Le 19 octobre 1956, le ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA) définit sa position dans la perspective de la réunion, les 20 et 21 octobre 1956 à Paris, des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sur l'état d'avancement des travaux au sein la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom.
Les 20 et 21 octobre 1956, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Paris afin d'examiner l'état d'avancement des travaux de Val Duchesse au sein la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom.
Le 21 octobre 1956, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) publient à Paris un communiqué de presse annonçant la poursuite des négociations de Val Duchesse au sein de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom.
Le 25 octobre 1956, à l'issue de la rencontre à Paris des ministres des Affaires étrangères des Six, les 20-21 octobre 1956, le ministère des Affaires étrangères français tire le bilan de cette rencontre et détaille les négociations autour de la mise en place d'un marché commun et d'Euratom. Une attention particulière est portée quant à la position allemande sur chacun des points de la négociation.
Le 22 octobre 1956, Karl Carstens, vice-directeur général au ministère allemand des Affaires étrangères et membre de la délégation allemande à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, adresse à Walter Hallstein, secrétaire d'État allemand aux Affaires étrangères, un télégramme codé sur les résultats des pourparlers des Six, les 20 et 21 octobre à Paris, sur les projets de Communauté économique européenne (CEE) et de Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour commémorer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Émile Noël, ancien représentant du président du Conseil français Guy Mollet lors des négociations de Val Duchesse, évoque les résultats de la conférence des ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui se tient à Paris les 20 et 21 octobre 1956.
La rencontre Mollet-Adenauer à Paris (5-6 novembre 1956)
Le 5 novembre 1956, dans le cadre de la rencontre Mollet-Adenauer à Paris, Max Kohnstamm, vice-président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe adresse une note préparatoire à Guy Mollet, président français du Conseil des ministres, dans laquelle il explique la position du chancelier Konrad Adenauer sur les dossiers de l’Euratom et du marché commun et précise comment aborder les entretiens franco-allemands afin de débloquer les négociations sur les futurs traités européens.
Le 8 novembre 1956, les services du ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA) pointent les résultats obtenus lors de la rencontre des 5 et 6 novembre à Paris entre le chancelier Konrad Adenauer et Guy Mollet, président du Conseil des ministres français, notamment en ce qui concerne les questions laissées en suspens lors de la réunion, les 20 et 21 octobre à Paris, des ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sur le Marché commun et l'Euratom.
Le 8 novembre 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, adresse aux représentants diplomatiques de France à Bonn, Rome, Bruxelles, La Haye, Luxembourg, Londres et Washington un télégramme dans lequel il rend compte des avancées obtenues lors des conversations franco-allemandes sur les projets d'Euratom et de Marché commun.
Le 12 novembre 1956, le ministère ouest-allemand des Affaires étrangères dresse le compte rendu de la rencontre des 5 et 6 novembre à Paris entre le chancelier Konrad Adenauer et Guy Mollet, président français du Conseil, sur le Marché commun et l'Euratom.