Le 4 juin 1987, Leo Tindemans, ministre belge des Affaires étrangères, retrace l'historique de la construction européenne de la signature des traités de Rome en 1957 jusqu'à l'Acte unique européen en 1986.
Rencontre au sommet entre le chancelier allemand Helmut Kohl et le président français François Mitterrand, du 16 au 17 mai 1983 à Paris, dans le cadre des relations franco-allemandes.
«Contacts européens». Le 19 mars 1984, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt dresse un portrait peu idyllique de la coopération au sein de l'Europe des Dix et ironise sur les nombreuses dissensions politiques qui minent l’Europe communautaire. À la différence du Moyen Âge, où les conflits entre pays européens se réglaient avec les armes sur des champs de batailles, l’affrontement s’est mu aujourd’hui en bataille politique, à coup de dossiers.
Le 29 mars 1984, le caricaturiste allemand Walter Hanel ironise sur l’étroite collaboration entre François Mitterrand, président de la République française et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, et le chancelier allemand Helmut Kohl pour débloquer certains dossiers européens et permettre aux Dix d'aller de l'avant. En arrière-plan, Hans-Dietrich Genscher, ministre fédéral des Affaires étrangères, qui fait le signe de la victoire, soutient l'action des deux dirigeants, qui essaient de redonner le sourire à une Europe moribonde et en chaise roulante.
Le 26 juin 1984, les conclusions de la présidence sur les travaux du Conseil européen de Fontainebleau détaillent les orientations nouvelles concernant la relance de la coopération européenne et définissent le cadre d'une Europe des citoyens.
Le 26 juin 1984, François Mitterrand, président de la République française et président en exercice de la Communauté, fait le bilan du Conseil européen de Fontainebleau et répond aux questions des journalistes.
Le 25 juin 1984, commentant l'ouverture du Conseil européen de Fontainebleau, le quotidien travailliste britannique The Guardian estime qu'il est temps de surmonter les désaccords entre le gouvernement du Royaume-Uni et ses partenaires européens.
En juin 1984, la revue fédéraliste L'Europe en formation exprime sa satisfaction par rapport aux résultats engrangés par les Dix à l'issue du Conseil européen de Fontainebleau des 25 et 26 juin 1984 en ce qui concerne notamment les ressources budgétaires et la révision des traités.
«La nouvelle mesure européenne». À l'occasion du Conseil européen de Fontainebleau des 25 et 26 juin 1984, le caricaturiste allemand Hanel illustre l'influence de François Mitterrand, président de la République française et président en exercice du Conseil européen, et du chancelier allemand Helmut Kohl pour régler le problème budgétaire et pour relancer la réflexion sur la réforme institutionnelle des Communautés européennes. En arrière-plan, Margaret Thatcher, le Premier ministre britannique.
Le 28 juin 1984, deux jours après la fin du Conseil européen de Fontainebleau, le chancelier ouest-allemand Helmut Kohl revient dans un discours prononcé devant le Bundestag sur le succès du sommet de Fontainebleau et insiste sur la poursuite du processus d'intégration européenne.
Le 28 juin 1984, le quotidien français Le Monde décrit les efforts mis en oeuvre par les chefs d'États ou de gouvernements lors du Conseil européen de Fontainebleau pour relancer la construction européenne.
En septembre 1984, Edmund P. Wellenstein, ancien directeur général des relations extérieures de la Commission européenne, analyse dans la revue néerlandaise Internationale Spectator les résultats du Conseil européen de Fontainebleau des 25 et 26 juin 1984.
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancienne conseillère technique à la Présidence de la République de 1982 à 1988, souligne l'importance du Conseil européen de Fontainebleau des 25 et 26 juin 1984 dans le cadre de la présidence française du Conseil des Communautés européennes.
Le 14 juin 1985, la Commission européenne remet au Conseil son "Livre blanc" sur l'achèvement du marché intérieur qui dresse un calendrier des actions à mener pour réaliser le marché unique au plus tard le 31 décembre 1992.
Le 27 novembre 1985, le Comité économique et social (CES) des Communautés européennes se prononce sur le Livre blanc de la Commission européenne relatif à l'achèvement du marché intérieur. L'avis est adopté par 90 voix pour, 14 voix contre et 17 abstentions.
Le 14 janvier 1986, le Parlement européen adopte une résolution relative au premier Livre blanc de la Commission européenne sur l'achèvement du marché intérieur.
Le 5 mars 1985, l'Italien Altiero Spinelli, président de la commission institutionnelle du Parlement européen, rédige un aide-mémoire sur la procédure à suivre pour permettre à la Conférence intergouvernementale, chargée de rédiger le Traité d'Union européenne, d'aboutir.
