Le 16 décembre 1985, le Parti populaire autrichien (ÖVP) adresse une proposition de résolution au Conseil national dans laquelle elle demande une coopération renforcée entre l'Autriche et les Communautés européennes.
Le 28 janvier 1987, le chancelier autrichien Franz Vranitzky souligne dans une déclaration gouvernementale devant le Conseil national l'importance que le gouvernement de coalition entre le Parti socialiste (SPÖ) et le Parti populaire (ÖVP) accorde à la politique d'intégration européenne.
Dans ses Mémoires, Franz Vranitzky, ancien chancelier autrichien, évoque sa visite en octobre 1988 en Union soviétique en vue d'obtenir de la part des dirigeants soviétiques le feu vert diplomatique pour que l'Autriche puisse entamer les négociations d'adhésion aux Communautés européennes.
En mars 1988, l'hebdomadaire allemand Die Zeit examine les avantages et les inconvénients d'une éventuelle adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
"Si nous montons à bord, ce sera avec notre bateau". En 1988, le caricaturiste suisse Hans Geisen illustre les difficultés soulevées par l'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes compte tenu, notamment, de son statut de neutralité.
En 1988, Peter Jankowitsch, ancien ministre autrichien des Affaires étrangères, détaille quelques principes sociaux-démocrates en ce qui concerne les rapports futurs entre l'Autriche et les Communautés européennes.
Le 21 novembre 1988, le ministère autrichien des Affaires étrangères publie une étude qui juge l'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes compatible avec le statut de neutralité permanente du pays.
Le 3 avril 1989, Franz Vranitzky, président du Parti socialiste autrichien (SPÖ), adresse au comité directeur du parti un rapport dans lequel il expose son point de vue sur la position à adopter par l'Autriche par rapport à la décision des Douze de réaliser le grand marché intérieur en 1992.
Le 26 juin 1989, le Parti socialiste autrichien (SPÖ) et le Parti populaire autrichien (ÖVP) signent un accord en vue d'assurer une action concertée en matière de politique d'intégration européenne.
En 1989, le gouvernement de coalition entre le Parti socialiste (SPÖ) et le Parti populaire (ÖVP) explique dans un rapport sur les futures relations entre l'Autriche et les Communautés européennes sa décision de participer pleinement à l'intégration européenne et de demander l'adhésion du pays aux Communautés.
En 1988, un an avant la demande d'adhésion officielle de l'Autriche aux Communautés européennes, l'Union des industriels autrichiens produit un film qui met en lumière les avantages que cette adhésion apporterait au secteur industriel et économique autrichien.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, décrit les objectifs de la nouvelle politique d’intégration européenne de l’Autriche à partir de 1987. Manfred Scheich explique notamment le concept d’approche globale, fil rouge de cette politique jusqu’à l’adhésion de l’Autriche à l’Union européenne en 1995.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, explique comment la question de la neutralité autrichienne est réévaluée lors des travaux destinés à l’étude d’un rapprochement plus étroit de l’Autriche avec les Communautés européennes.
Dans cette interview, Manfred Scheich, ambassadeur de l’Autriche auprès des Communautés européennes de 1983 à 1986, décrit l’interprétation par les autorités autrichiennes de leur statut de neutralité et l’incompatibilité de cette interprétation avec une éventuelle adhésion aux Communautés européennes.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, décrit la réaction des autorités soviétiques à la volonté d’adhésion de l’Autriche aux Communautés européennes.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, décrit la réaction des États membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE) à la volonté d’adhésion de l’Autriche aux Communautés européennes.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, décrit la réaction des Communautés européennes à la volonté d’adhésion de l’Autriche.
L'attitude des partis et des groupes d'intérêt pendant la phase préparatoire
En 1987, l'Association des industriels autrichiens publie une brochure dans laquelle elle plaide pour l'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
Le 27 novembre 1987, le Parti libéral autrichien (FPÖ) présente au Conseil national un projet de résolution qui appelle à l'ouverture de négociations d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
En 1988, le Parti communiste autrichien (KPÖ) publie une brochure dans laquelle il dénonce les dangers pour l'Autriche d'une adhésion aux Communautés européennes (CE).
Le 23 mai 1988, le Parti populaire autrichien (ÖVP) rend public un manifeste sur l'Europe dans lequel il insiste sur la vocation européenne de l'Autriche et s'exprime en faveur d'une adhésion du pays aux Communautés européennes.
