En 1996, à l'occasion des élections législatives autrichiennes, le Parti libéral autrichien (FPÖ) évoque dans une série d'affiches les conséquences négatives de l'adhésion du pays à l'Union européenne.
Diagramme indiquant l'opinion des Autrichiens par rapport à ce qu'ils considèrent en 2004 comme une amélioration ou comme une détérioration de leur situation suite à l'adhésion en 1995 de l'Autriche à l'Union européenne.
Série de graphiques relatifs à l'opinion en 2005 des Autrichiens à l'égard de l'Union européenne et de son évolution depuis l'adhésion de l'Autriche en 1995.
Le 25 octobre 2002, la circulation sur l'Inntalautobahn est bloquée par des opposants autrichiens à la politique de l'Union européenne en matière de transit routier.
Le 24 septembre 2003, Karl Öllinger, Eva Glawischnig et Michaela Sburny (de g. à dr.), membres du parti autrichien de l'Alternative verte, protestent au Conseil national contre la politique européenne de transit routier.
En 2004, Christoph Leitl, président de la chambre économique fédérale, souligne l'importance de l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne pour l'économie du pays et dresse un bilan des dix premières années d'adhésion.
En 2004, Herbert Tumpel, président de la chambre du travail d'Autriche, dénonce la poursuite d'une politique économique restrictive et de la concurrence fiscale qui, selon lui, rendent impossible la réalisation d'une Europe sociale capable d'enrayer le niveau de chômage élevé dans l'Union européenne.
En 2004, Fritz Verzetnitsch, président de la Confédération autrichienne des syndicats (ÖGB), décrit la position de l'ÖGB au cours des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne et s'exprime sur les changements socio-politiques dans l'UE, sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe et sur l'élargissement de l'UE.
En 2004, Rudolf Schwarzböck, dirigeant de la Conférence des présidents des chambres d’agriculture d’Autriche, souligne les changements provoqués depuis dix ans dans le secteur agraire par l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
La première présidence de l'Autriche (1er juillet-31 décembre 1998)
A la veille de la première présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne, Wolfgang Schüssel, vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères de l'Autriche, insiste sur les grands défis de la présidence, à savoir l'introduction de la monnaie unique, la création d'emplois, l'intensification de la sécurité intérieure, la protection de l'environnement et l'élargissement de l'Union européenne.
"Un président en route". Le 30 juin 1998, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre les défis qui attendent Wolfgang Schüssel, vice-chancelier fédéral et ministre autrichien des Affaires étrangères, lors de la première présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne au second semestre de l'année 1998.
Les 11 et 12 décembre 1998, le Conseil européen de Vienne marque son accord pour une stratégie sur le développement futur de l'Union européenne appelée "Stratégie de Vienne pour l'Europe" et examine notamment les questions de l'emploi et de la croissance, de la préparation de la mise en œuvre du traité d'Amsterdam et de la justice et des affaires intérieures (JAI).
Lors du Conseil européen de Vienne des 11 et 12 décembre 1998, en présence des ministres des Affaires étrangères des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) et de Chypre, les chefs d'État ou de gouvernement des Quinze adoptent un plan d'action qui fixe les mesures à prendre après l'entrée en vigueur du traité d'Amsterdam afin de réaliser un espace européen de liberté, de sécurité et de justice.
Dans cette interview, Manfred Scheich, représentant permanent de l’Autriche auprès de l’Union européenne de 1995 à 1999, revient sur la mise en œuvre et relève les résultats de la présidence autrichienne du Conseil de l’Union européenne au deuxième semestre de l’année 1998.
Le 19 novembre 1997, lors d'une séance parlementaire spéciale sur l'euro, Jörg Haider, député et président du Parti libéral autrichien (FPÖ), dénonce les dangers de la monnaie unique européenne.
En août 1997, ce commerçant viennois met en place un système de double affichage des prix en euros et en schillings pour sensibiliser ses clients à l'introduction de la future monnaie unique européenne, l'euro.