Le 9 juillet 1985, le Parlement européen prend acte des conclusions du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin 1985 et émet un avis favorable au sujet de la Conférence intergouvernementale (CIG) tout en contestant le caractère par trop intergouvernemental de la coopération politique européenne (CPE).
Le 22 juillet 1985, la Commission européenne émet un avis favorable au sujet de la conférence intergouvernementale devant modifier et compléter le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
En octobre 1985, deux mois avant le Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre 1985, la revue fédéraliste L'Europe en formation pose la question du développement futur des Communautés européennes.
Le 9 septembre 1985 à Luxembourg, Jacques Delors, président de la Commission européenne, souligne lors de la première conférence intergouvernementale (CIG) le fonctionnement et la finalité des CIG.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit les enjeux et le déroulement de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui, en 1985-1986, a conduit les Douze à conclure l'Acte unique européen (AUE).
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit la nature des priorités françaises, notamment dans le domaine social et culturel, lors de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui, en 1985-1986, a conduit les Douze à conclure l'Acte unique européen (AUE).
Le 26 juin 1984, à l'issue du Conseil européen de Fontainebleau, les Dix proposent la mise en place d'un comité ad hoc composé de représentants personnels des chefs d'État et de gouvernement et chargé de faire des suggestions pour améliorer le fonctionnement de la coopération européenne.
Lors du Conseil européen de Dublin des 3 et 4 décembre 1984, le Comité ad hoc pour les questions institutionnelles présente son rapport intérimaire sur la réforme institutionnelle des Communautés européennes.
Le 7 décembre 1984, le chancelier allemand Helmut Kohl décrit devant le Bundestag les rapports intermédiaires présentés, trois jours auparavant, par le comité intergouvernemental sur la réforme institutionnelle des Communautés européennes lors du Conseil européen de Dublin.
Dans son éditorial du 21 mars 1983, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, analyse le rapport du Comité ad hoc pour les questions institutionnelles et commente les réactions suscitées par la publication de ce texte.
Dans son éditorial du 22 mars 1983, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, plaide pour une mise en oeuvre accélérée des propositions contenues dans le rapport du Comité ad hoc pour les questions institutionnelles.
En mars 1985, Mauro Ferri, représentant de Bettino Craxi, Premier ministre italien, au sein du Comité Dooge, retrace le travail du comité ad hoc depuis sa création par le Conseil européen de Fontainebleau (juin 1984) jusqu'au rapport final sur les questions institutionnelles.
Le rapport du Comité Dooge, des 29-30 mars 1985, avance une série de suggestions permettant d'améliorer le fonctionnement du système communautaire et de la Coopération politique européenne (CPE).
Le 15 mai 1985, le secrétariat général de l'Union économique Benelux rend compte d'une réunion, la veille, des directeurs généraux pour les Affaires européennes en vue de se mettre d'accord sur une position commune des trois pays membres du Benelux au sujet du rapport Dooge et du Conseil européen de Milan.
En juin 1985, à la veille du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin 1985, l'éditorialiste de la revue fédéraliste L'Europe en formation se demande si les Dix vont tenir compte des propositions du Comité Dooge et convoquer une conférence intergouvernementale.
Le 26 juin 1985, les députés irlandais analysent les propositions contenues dans le rapport du Comité Dooge pour l'amélioration du fonctionnement du système communautaire et de la coopération politique européenne (CPE).
En juillet 1985, Mauro Ferri, membre du Parlement européen de 1979 à 1984 et représentant de Bettino Craxi, président italien du Conseil, au Comité ad hoc pour les questions institutionnelles, commente le déroulement des différentes sessions de ce comité Dooge qui ont commencé le 28 septembre 1984 et se sont clôturées le 15 mars 1985. Dans son rapport final, le Comité propose de réunir une conférence intergouvernementale afin de négocier un projet de traité d'Union européenne.
Dans son édition du 24 juin 1985 le magazine allemand Der Spiegel analyse les divergences au cours de la phase préparatoire du Conseil européen de Milan du 28 au 29 juin 1985.
Le 26 juin 1985, à la veille du Conseil des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté européenne à Milan, le quotidien belge Le Soir explique les enjeux du sommet et insiste particulièrement sur la position de la Grande-Bretagne par rapport à une Union européenne.
Le 27 juin 1985, le chancelier allemand Helmut Kohl décrit devant le Bundestag l'importance du futur Conseil européen de Milan et détaille les lignes directrices de la politique européenne de l'Allemagne.
Bettino Craxi (au centre), président du Conseil européen, accueille les président et vice-président de la Commission européenne, Jacques Delors (à gauche) et Lorenzo Natali (à droite) lors du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin 1985.
