12 mai 1977 sur la possibilité de voir l’Espagne faire une demande d’adhésion à la Communauté économique européenne à l’automne prochain.
Article publié dans Brussels Times le 13 mai 1977 sur le rapprochement progressif entre l'Espagne et les Communautés européennes, visant à éviter qu’elle ne soit mise de côté suite aux demandes d’adhésion présentées par la Grèce et le Portugal.
Caricatura de Chumy-Chúmez del 9 de julio de 1977 en Triunfo sobre la falta de acuerdo entre los Estados miembros de la Comunidad Económica Europea (CEE) para la renovación del Acuerdo comercial España-CEE de 1970 y sobre la escasez de perspectivas para la adhesión de España a la Comunidad.
Le Boletín de Documentación Económica, publié le 30 septembre 1977 pour une diffusion interne par la Direction des études de l’Institut National de l’Industrie (INI), recueille les interventions et les exposés faits au forum intitulé «Présent et futur des Communautés européennes: une perspective pour l’Espagne» qui a eu lieu le 15 juillet de cette même année au siège central de l’INI.
Demande d'adhésion de l'Espagne à la Communauté économique européenne (CEE), en date du 26 juillet 1977, adressée par Adolfo Suárez, Premier ministre espagnol, à Henri Simonet, président en exercice du Conseil des Communautés européennes.
Demande d'adhésion de l'Espagne à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), en date du 26 juillet 1977, adressée par Adolfo Suárez, Premier ministre espagnol, à Henri Simonet, président en exercice du Conseil des Communautés européennes.
Demande d'adhésion de l'Espagne à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), en date du 26 juillet 1977, adressée par Adolfo Suárez, Premier ministre espagnol, à Henri Simonet, président en exercice du Conseil des Communautés européennes.
Carta del 26 de julio de 1977 de Daniel de Busturia, Delegado en Bruselas en el Consejo Superior de Cámaras de Comercio, a Pablo Benavides, mediante la cual le adjunta los discursos del Presidente de la Conferencia Permanente de las Cámaras de Comercio y de Industria de la Comunidad Económica Europea (CEE) en España y Grecia sobre el ingreso de ambos países a la CEE.
Le 28 juillet 1977, Marcelino Oreja Aguirre, ministre espagnol des Affaires étrangères, remet officiellement à Roy Jenkins, président de la Commission européenne, la demande d'adhésion de l'Espagne à la Communauté économique européenne (CEE). De g. à dr.: M. Da Silva, ambassadeur d'Espagne à Bruxelles, Roy Jenkins, président de la Commission européenne, Marcelino Oreja Aguirre et Wilhelm Haferkamp, commissaire européen en charge des relations extérieures.
Article publié dans l’hebdomadaire Triunfo le 30 juillet 1977 portant sur les obstacles politiques qui ont été surmontés, permettant à l’Espagne de faire une demande officielle d’adhésion à la Communauté économique européenne, et marquant ainsi le début d’un long processus de négociations ponctué de problèmes économiques.
En août 1977, Knud Børge Andersen, ministre des Affaires étrangères danois, envoie une lettre à Marcelino Oreja, ministre des Affaires étrangères espagnol, dans laquelle il le remercie, au nom du gouvernement danois, pour sa lettre du 28 juillet 1977 concernant la demande d’adhésion aux Communautés européennes déposée par l’Espagne à Bruxelles la semaine précédente.
Le 16 septembre 1977, Felipe González (à dr.), secrétaire général du Parti socialiste espagnol, se rend à Bruxelles pour s'entretenir avec Roy Jenkins, président de la Commission des Communautés européennes et Antonio Giolitti (au centre), commissaire en charge de la coordination des fonds communautaires et de la politique régionale.
Lors de sa visite à la Commission des Communautés européennes, Felipe González (à droite), secrétaire général du Parti socialiste espagnol, s'entretient avec Roy Jenkins, président de la Commission des Communautés européennes.
Bilan établi le 5 octobre 1977 par la commission mixte lors de la séance plénière du Parlement espagnol qui s'est tenue à Madrid le 30 septembre 1977 sur l'avancement de l'accord commercial conclu entre l'Espagne et la CEE en 1970 en vue du processus de négociation pour l’adhésion de l’Espagne aux Communautés européennes.
Note d’information du ministère des Affaires étrangères espagnol, émise le 18 octobre 1977, soulignant les problèmes pouvant résulter de l'élargissement de la Communauté économique européenne dans divers secteurs de l’économie espagnole et proposant des solutions possibles.