Le 11 décembre 2001, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel (à g.) et Klaus Liebscher (à dr.), gouverneur de la Banque nationale d'Autriche, tiennent à Vienne une conférence de presse au cours de laquelle ils présentent l'"Euro Cash-Box" nationale.
Le 31 janvier 2000, la présidence portugaise de l'Union européenne annonce au nom des quatorze États membres des mesures de sanctions à l'encontre de l'Autriche dans le cas d'une coalition gouvernementale qui inclut la participation du Parti libéral autrichien (FPÖ).
Le 1er février 2000, la Commission européenne publie une déclaration dans laquelle elle prend note de la déclaration de la présidence portugaise de la veille et affirme partager les préoccupations qui la fondent.
Le 3 février 2000, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il condamne l'admission du Parti libéral autrichien (FPÖ) au sein d'un gouvernement de coalition et se félicite des actions menées par la présidence portugaise du Conseil et par la Commission pour lutter contre le racisme et la xénophobie en Autriche et en Europe.
Le 4 février 2000, réagissant à la participation du Parti libéral autrichien (FPÖ) au gouvernement, le commissaire Franz Fischler condamne les mesures diplomatiques décidées à l'encontre de son pays par ses quatorze partenaires et lance un appel à juger la nouvelle coalition gouvernementale sur ses actes.
Le 5 février 2000, l'Agence Europe à Bruxelles rend compte de plusieurs prises de position politiques en Europe sur la "crise autrichienne" et publie la déclaration conjointe de Wolfgang Schüssel et de Jörg Haider, respectivement présidents du Parti populaire autrichien (ÖVP) et du Parti libéral autrichien (FPÖ), sur la "Responsabilité pour l'avenir de l'Autriche au coeur de l'Europe".
Le 8 février 2000, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, tire certaines leçons politiques de la "crise autrichienne" et démontre que l'appartenance à l'Union européenne rend pratiquement impossible pour un État de ne pas respecter les principes fondamentaux et les obligations morales du traité.
"Quatorze à un". Le 8 février 2000, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre son étonnement face aux mesures diplomatiques adoptées par quatorze États membres de l'Union européenne à l'encontre de l'Autriche pour stigmatiser la nouvelle coalition gouvernementale formée par le Parti populaire autrichien (ÖVP) et le Parti libéral autrichien (FPÖ) que dirige le leader national-populiste Jörg Haider.
Les mesures prises à l'encontre du gouvernement de l'Autriche (2000)
Le 20 février 2000, Jean-Marie Colombani signe dans le quotidien français Le Monde un éditorial dans lequel il justifie les mesures diplomatiques prises par quatorze États membres de l'Union européenne contre le nouveau gouvernement autrichien afin de stigmatiser sa nouvelle coalition gouvernementale formée par le Parti populaire autrichien (ÖVP) et par le Parti libéral autrichien (FPÖ) que dirige le leader national-populiste Jörg Haider.
Le 5 mai 2000, lors d'une session spéciale à Vienne du Conseil des ministres, Benita Ferrero-Waldner, ministre autrichien des Affaires étrangères, demande la levée des mesures diplomatiques appliquées par quatorze États membres de l'Union européenne à l'encontre du gouvernement autrichien.
"Douche froide pour Benita". Le 14 juin 2000, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre les difficultés rencontrées par Benita Ferrero-Waldner, ministre autrichien des Affaires étrangères, pour faire lever les mesures diplomatiques adoptées par quatorze États membres de l'Union européenne à l'encontre du gouvernement autrichien.
Le 20 septembre 2000, suite à la levée, huit jours plus tôt, des mesures diplomatiques prises par quatorze États membres de l'Union européenne contre le gouvernement autrichien, le chancelier Wolfgang Schüssel (ÖVP) passe en revue les évènements des derniers mois et commente le travail de la coalition lors d'une session spéciale du Conseil national à Vienne.
