Résolution du Parlement européen, du 13 janvier 1999, sur les implications institutionnelles de l'approbation de la désignation du président de la Commission par le Parlement européen et de l'indépendance des membres du collège.
Tableau reprenant les votes du Parlement européen, depuis 1995, portant approbation du président désigné de la Commission européenne et du collège de commissaires désignés.
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, revient sur les circonstances de sa désignation à la présidence de la Commission des Communautés européennes en 1985, puis à nouveau en 1989 et 1993.
Dans cet extrait d’interview, Wilfried Martens, Premier ministre de Belgique de 1979 à mars 1981 et de décembre 1981 à 1992, décrit comment s’opèrent les nominations de Belges aux hautes fonctions européennes, comme par exemple les commissaires ou les juges à la Cour de justice.
À l’aube des élections européennes de mai 2014, le journal français Le Monde, commente, dans son édition du 31 octobre 2013, l’idée émise par Martin Schulz, président du Parlement européen, de politiser la désignation du successeur de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne.
Dans un dossier spécial «élections européennes 2014», Toute l’Europe, portail en ligne d'information sur les questions européennes, explique le déroulement de la procédure de désignation du président de la Commission européenne.
Dans une étude du 2 juin 2014, Yves Bertoncini, directeur de Notre Europe – Institut Jacques Delors, et Thierry Chopin, directeur des études de la Fondation Robert Schuman, analysent les nominations à la tête de l’exécutif européen intervenues depuis 1979.
Le 26 juillet 1994, les représentants des gouvernements des États membres des Communautés européennes décident de désigner l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jacques Santer comme la personnalité que les gouvernements des États membres envisagent de nommer président de la Commission européenne.
Le 21 juillet 1994, en séance plénière du Parlement européen, Michel Rocard, ancien Premier ministre français et député européen membre du groupe du Parti des socialistes européens (PSE), s'exprime à Strasbourg sur la nomination de Jacques Santer au poste de président de la prochaine Commission européenne.
Le 21 juillet 1994, en séance plénière du Parlement européen, Ben Fayot, député européen du Luxembourg et membre du groupe du Parti des socialistes européens (PSE), s'exprime à Strasbourg sur la nomination de son compatriote Jacques Santer au poste de président de la prochaine Commission européenne.
Le 21 juillet 1994, en séance plénière du Parlement européen, Jacques Santer, président désigné de la prochaine Commission européenne, défend sa nomination devant les députés européens.
Le 21 juillet 1994, en séance plénière du Parlement européen, Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, s'exprime à Strasbourg sur la nomination de Jacques Santer au poste de président de la prochaine Commission européenne.
Le 21 juillet 1994, en séance plénière du Parlement européen, la députée européenne Pauline Green, présidente du groupe du Parti des socialistes européens (PSE), s'exprime à Strasbourg sur la nomination de Jacques Santer au poste de président de la prochaine Commission européenne.
Le 21 juillet 1994, en séance plénière du Parlement européen, Wilfried Martens, député européen et président du groupe du Parti populaire européen (PPE), s'exprime à Strasbourg sur la nomination de Jacques Santer au poste de président de la prochaine Commission européenne.
Le 21 juillet 1994, en séance plénière du Parlement européen, Gijs de Vries, député européen et président du groupe des libéraux, démocrates et réformateurs (ELDR), s'exprime à Strasbourg sur la nomination de Jacques Santer au poste de président de la prochaine Commission européenne.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien Premier ministre luxembourgeois et ancien président de la Commission européenne, se souvient des débats au Parlement européen, en juillet 1994, à l'occasion de sa nomination à la présidence de la Commission européenne.
Le 18 janvier 1995, en séance plénière du Parlement européen, les députés européens approuvent la nomination de la future Commission européenne présidée par Jacques Santer.
Dans cet extrait d'interview, Willy Claes, ministre des Affaires étrangères de Belgique de 1992 à 1994, décrit ses souvenirs des discussions autour de la nomination d’un nouveau président de la Commission européenne au sommet de Corfou en juin 1994. Au final, Jacques Santer, Premier ministre luxembourgeois entre 1984 et 1995, était nommé président de la Commission européenne, charge qu’il exerçait entre 1995 et 1999.
Romano Prodi, président désigné de la Commission européenne, présente le nouveau collège de commissaires que les États membres, avec son accord, proposeront au Parlement européen en vue d'obtenir son approbation.
Déclaration de Romano Prodi, Président désigné de la Commission européenne: Résolution de compromis sur la "Commission Prodi" (Strasbourg, le 15 septembre 1999).