Note établie le 26 octobre 1977 par la direction générale au sein du ministère des Affaires étrangères espagnol chargée des relations économiques internationales, assortie d'une liste de questions pouvant être soulevées lors des négociations entre Adolfo Suárez et les dirigeants de la Communauté européenne au cours de sa tournée des capitales des neuf États membres.
Le Premier ministre espagnol, Adolfo Suárez, a conclu sa visite dans les neuf capitales des États membres des Communautés européennes par une réunion avec la Commission européenne le 4 novembre 1977 portant sur les questions les plus urgentes et la préparation du processus d’adhésion de l’Espagne.
Note de Raimundo Bassols, chef de la mission espagnole auprès des Communautés européennes, au cabinet du ministre des Affaires étrangères concernant la visite d'Adolfo Suárez à Bruxelles dans le cadre de sa tournée des capitales européennes.
Document de travail présenté sous forme de questions et réponses qu’a utilisé le Premier ministre espagnol Adolfo Suárez pour préparer les sujets qui devaient être abordés de façon formelle et informelle lors de sa visite à Bruxelles en novembre 1977.
Le 23 janvier 1978, à Strasbourg, Marcelino Oreja Aguirre, ministre d’Affaires étrangères espagnol, notifie à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe des progrès de l’Espagne et de ses citoyens dans le processus de démocratisation du pays.
En 1978, la Commission des Communautés européennes expose, dans une communication au Conseil, les grandes lignes de son programme d'action pour la mise en place d'une période transitoire différenciée permettant l'adaptation de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal à l'acquis communautaire européen.
Article publié dans le périodique espagnol Diario 16 le 27 avril 1978 sur la nature de la visite en Espagne de Roy Jenkins, président de la Commission des Communautés européennes. L’article relate également les relations qui s’ouvrent entre l’Espagne et la Communauté économique européenne.
Article publié dans le périodique espagnol Pueblo le 28 avril 1978 sur l’ordre du jour de la visite en Espagne du président de la Commission des Communautés européennes, et ses déclarations à la presse.
Le 23 juin 1978, la Conférence permanente des chambres de commerce et d’industrie de la Communauté économique européenne émet un avis favorable à l’adhésion de l’Espagne aux Communautés européennes.
Le Bulletin officiel bimensuel de la Chambre de commerce de Bruxelles consacre son numéro de septembre 1978 à un reportage monographique sur les relations commerciales établies entre la Belgique et l’Espagne, au niveau national et régional, avec la contribution d’hommes politiques, de diplomates et d’économistes de renom.
Conférence tenue en novembre 1978 par Daniel de Busturia, chef de la délégation espagnole auprès des Communautés européennes du Conseil supérieur des chambres officielles de commerce, d'industrie et de la navigation espagnoles, sur les difficultés rencontrées au cours des négociations d'adhésion et la future stratégie d'intégration.
Le 29 novembre 1978, la Commission européenne remet, malgré les difficultés pressenties, un avis favorable à l'ouverture des négociations pour l'adhésion de l'Espagne à la Communauté économique européenne.
Le 21 décembre 1978, le quotidien La Libre Belgique retrace le processus préparatoire à la demande d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes et dresse un portrait de la situation économique espagnole.
Le 18 janvier 1979, le Parlement européen adopte une résolution par laquelle il se prononce en faveur d'un élargissement des Communautés européennes à la Grèce, à l'Espagne et au Portugal.
Transcription de la déclaration de Leopoldo Calvo Sotelo, ministre espagnol des Relations avec les Communautés européennes, lors de la session ministérielle d'ouverture des négociations entre les Communautés européennes et l'Espagne qui a eu lieu le 5 février 1979 à Bruxelles.
Transcription de la déclaration de Roy Jenkins, président de la Commission des Communautés européennes, lors de la session ministérielle pour l’ouverture des négociations entre les Communautés européennes et l’Espagne qui s’est tenue à Bruxelles le 5 février 1979.
Le 5 février 1979, à Bruxelles, se tient la session ministérielle inaugurale des négociations d'adhésion aux Communautés européennes avec l'Espagne, sous la houlette de Roy Jenkins, président de la Commission des Communautés européennes, et de Jean François-Poncet, ministre français des Affaires étrangères, qui s'expriment tous deux sur les différentes étapes de cette adhésion. Leopoldo Calvo-Sotelo y Bustelo, ministre espagnol chargé des relations avec les Communautés européennes, et Marcelino Oreja Aguirre, ministre espagnol des Affaires étrangères, s'expriment également sur ce moment historique.