Réuni les 28 et 29 juin 1985, le Conseil européen de Milan décide à la majorité de convoquer une Conférence intergouvernementale (CIG) pour la révision des traités. De g. à dr.: Bettino Craxi, Premier ministre italien, Felipe González Márquez, Premier ministre espagnol, Giulio Andreotti, ministre italien des Affaires étrangères et Fernando Morán, ministre des Affaires étrangères de l'Espagne.
Le 29 juin 1985, les conclusions du Conseil européen de Milan détaillent les défis économiques, politiques et institutionnels qui s'adressent à l'Europe pour les années à venir.
"Spaghetti milanese/Sommet à Milan". En juin 1985, le caricaturiste allemand Hanel ironise sur les difficultés rencontrées par les Dix lors du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin pour régler les questions institutionnelles des Communautés et pour accepter de réviser les traités.
Le 30 juin 1985, au lendemain du Conseil européen de Milan, le quotidien belge Le Soir brosse un tableau des résultats de Milan et met en lumière les blocages qui peuvent freiner la révision des traités européens.
Le 1er juillet 1985, à l'issue du Conseil européen de Milan, le quotidien français Le Figaro dresse un bilan mitigé de la réunion des Dix et décrit les durs débats qui ont émaillé la question de la réforme des institutions.
Le 1er juillet 1985, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung analyse l'impact des décisions du Conseil européen de Milan sur le processus de réforme des institutions.
Le 1er juillet 1985, le quotidien français Libération évoque les discussions entre les Dix lors du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin à propos du projet d'Europe technologique (Eurêka) et de l'évolution politique des Communautés européennes.
Le 1er juillet 1985, commentant les résultats du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin, le quotidien britannique The Guardian pointe ce qui divise les chefs d'État ou de gouvernement des Dix sur la convocation de la future Conférence intergouvernementale (CIG).
Le 2 juillet 1985, au lendemain du Conseil européen de Milan, le quotidien français Le Monde commente les désaccords entre les Dix sur l'avenir institutionnel de la Communauté européenne en vue de son évolution vers une Union européenne.
Le 9 juillet 1985, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, déplore devant le Parlement européen l'échec du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin et fait sept propositions pour sortir l'Europe communautaire de l'impasse.
«En avant vers la prochaine euro-conférence». Le 23 juillet 1985, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt ironise sur les querelles et les dissensions entre les chefs d'État ou de gouvernement des États membres des Communautés européennes pour faire avancer le dossier de la réforme institutionnelle des Communautés et pour accepter de réviser les traités. Les sourires et la bonne humeur affichés lors de la photo de famille à l’issue des Conseils européens successifs, donnent l'illusion que tout va bien, mais en réalité, le développement futur des Communautés européennes est miné par les désaccords entre les Dix. De gauche à droite: le président du Conseil des ministres italien Bettino Craxi, le ministre néerlandais des Affaires étrangères Ruud Lubbers, le président français François Mitterrand, le chancelier allemand Helmut Kohl, le Premier ministre britannique Margaret Thatcher, le Premier ministre espagnol Felipe González Márquez et le Premier ministre belge Wilfried Martens.
Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères de 1974 à 1992, se souvient dans ses Mémoires de son rôle joué lors du Conseil européen de Milan et des réserves de la Grande-Bretagne.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit l'atmosphère et le déroulement du Conseil européen de Milan des 28 et 29 juin 1985, notamment en ce qui concerne, sous l'impulsion de la présidence italienne, la décision des Dix de convoquer une Conférence intergouvernementale (CIG) pour modifier et compléter le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
Le Conseil européen de Luxembourg (2 et 3 décembre 1985)
Les 2 et 3 décembre 1985, les chefs d'État et de gouvernement des Dix se mettent d'accord sur une révision du traité instituant la Communauté économique européenne (CEE) et approuvent l'Acte unique européen.
Le 3 décembre 1985, à l'issue du Conseil européen de Luxembourg, le président français François Mitterrand répond aux questions des journalistes et commente les différents progrès réalisés lors de la réunion des chefs d'État et de gouvernement des Dix.
Les 2 et 3 décembre 1985 à Luxembourg, les chefs d'État ou de gouvernement des Dix aboutissent difficilement à un accord sur les résultats de la Conférence intergouvernementale (CIG) à la base de l'Acte unique européen et d'une nouvelle relance communautaire.
En décembre 1985, le mensuel Revue du Marché commun analyse les résultats du Conseil européen de Luxembourg et s'interroge sur la possible relance du processus d'intégration européenne.
Le 2 décembre 1985, alors que s'ouvre le Conseil européen de Luxembourg, le quotidien français Le Figaro détaille les dossiers communautaires qui bloquent la réforme du traité de Rome.
Le 2 décembre 1985, à l'occasion du Conseil européen de Luxembourg, Leo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, s'exprime dans les colonnes de La Libre Belgique sur l'enjeu de la réforme du traité de la Communauté économique européenne (CEE).
