Dans son journal intime, Herbert Blankenhorn, conseiller diplomatique du chancelier allemand Konrad Adenauer, raconte comment le chancelier a été mis dans la confidence à la veille de la déclaration de Robert Schuman le 9 mai 1950 sur le pool charbon-acier européen.
"Pendant ce temps, les hommes discutent...Les deux :"Va-t'en, la Sarre est à moi !" Le 21 janvier 1950, le caricaturiste néerlandais Opland illustre le différend qui oppose le chancelier allemand Konrad Adenauer (à g.) et Robert Schuman (à dr.), ministre français des Affaires étrangères, au sujet de l'avenir politique et économique de la Sarre.
Le 3 mars 1950, la France et la Sarre signent à Paris douze conventions sur le statut spécial de la Sarre qui portent notamment sur l'application de l'Union économique de la France et de la Sarre, sur l'exploitation des chemins de fer de la Sarre, sur l'exploitation des mines sarroises, sur l'établissement des ressortissants des deux pays et l'exercice de leurs activités professionnelles, sur le contrôle des entreprises d'assurances en Sarre, sur la réglementation de la pharmacie, sur la navigation intérieure, sur l'aide mutuelle judiciaire, sur les unités et sur les instruments de mesure et sur les conditions d'exécution des transports routiers franco-sarrois.
"Comment êtes-vous arrivés ici ! Grâce à des accords..." Le 10 mai 1953, le périodique satirique soviétique Krokodil dénonce les dangers auxquels s'expose la France en cas de réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 11 novembre 1953, à l'occasion de la commémoration du trente-cinquième anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale (11 novembre 1918), l'entreprise de production télévisuelle et cinématographique française Pathé organise avec une brochette de journalistes un débat sur les enjeux du réarmement allemand et sur le projet d'armée européenne.
"Hallo, par ici !" Si en 1954, la République fédérale d'Allemagne (RFA) réarmée ne peut adhérer à la Communauté européenne de défense (CED) avortée, les portes de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) restent largement ouvertes pour accueillir les troupes allemandes.
Le 4 septembre 1954, le chancelier allemand Konrad Adenauer prononce un discours radiodiffusé sur la politique européenne de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et sa situation internationale suite au rejet, le 30 août 1954, du traité de Communauté européenne de défense (CED) par l'Assemblée nationale française.
Le 22 janvier 1963, à l'occasion de la signature de Traité de l'Élysée, le président français Charles de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer font une déclaration commune soulignant l'importance de la coopération franco-allemande.
Le 22 janvier 1963, les représentants de la France et de la République fédérale d'Allemagne (RFA) signent à Paris le traité dit de l'Élysée sur la coopération franco-allemande qui scelle la réconciliation entre les deux pays et par lequel ils s'engagent à coopérer notamment dans les domaines de la politique extérieure, de la défense, de l'éducation et de la culture.
En 1965, lors de la campagne pour les élections législatives en République fédérale d'Allemagne (RFA), l'Union chrétienne-démocrate (CDU) réalise un spot télévisé dans lequel le parti met en avant son engagement, et notamment celui de son leader historique Konrad Adenauer, en faveur du rapprochement franco-allemand.
"Fête à Bruxelles. "Nous nous sommes fiancés..." Le 26 janvier 1963, le caricaturiste néerlandais Opland dépeint l'inquiétude que suscite la signature du traité d'amitié franco-allemand dans les pays de la Communauté européenne.