Le 15 septembre 1999, les parlementaires européens réunis à Strasbourg, sous la présidence de Nicole Fontaine, ont approuvé, par vote, la composition et le mandat de la Commission présidée par l'Italien Romano Prodi. Son équipe succède à celle de Jacques Santer qui a démissionné le 15 mars 1999.
Interrogé après le vote d'approbation de la Commission Prodi à Strasbourg, le nouveau commissaire allemand Günter Verheugen, chargé des questions de l'élargissement de l'Union, souligne le soutien apporté par le Parlement européen au nouvel exécutif. Il évoque également la volonté affichée par l'assemblée de renforcer ses pouvoirs.
Le 15 septembre 1999, suite au vote d'approbation par les députés européens du nouveau collège de commissaires, Nicole Fontaine, présidente du Parlement européen, tient une conférence de presse avec Romano Prodi, nouveau président de la Commission européenne, où elle annonce les priorités de leur coopération interinstitutionnelle.
Décision des représentants des gouvernements des États membres des Communautés européennes, du 15 septembre 1999, portant nomination du président et des membres de la Commission des Communautés européennes.
Allocution du Président de la Commission européenne devant la Cour de justice des Communautés européennes où les membres de la Commission prêtent serment suite à leur nomination.
Romano Prodi prononce un discours le 17 septembre 1999 lors de la prestation de serment des membres de la nouvelle Commission devant la Cour de justice des Communautés européennes, à Luxembourg. Au premier rang des auditeurs, la Commission de Romano Prodi.
Deux mois avant la désignation par le Conseil, réuni au niveau des chefs d’État ou de gouvernement, de José Manuel Durão Barroso comme président de la Commission européenne le 29 juin 2004, le quotidien français Le Monde se fait écho de la laborieuse recherche du consensus autour d’un candidat à la succession de Romano Prodi dans une période où les noms en circulation ne cessent d’augmenter.
Décision du Conseil réuni au niveau des chefs d'État ou de gouvernement du 29 juin 2004 désignant la personnalité qu'il envisage de nommer président de la Commission.
Le 29 juin 2004, José Manuel Durão Barroso, Premier ministre du Portugal, communique aux Portugais son intention d'accepter l'invitation à devenir Président de la Commission européenne, qui lui sera adressée le soir par les chefs d'État ou de gouvernement, réunis à Bruxelles au sein du Conseil de l'Union européenne.
José Manuel Barroso, Premier ministre portugais et président désigné de la Commission européenne, rencontre Romano Prodi à l'occasion de la réunion du Conseil au niveau des chefs d'État ou de gouvernement, tenue à Bruxelles le 29 juin 2004.
Dans son discours du 21 juillet 2004, tenu à Strasbourg en session plénière, José Manuel Barroso demande au Parlement européen l'approbation de sa candidature au poste de président de la Commission européenne.
Le 12 août 2004, José Manuel Barroso, président désigné de la Commission européenne révèle à la presse le portefeuille qu'il a attribué à chaque membre de son équipe et les aménagements apportés à la nouvelle Commission.
Le 13 septembre 2004, le Conseil adopte d'un commun accord avec le président désigné de la Commission, M. Barroso, la liste des autres personnalités qu'il envisage de nommer membres de la Commission.
Avant le vote d’investiture de la Commission Barroso par le Parlement européen prévu fin octobre, le quotidien La Voix du Luxembourg du 27 septembre 2004 fait le point sur les chances de succès de différents commissaires lors de leur prochaine audition devant les membres de l’assemblée européenne.
Dans son discours du 26 octobre 2004, tenu à Strasbourg en session plénière, José Manuel Barroso demande au Parlement européen l'approbation de la nouvelle Commission européenne.
Le 30 octobre 2004, dans un entretien accordé au journal luxembourgeois Le Quotidien, Viviane Reding, commissaire luxembourgeoise, donne son point de vue sur le refus du Parlement européen d'accorder sa confiance à la Commission Barroso après les propos tenus par le commissaire italien, Rocco Buttiglione, devant la commission parlementaire Libertés civiles, justice et affaires intérieures.
Le 5 novembre 2004, le Conseil adopte d'un commun accord avec le président désigné de la Commission, José Manuel Barroso, la liste "révisée" des autres personnalités qu'il envisage de nommer membres de la Commission.
Dans son éditorial du 9 novembre 2004, Ferdinando Riccardi, éditeur responsable du Bulletin Quotidien Europe, se montre optimiste sur les chances de la Commission Barroso, deuxième mouture, d’obtenir l’approbation du Parlement européen. Il revient, en outre, sur le cas des Commissaires Neelie Kroes et Franco Frattini.
Suite au report du vote d’approbation, José Manuel Barroso, lors de la séance plénière du 17 novembre 2004, demande au Parlement européen d’accorder un ferme soutien à la nouvelle Commission européenne.