«Dumas nous a trouvé un slogan terrible pour l'Europe: Douze pour un et un pour douze! Luxembourg : difficiles négociations pour l'avenir de l'Europe». Le 3 décembre 1985, à l'occasion du Conseil européen de Luxembourg, le caricaturiste français Jacques Faizant ironise sur l’initiative du gouvernement français pour relancer le processus d'intégration européenne. Les blocages portent notamment sur la question de la révision du traité de Rome, qui s'annonce difficile et démarre dans la division. Le Premier ministre Laurent Fabius (au milieu) présente à Marianne, figure allégorique de la France, le slogan imaginé par le ministre des Relations extérieures Roland Dumas (à droite), pour faire avancer l'Europe unie.
«Les exploits du sommet». Le 3 décembre 1985, le caricaturiste Benedek illustre le bilan en demi-teinte du Conseil européen de Luxembourg concernant notamment la réforme du traité de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 4 décembre 1985, le quotidien belge Le Soir dénonce le bilan en demi-teinte du Conseil européen de Luxembourg et souligne la division qui existe entre les pays européens sur la question de la réforme du traité de Rome.
Le 4 décembre 1985, commentant les résultats du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung préconise la réalisation du grand marché intérieur pour donner une nouvelle impulsion économique à la Communauté européenne et insiste sur la nécessité d'un changement d'attitude des citoyens à l'égard de l'intégration de l'Europe.
Le 5 décembre 1985, commentant les résultats du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre, le quotidien britannique The Guardian estime que la réunion des chefs d'État ou de gouvernement des Dix pourra être qualifiée d'"historique" s'ils parviennent effectivement à réaliser la réforme institutionnelle des Communautés européennes et à pratiquer l'usage du vote majoritaire au Conseil pour faciliter la création d'un grand marché intérieur à l'échéance de 1992.
Le Conseil européen de Luxembourg (2 et 3 décembre 1985)
Le 5 décembre 1985, le chancelier allemand Helmut Kohl prononce devant le Bundestag un discours sur les résultats du Conseil européen de Luxembourg des 1er et 2 décembre 1985.
Le 5 décembre 1985, commentant les résultats du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung déplore que les chefs d'État ou de gouvernement des Dix n'aient pas réussi à aller plus loin en matière de réforme institutionnelle.
Le 5 décembre 1985, le quotidien français Le Figaro dresse le bilan du Conseil européen de Luxembourg et salue les accords conclus in extremis par les chefs d'État et de gouvernement de la Communauté européenne sur la révision du traité de Rome.
Le 5 décembre 1985, le quotidien belge La Libre Belgique voit le Conseil européen de Luxembourg comme une étape positive sur le chemin qui mène à une réforme plus profonde du traité de Rome.
"Le progrès." Le 6 décembre 1985, au lendemain du Conseil européen de Luxembourg, le caricaturiste Hanel du périodique allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung illustre la difficulté de la réforme du traité de Rome.
Le 11 décembre 1985, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il déplore que les résultats du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre ne permettent pas la réalisation de la réforme institutionnelle prévue.
Le 11 décembre 1985, Jacques Santer, président en exercice du Conseil européen, présente devant le Parlement européen les résultats du sommet des 2 et 3 décembre 1985 à Luxembourg sur la mise en place et la consolidation d'un grand marché unique.
Le 13 décembre 1985, le quotidien français Libération commente les critiques du Parlement européen à l'égard des résultats du Conseil européen du Luxembourg.
Le 17 décembre 1985, le journal espagnol El País décrit la position de l'Espagne suite aux résultats décevants du sommet européen organisé deux semaines plus tôt à Luxembourg.
Le 18 décembre 1985, le quotidien Le Monde examine l'accord trouvé par le Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre sur la relance des Communautés européennes et commente les perspectives de ratification de l'Acte unique par les parlements nationaux des Dix.
Le 28 janvier 1986, le quotidien espagnol El País souligne, malgré certaines réticences, la volonté des Douze de signer au plus vite l'Acte unique européen.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien Premier ministre et ancien ministre des Finances luxembourgeois, retrace les origines de l'Acte unique européen (AUE) en évoquant notamment les difficultés de dernière minute lors du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre 1985.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien Premier ministre et ancien ministre des Finances luxembourgeois, retrace la préparation de l'Acte unique européen (AUE) en évoquant notamment la bonne collaboration entre la présidence luxembourgeoise du Conseil des Communautés européennes et la Commission européenne présidée par Jacques Delors.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes, décrit les enjeux et le déroulement du Conseil européen de Luxembourg des 2 et 3 décembre 1985, et notamment la manière avec laquelle les chefs d'État ou de gouvernement des Dix ont finalement débloqué les négociations de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui, en 1985-1986, a conduit les Douze à conclure l'Acte unique européen (AUE).