Le 6 décembre 1988, la confédération autrichienne des syndicats (ÖGB) publie un mémorandum affirmant son soutien aux démarches du gouvernement autrichien en vue de mener une politique d'intégration européenne plus active.
Le 23 mars 1988, Freda Blau-Meissner, présidente du groupe parlementaire des Verts au Conseil national autrichien, met en garde contre les dangers que représente pour l'Autriche son adhésion à l'Union européenne.
En févier 1989, à l'issue de son congrès sur l'Europe à Innsbruck, le parti autrichien Alternative verte publie un manifeste dans lequel il développe ses arguments contre l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
Le 1er mars 1989, les quatre partenaires sociaux autrichiens publient une prise de position commune sur politique européenne de l'Autriche. Ils insistent sur l'importance pour le pays de participer au processus d'intégration européenne afin de garantir les réalisations économiques et sociales de l'Autriche.
En janvier 1989, la chambre autrichienne de travail publie une prise de position dans laquelle elle réitère son soutien au gouvernement dans ses démarches en vue de l'adhésion du pays aux Communautés européennes.
La demande d'adhésion de l'Autriche (14 juillet 1989)
Le 29 juin 1989, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, présente devant les membres du Conseil national les avantages que présente pour l'Autriche son adhésion pleine et entière aux Communautés européennes.
Le 29 juin 1989, le Conseil national autrichien adopte une résolution qui fixe le cadre précis des négociations d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
Le 14 juillet 1989, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, adresse à Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, une lettre par laquelle l'Autriche dépose officiellement sa demande d'adhésion aux Communautés européennes.
"Tous vont vers Bruxelles." Le 15 juillet 1989, au lendemain de la demande d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes, le caricaturiste Fritz Behrendt illustre l'effet boule de neige de la demande d'adhésion autrichienne sur l'ensemble des pays de l'Europe centrale et orientale.
Le 17 juillet 1989 à Bruxelles, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, remet à Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, la demande formelle d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
"Le marathon de la CE". En 1989, le caricaturiste autrichien Ironimus présente la question de l'éventuelle adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes comme une course d'obstacles.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, revient sur la spécificité de la demande formelle d’adhésion de l’Autriche aux Communautés européennes en juillet 1987, notamment concernant le statut de neutralité du pays.
Vers le début des négociations d'adhésion (1990-1993)
Le 4 juillet 1990, lors des débats au Conseil national, Karel Smolle, membre du parti autrichien de l'Alternative verte, critique la politique européenne du gouvernement à laquelle il reproche de se focaliser sur l'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
"Équilibriste". En 1990, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre les efforts d'Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, pour concilier le statut de neutralité de l'Autriche tel que défini dans le traité d'État de 1955 avec la volonté du pays d'adhérer à l'Union européenne.
Le 14 mars 1991, le parti autrichien de l'Alternative verte adresse à Franz Vranitzky, chancelier fédéral, une requête parlementaire d'urgence sur la position du gouvernement de Vienne en ce qui concerne les exigences communautaires sur le transit routier dans les Alpes autrichiennes.
Le 16 juillet 1991, deux ans après le dépôt de la demande d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes et à la lumière des derniers événements politiques en Europe centrale, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, souligne l'importance de l'intégration européenne pour son pays.
Le 31 juillet 1991, la Commission européenne rend un avis circonstancié et positif sur la demande d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes sur la base, notamment, d'un bilan de la situation économique du pays.
Le 2 août 1991, commentant l'avis positif de la Commission européenne sur la demande d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes, le quotidien viennois Die Presse expose les enjeux de l'intégration européenne pour l'Autriche.
En novembre 1991, le ministère autrichien des Affaires étrangères adresse aux Douze un aide-mémoire dans lequel il se félicite de l'avis positif de la Commission européenne à la demande d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
En 1991, Wolfgang Schüssel, ministre autrichien des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Association européenne de libre-échange (AELE), explique pourquoi les avancées de l'intégration européenne offrent des options nouvelles pour l'avenir économique et politique de l'Europe.
Le 1er mai 1992, en marge des manifestations du Parti social-démocrate autrichien (SPÖ), des opposants à l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE) déroulent une banderole sur la façade de l'Hôtel de ville de Vienne.