Le 5 février 1979 se tient au Conseil, à Bruxelles, la séance solennelle d'ouverture des négociations d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes. De g. à dr.: Leopoldo Calvo Sotelo, ministre espagnol pour les relations avec les Communautés européennes, Jean François-Poncet, ministre français des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil, et Marcelino Oreja, ministre espagnol des Affaires étrangères.
Le 5 février 1979 à Bruxelles, Jean François-Poncet, président en exercice du Conseil ouvre la première session ministérielle des négociations d'adhésion entre les Communautés européennes et l'Espagne.
Le 6 février 1979, Enrique Domínguez Passier, ambassadeur espagnol à Ottawa, envoie au ministre des Affaires étrangères espagnol une copie d’une communication du service d’information de la Communauté européenne à Ottawa sur l’élargissement de la Communauté européenne à la Grèce, l’Espagne et le Portugal.
En mars 1979, cet article paru dans le mensuel 30 jours d'Europe commente l'ouverture des négociations d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes. L'article se fait notamment l'écho des sentiments exprimés par le président de la Commission, Roy Jenkins, le ministre français des Affaires étrangères, Jean François-Poncet, et le ministre espagnol chargé des relations avec la Communauté, Leopoldo Calvo-Sotelo.
José Lladró, ambassadeur espagnol à Washington, envoie au ministre des Affaires étrangères espagnol une copie du discours prononcé par le sénateur Kennedy le 9 avril 1979 devant le Sénat américain, publié dans le «Congressional Record» et intitulé «Vers une Communauté européenne plus forte», dans lequel il évoque l’élargissement de la Communauté européenne aux pays d’Europe du Sud.
Monographie publiée par le Mouvement européen avec le programme, la liste des participants, les informations et les conclusions de la Conférence de Madrid organisée les 26 et 27 cctobre 1979 par le Conseil fédéral espagnol du Mouvement européen pour débattre de la question «l’Espagne en Europe».
Par note du 5 novembre 1979, la mission d’Espagne auprès des Communautés européennes communique au secrétariat général du Conseil les noms des conseillers de la délégation espagnole chargés du secrétariat de la conférence d’adhésion.
Le directeur général des Relations économiques internationales a envoyé une communication à l'ambassadeur espagnol au Brésil de la Mission à Bruxelles sur l'importance de l'Amérique Latine pour la délégation espagnole durant les négociations en vue de l'adhésion à la Communauté économique européenne.
Le 23 février 1981 à Madrid, à l'occasion du vote d'investiture de Leopoldo Calvo Sotelo comme chef du gouvernement, un groupe de gardes civils sous le commandement du colonel Antonio Tejero fait irruption dans la salle du Congrès et prend les députés en otage. La tentative de coup d'État militaire, qui échoue grâce à l'intervention décisive du roi Juan Carlos, constitue le dernier sursaut totalitaire contre la jeune démocratie espagnole. Sur la photo, le colonel Tejero tient une arme à la main. À sa gauche, Landelino Lavilla, président de la Chambre.
Le directeur général des Affaires internationales a envoyé à tous les ambassadeurs d’Espagne en Amérique Latine le texte de la déclaration faite par la délégation espagnole à la Communauté économique européenne, qui rejette toute implication selon laquelle les relations établies avec l’Amérique Latine pourraient être affectées suite à l’adhésion à la Communauté.
Rapport établi par Raimundo Bassols, secrétaire d’État espagnol pour les relations avec les Communautés européennes, évaluant l'état des négociations en vue de l'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes en décembre 1981.
Cette résolution adoptée le 21 mai 1982 par le Conseil central de la Ligue européenne de Coopération économique contribue à accélérer la clôture des négociations en cours entre l’Espagne et les Communautés européennes en vue de parvenir à un accord dès que possible.
Le 9 juillet 1982, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il demande à la Commission et au Conseil d'accélérer les négociations d'adhésion de l'Espagne et du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 9 juillet 1982, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il demande à la Commission européenne d'indiquer quelles propositions elle entend présenter pour que l'élargissement à l'Espagne et au Portugal ne se traduise pas par une dilution de la Communauté et soit l'occasion d'un approfondissement des politiques communes et d'un renforcement du processus décisionnel.
Rapport établi par le secrétaire d'État espagnol pour les relations avec les Communautés européennes sur la vitesse de marche et le résultat final des trois premières années de négociations portant sur l'adhésion de l’Espagne aux Communautés européennes, de 1979 à 1982.
Le 17 novembre 1982, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il examine notamment les enjeux politiques, institutionnels, économiques, sociaux et environnementaux de l'adhésion future de l'Espagne et du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 17 novembre 1982, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il pointe les enjeux de l'élargissement de la Communauté économique européenne (CEE) à l'Espagne et au Portugal compte tenu notamment de la situation particulière de leur agriculture.