Le 20 septembre 2000, suite à la levée, huit jours plus tôt, des mesures diplomatiques prises par quatorze États membres de l'Union européenne contre le gouvernement autrichien, la vice-chancelière Susanne Riess-Passer (FPÖ) revient sur les sanctions diplomatiques et critique l'attitude des partenaires européens et des partis de l'opposition.
Le 20 septembre 2000, suite à la levée, huit jours plus tôt, des mesures diplomatiques prises par quatorze États membres de l'Union européenne contre le gouvernement autrichien, le chancelier Wolfgang Schüssel (à dr.) s'apprête à prendre la parole lors d'une session spéciale du Conseil national à Vienne. A g., Alfred Gusenbauer, leader du Parti social-démocrate autrichien (SPÖ).
Dans cette interview, Manfred Scheich, représentant permanent de l'Autriche auprès de l'Union européenne de 1995 à 1999, évoque la nature et l'impact des sanctions prises par les quatorze États membres de lUnion européenne à l'égard de l'Autriche en conséquence de la formation d'un gouvernement de coalition entre le Parti populaire autrichien (ÖVP) et le Parti libéral autrichien (FPÖ) en février 2000.
L'Autriche face au cinquième élargissement de l'Union européenne
Dans ses Mémoires, Franz Vranitzky, ancien chancelier autrichien, se souvient des relations entre l'Autriche et certains des pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne pendant la période des négociations en vue de l'élargissement du 1er mai 2004.
En 1997, Erhard Busek, ancien vice-chancelier autrichien et président de l'Institut für den Donauraum und Mitteleuropa à Vienne, décrit dans les colonnes de l'Europäische Rundschau les réactions provoquées en Autriche par les changements politiques et économiques en Europe de l'Est et insiste sur les responsabilités historiques du pays face à cette nouvelle situation géopolitique.
En 2004, Benita Ferrero-Waldner, ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères puis commissaire européen chargé des Relations extérieures et de la politique européenne de voisinage, analyse le principe du partenariat régional instauré en 2001 par l'Autriche avec la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Slovénie en soulignant son importance dans le contexte de l'élargissement de l'Union européenne vers l'Europe orientale.
En 2004, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel analyse les enjeux de l'élargissement de l'Union européenne et souligne que l'Autriche est prête à saisir les opportunités créées par l'adhésion de dix nouveaux États membres.
L'Autriche et les structures de sécurité de l'Union européenne
Le 30 avril 1996, lors d'un colloque international organisé à Paris par l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et par le Centre de réflexion et d'études sur les problèmes internationaux (CRESPI), Thomas Mayr-Harting, directeur politique adjoint au ministère autrichien des Affaires étrangères, décrit les enjeux de la politique européenne de sécurité sur la neutralité de l'Autriche.
Le 30 avril 1996, lors d'un colloque international organisé à Paris par l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et par le Centre de réflexion et d'études sur les problèmes internationaux (CRESPI), Wolfgang Plasche, général de division et directeur des relations extérieures au ministère autrichien de la Défense, décrit la manière dont l'Autriche entend contribuer à la sécurité militaire intérieure et extérieure de l'Union européenne.
En 2004, Franz Fischler, membre de la Commission européenne chargé de l'Agriculture et du développement rural et de la pêche, dresse le bilan des dix premières années d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne.
En 2004, Ursula Plassnik, ministre autrichien des Affaires étrangères, souligne dans l'Annuaire politique autrichien le rôle joué par son pays dans l'élaboration du traité établissant une Constitution pour l'Europe au sein de la Convention européenne puis lors de la Conférence intergouvernementale (CIG).
La deuxième présidence de l'Autriche (1er janvier-30 juin 2006)
Le 19 décembre 2005, Ursula Plassnik, ministre autrichienne des Affaires étrangères, présente à Bruxelles le programme de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne au cours du premier semestre 2006.