Le 12 mai 1992, le parti de l'Alternative verte adresse au chancelier autrichien Franz Vranitzky une motion de censure contre l'accord de transit entre l'Autriche et l'Union européenne. Sur la photo: le député écologiste Rudi Anschober exhibe le drapeau autrichien souillé par des marques de pneus sous le regard du chancelier Franz Vranitzky (à g.) et du ministre des transports Victor Klima (à dr.).
Afin de mieux informer les citoyens sur les enjeux de l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE), le gouvernement de Vienne met en place un numéro d'appel gratuit. Le 14 décembre 1992, Aloïs Mock, ministre des Affaires étrangères, répond personnellement aux questions.
Vers le début des négociations d'adhésion (1990-1993)
A l'issue du Conseil européen d'Edimbourg des 11 et 12 décembre 1992, les Douze adoptent une série de mesures relatives à l'ouverture des négociations d'adhésion de l'Autriche, de la Suède, de la Finlande et de la Norvège avec l'Union européenne.
Le 14 décembre 1992, le chancelier fédéral autrichien Franz Vranitzky prononce devant le Conseil national à Vienne un discours dans lequel il se félicite des décisions adoptées par les Douze lors du Conseil européen d'Edimbourg sur l'ouverture avec l'Autriche notamment des négociations d'adhésion aux Communautés européennes.
Le 14 décembre 1992, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, prononce à la tribune du Conseil national un discours dans lequel il se félicite des conclusions du Conseil européen d'Edimbourg qui marque une étape décisive dans le processus d'adhésion de l'Autriche aux Communautés européennes.
Les négociations d'adhésion et le débat en Autriche (1993-1994)
Le 21 janvier 1993, le gouvernement autrichien définit ses positions politiques et économiques avant le début des négociations d'adhésion à l'Union européenne fixé au 1er février 1993.
Au printemps 1993, Paul Luif, collaborateur à Vienne de l'Institut autrichien des relations internationales (ÖIIP), décrit dans la revue Politique étrangère qu'édite l'Institut français des relations internationales (IFRI) les raisons qui conduisent l'Autriche, la Finlande, la Norvège, la Suède et la Suisse à vouloir adhérer à l'Union européenne et examine les enjeux économiques, politiques et stratégiques des futures négociations d'adhésion.
Le 1er février 1993, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, se félicite de l'ouverture à Bruxelles des négociations d'adhésion de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne.
En février 1993, dans le cadre des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE), le gouvernement de Vienne répond à près de 200 questions environnementales provenant de plusieurs organisations écologistes autrichiennes.
"Mock à Bruxelles". "Allez, vas-y, ouvre ta fenêtre !" Le 2 février 1993, le caricaturiste viennois Ironimus illustre l'ouverture à Bruxelles des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne et évoque l'arrivée de Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, à la tête de la délégation autrichienne.
Le 9 juillet 1993, le Parti populaire autrichien (ÖVP) présente dans son programme sur l'Europe sa conception de l'Europe et précise notamment ses objectifs fixés pour les négociations avec l'Union européenne.
En juillet 1993, à l'occasion du début des négociations d'adhésion avec l'Union européenne, les Länder autrichiens affirment leur soutien au gouvernement pour conclure au plus vite les négociations et pour permettre à l'Autriche d'adhérer à l'Union européenne.
En octobre 1993, Franz Fischler, ministre autrichien de l'Agriculture, rédige un rapport sur les enjeux que pose l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE) à l'agriculture nationale.
Le 4 novembre 1993, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, décrit les raisons qui poussent l'Autriche à vouloir rejoindre l'Union européenne tout en décrivant les principales difficultés qui émaillent les négociations d'adhésion.
En mai 1993, l'Association des industriels autrichiens détaille les avantages d'une éventuelle adhésion de l'Autriche à l'Union européenne et met en garde contre les dangers d'isolation du pays par rapport au processus d'intégration européenne.
En 1994, le Parti libéral autrichien Liberales Forum publie une brochure dans laquelle il détaille les arguments qui militent en faveur de l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE).
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, évoque les grands dossiers traités à partir de 1993 lors des négociations d’adhésion de l’Autriche à l’Union européenne.
La fin des négociations et de la procédure d'adhésion (1994)
Le 1er mars 1994 à Bruxelles, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, est longuement applaudi pour avoir conduit avec succès et à leur terme les négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE).