Dans une communication adressée au Conseil européen de décembre 1982, la Commission européenne dresse un inventaire des problèmes relatifs à l'élargissement des Communautés européennes à l'Espagne et au Portugal et formule des propositions susceptibles d'accélérer l'intégration de ces deux pays dans la Communauté économique européenne (CEE).
Le 13 décembre 1982, José Pedro Pérez-Llorca y Rodrigo, ministre espagnol des Affaires étrangères, commente le déroulement des négociations d'adhésion de son pays aux Communautés européennes.
Déclaration de Fernando Morán, ministre des Affaires étrangères espagnol, lors de la conférence de négociation sur l’adhésion de l’Espagne aux Communautés européennes qui s’est tenue le 13 décembre 1982, dans laquelle il met l’accent sur l'importance pour l'Espagne mais aussi pour la Communauté européenne d’aboutir à une adhésion rapide.
Note rédigée par le secrétaire d’État espagnol pour les relations avec les Communautés européennes sur les objectifs et les résultats atteints par la délégation accompagnant le secrétaire d'État lors de son voyage à Bruxelles les 20 et 21 janvier 1983. Manuel Marín, secrétaire d’État, était accompagné de Carlos Westendorp, secrétaire général du secrétariat d’État, de Santiago Gómez Reino, chef de cabinet, et de Joaquín Portillo, chef de presse.
Conclusions de la réunion ministérielle portant sur les négociations en vue de l'adhésion de l'Espagne à la Communauté européenne et qui s'est tenue à Bruxellles les 21 et 22 février 1983.
Lettre envoyée le 28 février 1983 par l’ambassadeur Gabriel Ferrán de Alfaro, chef de la Mission espagnole auprès des Communautés européennes, à Fernando Morán, ministre des Affaires étrangères espagnol, relative à l’initiative française consistant à mettre en place une conférence entre les pays de la Méditerranée occidentale et au rôle que l’Espagne pourrait jouer dans le développement de la politique méditerranéenne de la Communauté.
Lettre envoyée le 28 février 1983 par Lorenzo Gascón, président de la section espagnole de la Ligue européenne pour la Coopération économique (ELEC), au Comte Snoy et d'Oppuers, président de l’ELEC, l’informant de sa récente élection comme président de la section espagnole de l’ELEC.
La résolution adoptée le 9 mars 1984 par le Comité espagnol de la Ligue européenne de Coopération économique vise à trouver rapidement une solution aux querelles qui ont surgi lors des négociations en faveur de l’adhésion de l’Espagne aux Communautés européennes.
Le 10 mai 1984 à Bruxelles, Carlos Ferrer, président de la Confédération espagnole des organisations d’entreprises, prononça un discours intitulé «Les entreprises espagnoles et l’adhésion aux Communautés européennes», dans lequel il analyse la position des entreprises espagnoles par rapport à l’adhésion de l’Espagne aux Communautés européennes.
Le 13 novembre 1984, la Confédération des entreprises espagnoles (CEOE) s'exprime sur les négociations en cours pour l'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes.
Photo de famille prise le 29 mars 1985 devant le Palais de la Moncloa à Madrid, à l'occasion de la clôture des négociations d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes. Felipe González, président du gouvernement espagnol, pose avec les membres de la délégation espagnole pour les négociations d'adhésion, avec les porte-paroles des groupes parlementaires du Congrès des députés ainsi qu'avec Adolfo Suárez, son prédécesseur à la tête du gouvernement.
Le 11 avril 1985, deux mois avant la signature du traité d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, le quotidien espagnol El País s'interroge sur le rôle futur du pays en Europe.
Par cette résolution du 8 mai 1985, le Parlement européen formule son avis sur la décision du Conseil relative à l’élargissement de la Communauté à l’Espagne et au Portugal. Le Parlement se félicite notamment de la conclusion des négociations d’adhésion et approuve, à une exception près, les dispositions institutionnelles.
Le 31 mai 1985, la Commission européenne rend un avis favorable concernant les demandes d'adhésion aux Communautés européennes du Portugal et de l'Espagne.
Le 11 juin 1985, le Conseil des Communautés européennes fixe les conditions d'adhésion de l'Espagne et du Portugal à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 11 juin 1985 à Madrid, la veille de la cérémonie de signature du traité d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, Fernando Morán, ministre espagnol des Affaires étrangères, montre aux journalistes les documents de l'accord d'adhésion qui seront signés le lendemain au Palais Royal, quelques instants avant la réunion extraordinaire du Conseil des ministres.