Le 29 décembre 2005, le quotidien viennois Der Standard s'interroge sur la capacité pour la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne, au cours du premier semestre de l'année 2006, de faire baisser l'euroscepticisme des Européens et des Autrichiens en particulier malgré la crise que traverse l'Union européenne.
Le 29 décembre 2005, à la veille de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne, Ursula Plassnik, ministre autrichien des Affaires étrangères, accorde au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung une interview dans laquelle elle commente la situation actuelle de l'Union européenne et détaille les défis de la présidence autrichienne.
Le 29 décembre 2005, quelques jours avant le début de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung détaille les priorités de la présidence autrichienne pour les mois à venir.
Le 31 décembre 2005, le quotidien français Le Figaro relate les enjeux de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne (UE) et revient sur les deux dossiers majeurs à l'ordre du jour, à savoir, l'avenir de la Constitution européenne suite au rejet des Français et des Néerlandais, ainsi que la question de l'élargissement de l'UE et des frontières de l'Europe.
Le 31 décembre 2005, à la veille de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne, le chancelier Wolfgang Schüssel explique dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung sa vision de l'Europe et les priorités de la présidence.
Le 1er janvier 2006, commentant l'ouverture de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne, l'hebdomadaire allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung analyse la situation politique du chancelier autrichien Wolfgang Schüssel et commente l'image qu'ont les Autrichiens de l'Union européenne.
La deuxième présidence de l'Autriche (1er janvier-30 juin 2006)
Le 9 janvier 2006, lors d'une conférence de presse organisée à Vienne après une réunion de travail du gouvernement autrichien avec la Commission européenne, Wolfgang Schüssel, chancelier autrichien et président en exercice du Conseil européen, annonce les points forts du programme de la présidence autrichienne du premier semestre 2006, notamment en ce qui concerne l'emploi, la formation et les débats relatifs à l'avenir de l'Europe et au traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 9 janvier 2006, lors d'une conférence de presse organisée à Vienne après une réunion de travail du gouvernement autrichien avec la Commission européenne, Wolfgang Schüssel, chancelier autrichien et président en exercice du Conseil européen, s'exprime sur le sort du traité établissant une Constitution pour l'Europe et rappelle la nécessité de poursuivre le débat sur l'avenir de l'Union européenne.
Le 18 janvier 2006, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel présente devant le Parlement européen le programme de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne pendant le premier semestre 2006.
Le 18 janvier 2006, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel présente à Strasbourg devant le Parlement européen le programme de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne au cours du premier semestre 2006.
Le 18 janvier 2006, le Bulletin Quotidien Europe, publié à Bruxelles par l'Agence Europe, commente la présentation par le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel devant le Parlement européen du programme de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne.
Le 18 janvier 2006, le quotidien viennois Der Standard critique la présentation trop timorée par le chancelier Wolfgang Schüssel du programme de la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne devant le Parlement européen.
Lors du Conseil européen des 15 et 16 juin 2006, les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne décident de prolonger la phase de réflexion sur le futur du traité constitutionnel. L'objectif est de parvenir, au second semestre 2008, à une décision finale sur l'avenir institutionnel de l'Union.
Les Autrichiens dans les institutions de l'Union européenne
Le 26 janvier 1995, le Parlement européen accueille à Strasbourg les nouveaux députés de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède suite à l'adhésion de ces trois États, en date du 1er janvier 1995, à l'Union européenne.
Franz Fischler, membre de la Commission européenne chargé de l'Agriculture et du développement rural de 1995 à 1999, décrit les circonstances qui l'ont conduit à accepter ce poste malgré sa forte résistance initiale.
En 2000, l'Autrichien Franz Fischler, membre de la Commission européenne en charge de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, dresse la liste des qualités et des défauts des fonctionnaires européens autrichiens en les comparant à des fonctionnaires issus d'autres États membres de l'Union européenne.