Le 2 mars 1994, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, et Erhard Busek, vice-chancelier fédéral et président du Parti populaire autrichien (ÖVP), sont accueillis triomphalement à l'aéroport de Vienne après le succès à Bruxelles des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
Le 2 mars 1994 à Vienne, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, salue à la tribune du Conseil national les résultats des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE).
Le 2 mars 1994 à Vienne, Franz Vranitzky, chancelier fédéral autrichien, prononce devant le Conseil national un discours dans lequel il se félicite du succès, la veille à Bruxelles, des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
Le 2 mars 1994, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, prononce devant le Conseil national un discours dans lequel il se félicite du succès, la veille à Bruxelles, des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
Le 2 mars 1994 à Vienne, Jörg Haider, député et président du Parti libéral autrichien (FPÖ), prononce devant le Conseil national un discours dans lequel il met l'Autriche en garde contre les dangers de son adhésion à l'Union européenne.
Le 2 mars 1994, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, Franz Vranitzky, chancelier fédéral autrichien, et Erhard Busek, vice-chancelier fédéral et président du Parti populaire autrichien (ÖVP), réagissent au succès à Bruxelles des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
Dans ses Mémoires politiques, Franz Fischler, ancien ministre autrichien de l'Agriculture et membre à ce titre de la délégation autrichienne pour les négociations d'adhésion à l'Union européenne, décrit l'atmosphère des négociations à Bruxelles et dresse un bilan des résultats obtenus.
La fin des négociations et de la procédure d'adhésion (1994)
Le 22 avril 1994, le Parti social-démocrate autrichien (SPÖ) et le Parti populaire autrichien (ÖVP) signent un accord sur l'Europe qui analyse notamment en détail les mesures sociaux-politiques à prendre et se penche sur les questions en matière d'agriculture et de transport.
Le 19 avril 1994, la Commission des Communautés européennes émet un avis favorable en ce qui concerne l'adhésion de la Norvège, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne.
Le 4 mai 1994, le Parlement européen adopte quatre résolutions législatives afin de donner son avis conforme sur les demandes d'adhésion à l'Union européenne de la Norvège, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne. Voici la résolution législative concernant la demande d'adhésion de l'Autriche.
Dans ce film réalisé en 1994, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, revient sur l'histoire et l'importance du processus d'intégration européenne.
Le 16 mai 1994, le Conseil de l'Union européenne donne son accord à l'admission de la Norvège, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne.
Le 14 juillet 1994, après le référendum positif en Autriche du 12 juin sur l'adhésion du pays à l'Union européenne, le chancelier autrichien Franz Vranitzky revient devant le Conseil pour les questions concernant la politique européenne de l'Autriche sur la signature du traité d'adhésion à Corfou le 24 juin et explique les projets du gouvernement en vue de rédiger un livre blanc pour définir les domaines prioritaires de la politique européenne.
Le 31 août 1994, Andreas Khol, président du Parti populaire autrichien (ÖVP), adresse une note aux membres de la commission Europe du parti sur les nouvelles priorités de la politique étrangère de l'Autriche après son adhésion à l'Union européenne le 1er janvier 1995.
Le 25 septembre 1994, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, répond à une question parlementaire écrite sur l'état de la procédure de ratification du traité d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
Le 17 novembre 1994, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, décrit les enjeux de l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne et exprime son souhait d'une approbation parlementaire rapide du traité d'adhésion.
Le 17 janvier 1995, au lendemain de l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères explique devant le Conseil national les nouvelles donnes de la politique étrangère.
"S'attirer les faveurs du citoyen". Le 15 avril 1994, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre dans le quotidien viennois Die Presse les efforts du chancelier autrichien Franz Vranitzky pour encourager ses compatriotes à voter « oui » lors du référendum organisé le 12 juin 1994 sur l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
En 1994, les Chambres de commerce autrichiennes publient une série d'affiches illustrant les avantages de l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne et lancent un numéro d'appel qui permet de répondre à toutes les questions sur l'Union européenne et sur son mode de fonctionnement.
En 1994, le Parti social-démocrate autrichien (SPÖ) publie une série d'affiches appelant les Autrichiens à voter « oui » lors du référendum organisé le 12 juin 1994 sur l'adhésion du pays à l'Union européenne.