Vue d'ensemble du Parlement européen, réuni en séance plénière le 18 novembre 2004 à l'occasion du vote d'approbation de la Commission européenne présidée par José Manuel Barroso.
Panneau électronique affichant les résultats du scrutin du Parlement européen, réuni en séance plénière à l'occasion du vote d'approbation de la Commission Barroso le 18 novembre 2004. Les résultats de ce vote sont: 449 voix pour, 149 contre et 82 abstentions.
Le 19 novembre 2004, le Conseil nomme le président et les membres de la Commission pour la période allant du 22 novembre 2004 jusqu’au 31 octobre 2009.
Dans cet extrait d’interview, Wilfried Martens, Premier ministre de Belgique de 1979 à mars 1981 et de décembre 1981 à 1992 et président du Parti populaire européen depuis 1990, revient sur les circonstances ayant conduit à la nomination de José Manuel Durão Barroso à la présidence de la Commission européenne en 2004.
Le 17 septembre 2009, le Parlement européen approuve la nomination de José Manuel Barroso pour un second mandat quinquennal en tant que président de la Commission.
Le 27 mai 2014, la Conférence des présidents, tenant compte des résultats des élections européennes et avec pour objectif de déterminer le candidat à la présidence de la Commission, charge Jean-Claude Juncker de former une coalition parlementaire.
Le 27 mai 2014, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, invite les chefs d’État ou de gouvernement à faire une analyse des résultats des élections européennes qui ont eu lieu la semaine précédente. Cette réunion est l’occasion de décider de la procédure en vue de la nomination du président de la Commission européenne.
Le 27 mai 2014, le journal luxembourgeois Le Quotidien s'interroge sur l'impact que peut avoir la poussée des partis europhopes aux élections européenes sur les dirigeants européens notamment dans la manière dont est dirigée l'Europe et dans le choix de la future Commission européenne.
Le 28 mai 2014, au surlendemain des élections européennes, qui voient la victoire du Parti populaire européen (PPE), le quotidien français Le Monde analyse les enjeux des futures tractations politiques autour de la nomination du nouveau président de la Commission européenne. L'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, tête de liste du PPE, fait figure de candidat favori pour remplacer le Portugais José Manuel Barroso.
Le 28 mai 2014, le quotidien luxembourgeois Tageblatt rend compte des principales prises de position des députés européens et des chefs d'État ou de gouvernement autour des prochaines étapes qui doivent conduire à la nomination du nouveau président de la Commission européenne.
Le 2 juin 2014, le journal luxembourgeois Le Quotidien évoque les réticences auxquelles doit faire face l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker dans sa course à la tête de la nouvelle Commission européenne.
Le 11 juin 2014, le quotidien conservateur La Libre Belgique examine le débat autour d'une candidature de l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne et commente la lutte d'influence entre les chefs d'États ou de gouvernement de l'UE et le Parlement européen sur la nomination du futur président de la Commission.
Les chefs d'État ou de gouvernement, réunis à Bruxelles les 26 et 27 juin 2014, conviennent de proposer au Parlement européen la candidature de Jean-Claude Juncker à la fonction de président de la Commission européenne. Dans ce contexte, le Conseil européen approuve le programme stratégique des principales priorités pour les cinq prochaines années et invite les institutions de l'Union et les États membres à intégrer pleinement ces priorités dans leur action.
Décision du Conseil européen, du 27 juin 2014, proposant au Parlement européen Jean-Claude Juncker comme candidat à la fonction de président de la Commission européenne.
Le 28 juin 2014, le quotidien belge Le Soir examine les conséquences de la décision du Conseil européen de proposer au Parlement européen, la candidature de Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre luxembourgeois, à la fonction de président de la Commission européenne.
Le 28 juin 2014, le quotidien français Le Monde commente la décision du Conseil européen d'Ypres, de proposer au Parlement européen, la candidature de l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, à la présidence de la Commission européenne et évoque un tournant dans le fonctionnement et les orientations de l’Union européenne.
Dans son étude du 23 juillet 2014, Yves Bertoncini, directeur de Notre Europe – Institut Jacques Delors, constate que l’élection de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne constitue une nouvelle étape du processus historique de rééquilibrage des pouvoirs des États membres et du Parlement européen.
Le 10 septembre 2014, Jean-Claude Juncker, le nouveau président élu de la Commission européenne (CE), donne une conférence de presse sur l'attribution des portefeuilles aux commissaires désignés. Il dévoile ainsi son équipe et la nouvelle organisation de la prochaine CE.
Le 10 septembre 2014, la Commission européenne, fraichement nommée, publie son organigramme avec les noms et les domaines de responsabilité de ses membres.