Le 22 janvier 1963, les représentants de la France et de la République fédérale d'Allemagne (RFA) signent à Paris le traité dit de l'Élysée sur la coopération franco-allemande qui scelle la réconciliation entre les deux pays et par lequel ils s'engagent à coopérer notamment dans les domaines de la politique extérieure, de la défense, de l'éducation et de la culture.
Dans ses Mémoires, le général de Gaulle évoque la politique de désengagement de la France vis-à-vis des structures militaires intégrées de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et décrit le mémorandum dans lequel la France a plaidé en septembre 1958 pour la création d'un directoire tripartite - États-Unis, Grande-Bretagne et France - pour assumer la direction de l'OTAN.
"Sous la protection de l'allié - l'Axe Bonn-Paris". En juin 1963, l'hebdomadaire soviétique Krokodil condamne avec force la coopération franco-allemande, perçue par l'URSS comme le premier pas du réarmement de l'Allemagne.