En 1994, le Parti communiste autrichien (KPÖ) publie une série d'affiches appelant les Autrichiens à voter « non » lors du référendum organisé le 12 juin 1994 sur l'adhésion du pays à l'Union européenne.
Les 6, 10 et 11 juin 1994, le Comité d'action indépendant "Avenir Autriche" publie dans le quotidien populaire viennois Neue Kronen Zeitung une série d'encarts pour appeler les Autrichiens à se prononcer contre l'adhésion du pays à l'Union européenne.
En juin 1994, le quotidien populaire viennois Neue Kronen Zeitung publie dans ses pages une campagne d'information du gouvernement fédéral autrichien qui appelle l'opinion à se prononcer en faveur de l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne lors du référendum national du 12 juin 1994.
Le 10 juin 1994, l'hebdomadaire allemand Die Zeit analyse les enjeux du référendum organisé le 12 juin en Autriche sur l'adhésion du pays à l'Union européenne.
Le 11 juin 1994, à la veille du référendum organisé en Autriche sur l'adhésion du pays à l'Union européenne, le quotidien viennois Die Presse appelle les Autrichiens à se prononcer en faveur de l'adhésion.
Le 11 juin 1994, à la veille du référendum sur l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne, le quotidien populaire viennois Neue Kronen Zeitung publie un encart publicitaire de la société autrichienne d'épicerie fine Wein & Co vantant l'impact positif de l'adhésion du pays à l'UE sur les prix de vente de ses vins.
Le référendum et la signature du traité d'adhésion (Juin 1994)
Le 12 juin 1994, les Autrichiens se prononcent avec une majorité de 66,6% en faveur de l'adhésion du pays à l'Union européenne. Ce tableau reprend en détail les résultats du vote dans les neuf provinces fédérales du pays.
Le 12 juin 1994 à Vienne, Franz Vranitzky, chancelier fédéral autrichien et président du Parti social-démocrate autrichien (SPÖ), et Erhard Busek, vice-chancelier fédéral et président du Parti populaire autrichien (ÖVP), se félicitent devant le Conseil national de la victoire du "oui" lors du référendum autrichien sur l'adhésion à l'Union européenne.
Le 14 juin 1994, le quotidien populaire viennois Neue Kronen Zeitung publie un encart de Franz Vranitzky, chancelier fédéral et président du Parti social-démocrate autrichien (SPÖ), dans lequel celui-ci se félicite de la victoire du "oui" lors du référendum sur l'adhésion du pays à l'Union européenne.
Le référendum et la signature du traité d'adhésion (Juin 1994)
Le 12 juin 1994, le chancelier autrichien Franz Vranitzky salue dans une conférence de presse la victoire du 'oui' lors du référendum autrichien sur l'adhésion à l'Union européenne.
Le 24 juin 1994, les représentants des Douze et ceux de l'Autriche, de la Finlande, de la Norvège et de la Suède signent à Corfou le traité d'adhésion de ces quatre derniers pays à l'Union européenne.
Le 24 juin 1994 à Corfou, Franz Vranitzky, chancelier fédéral d'Autriche, et Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, signent les actes d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne. Dans son discours, Thomas Klestil, président de la République d'Autriche, évoque le rôle séculaire joué par son pays dans la politique européenne.
Le 24 juin 1994 à Corfou, Franz Vranitzky, chancelier d'Autriche, signe les actes d'adhésion de son pays à l'Union européenne. De g. à dr. : Ulrich Stacher, directeur général de la chancellerie fédérale (cabinet du Premier ministre) à Vienne, Manfred Scheich, représentant permanent de l'Autriche auprès de l'Union européenne, Franz Vranitzky et Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères.
Le 25 juin 1994, au lendemain de la signature à Corfou du traité d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne, le quotidien viennois Die Presse invite au bon sens quand il s'agit d'évaluer les conséquences futures de cette adhésion sur la politique nationale autrichienne.
Le 28 juin 1994, Thomas Klestil, président de la République d'Autriche, prononce à l'Université de Zurich un discours dans lequel il livre ses impressions sur le résultat positif du référendum organisé le 12 juin en Autriche sur l'adhésion du pays à l'Union européenne avant d'aborder l'avenir des relations entre la Suisse et l'Autriche.
Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, interprète le résultat du referendum en Autriche sur l’adhésion à l’Union européenne le 12 juin 1994.