"Au sein de l'internat de l'Europe unie." Le 30 novembre 1953, le périodique satirique soviétique Krokodil s'inquiète de l'arrivée d'une Allemagne réarmée et alliée des États-Unis au sein de la future armée européenne.
"A notre bonne collaboration !" se félicitent le général de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer lors de la signature, le 22 janvier 1963, du traité d'amitié franco-allemand. Cette collaboration cache surtout le désir de chacun de dominer l'autre, semble dire cette caricature.
La coopération accrue entre la France et la République fédérale d'Allemagne suscite une levée de boucliers en Union soviétique. Moscou critique fortement le rôle joué par le général de Gaulle et par le chancelier allemand Konrad Adenauer dans la mise en place de "l'axe Paris-Bonn".
Le 29 mars 1977, le caricaturiste Fritz Behrendt figure dans les colonnes du quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung l'Europe des Neuf comme "L'Europe en route" handicapée par une succession de crises gouvernementales et de dissensions internes.
Le 12 juin 1985, le Premier ministre portugais, Mario Soares (à g.), et son ministre des Affaires étrangères, Jaime Gama (à dr.), signent à Lisbonne le traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
"Nous faisons tout pour le préparer à l'euro". En 1997, le caricaturiste allemand Hanel souligne les efforts des autorités pour préparer l'Allemagne et les citoyens allemands au passage progressif à la monnaie unique européenne, l'euro.
"Balancer avec l'euro". En 2000, pour le caricaturiste allemand Fritz Behrendt, les Quinze et la Banque centrale européenne (BCE) sont contraints d'exécuter un périlleux exercice d'équilibriste pour assurer la réussite du passage, depuis le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et l'introduction de la monnaie unique européenne.
Affiche éditée en allemand par la Commission européenne en vue de la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro dans douze pays de l'Union européenne.