Le 12 juin 1985, les représentants des dix États membres des Communautés européennes et ceux de l'Espagne et du Portugal signent à Madrid et à Lisbonne le traité d'adhésion des deux États ibériques à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA). Le traité entre en vigueur le 1er janvier 1986.
Le 12 juin 1985, lors de la cérémonie de signature du traité d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, Felipe González Márquez, président du gouvernement espagnol, insiste sur la volonté de l'Espagne de participer activement au développement de l’unité européenne.
Le 12 juin 1985, au Palais d'Orient de Madrid, Felipe González, président du gouvernement, et Fernando Morán, ministre des Affaires étrangères, signent pour l'Espagne le traité d'adhésion aux Communautés européennes.
Le 12 juin 1985, l'Espagne signe à Madrid le traité d'adhésion aux Communautés européennes. Les signataires espagnols sont le ministre des Affaires étrangères, Fernando Morán (à g.), et le Premier ministre, Felipe González (à dr.).
Le 12 juin 1985, le quotidien français Le Figaro décrit l'état d'esprit des Espagnols face à l'adhésion de leur pays à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 12 juin 1985, jour de la signature à Madrid et à Lisbonne du traité d'adhésion de l'Espagne et du Portugal aux Communautés européennes, la rédaction de RTL retrace le déroulement des négociations diplomatiques et commente les enjeux du troisième élargissement.
Programme provisoire des cérémonies, et arrangements matériels concernant le vol spécial à Lisbonne et Madrid, établis en vue de la signature le 12 juin 1985 du traité d'adhésion du Portugal et de l'Espagne aux Communautés européennes.
Le 12 juin 1985, au Palais d'Orient de Madrid, le Roi Juan Carlos Ier prononce un discours lors de la cérémonie de signature du traité d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes.
Le 12 juin 1985, à Madrid, au Palais royal, a lieu la signature du traité d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes. Étaient notamment présents S.A.R. Juan Carlos, roi d'Espagne, Fernando Morán López, ministre espagnol des Affaires étrangères, Manuel Marín González, secrétaire d'État espagnol pour les relations avec la Communauté économique européenne, et Felipe González, président du gouvernement espagnol.
Le 12 juin 1985, commentant la signature, le jour même à Madrid, du traité d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, le journal belge Le Soir décrit l'état d'esprit de la population espagnole face à l'entrée du pays dans l'Europe unie.
Le 12 juin 1985, à l'occasion de l'adhésion de l'Espagne à la Communauté économique européenne (CEE), le président en exercice du Conseil, Giulio Andreotti, se félicite de l'engagement européen de l'Espagne.
Le 12 juin 1985, à l'occasion de la cérémonie marquant l'adhésion espagnole à la Communauté économique européenne, Jacques Delors, président de la Commission européenne, se réjouit du succès du processus d'élargissement de l'Europe à l'Espagne.
Le 13 juin 1985, commentant la cérémonie de signature du traité d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, le quotidien lisboète Diário de Notícias détaille les réactions suscitées en Espagne.
À la veille de l'adhésion de l'Espagne et du Portugal aux Communautés européennes le 1er janvier 1986, Felipe González, président du gouvernement espagnol, assiste au dernier Conseil européen des Dix, qui se tient à Luxembourg les 2 et 3 décembre 1985.
Rapport de José Vidal Beneyto, secrétaire général de l'Union des Fédéralistes européens d'Espagne, sur la dimension culturelle de l'intégration de l'Espagne dans la CEE.
Essai de Robert Van Schendel, ancien secrétaire général du Mouvement européen, se présentant sous forme d’une étude globale relative à l'évolution expérimentée dans les cercles espagnols dès les années quarante, mettant en relief les motivations qui expliquent la volonté d'adhésion et les problèmes apparaissant au cours de ce processus.
Entrevue entre Roy Jenkins (à g.), président de la Commission des Communautés européennes, et Adolfo Suárez (à dr.), président du gouvernement espagnol, dans le cadre des négociations d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes.
Pedro Solbes Mira, successeur dès 1985 de Manuel Marín González, au poste secrétaire d'État espagnol pour les relations avec les Communautés européennes.
Manuel Marín González (à g.), secrétaire d'État espagnol pour les relations avec les Communautés européennes, s'entretient avec Santiago Gómez-Reino, son directeur de cabinet.
Dans cet extrait d'interview, Philippe de Schoutheete, ambassadeur de Belgique à Madrid de 1981 à 1985, évoque la tentative de coup d'État en Espagne du 23 février 1981 et souligne le rôle joué par le Roi Juan Carlos Ier d'Espagne dans l'échec de cette tentative.