Carte indiquant la superficie, la population et le produit intérieur brut par habitant des États membres de l'Union européenne et des pays candidats à l'adhésion.
Carte montrant l’évolution de la composition de l’Union européenne suite aux élargissements successifs des Communautés européennes, des six États fondateurs jusqu’à l’Union des vingt-huit États membres. Cette carte indique en outre les pays candidats en négociation d’adhésion, les autres pays candidats à l’adhésion, et les pays candidats potentiels.
Tableau chronologique sur les États membres et les pays candidats de l'Union européenne montrant la date des accords préalables à l'adhésion (accords d'association ou "européens") ainsi que des différents stades de la procédure d'admission.
Tableau chronologique sur les États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) montrant la date de leur adhésion ou de leur retrait de l'organisation, ainsi que la date des accords de libre-échange conclus entre eux et la Communauté économique européenne (CEE) [devenue la Communauté européenne (CE) après l'entrée en vigueur le 1er novembre 1993 du traité sur l'Union européenne].
Membre du Parlement européen et président de la section française du Mouvement européen, Jean-Louis Bourlanges explique dans cet article comment, au sein des institutions de l'Union européenne, le principe de l'égalité entre les citoyens complète et corrige le principe de l'égalité entre les États membres dans une recherche empirique d'équilibre entre petits et grands pays.
Vice-président de la Commission européenne de 1985 à 1994, Henning Christophersen plaide dans cet article pour l’introduction du vote à la double majorité (des États et des citoyens) au sein du Conseil comme moyen pour préserver l’équilibre entre petits et grands États au sein d’une Union élargie à davantage de petits membres.
Le 4 juillet 2000, le quotidien Luxemburger Wort résume les différentes contributions des intervenants au colloque sur le sujet "Grands et petits États dans l’Union européenne: collision ou coalition?" organisé par la représentation de la Commission européenne au Luxembourg dans la capitale du Grand-Duché.
Le 16 octobre 2000, le quotidien français Le Figaro commente le désaccord qui s'est manifesté entre grands et petits États membres lors du Conseil européen de Biarritz des 13 et 14 octobre au sujet de la composition de la Commission et de la repondération des voix au sein du Conseil dans une future Union élargie.
Le 24 avril 2003, le quotidien français Le Monde analyse les points de divergence entre grands et petits pays dans les discussions menées au sein de la Convention européenne sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.
Le 7 mars 2003, le journal luxembourgeois Le Quotiden commente les efforts du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker pour rassembler autour d’une position commune ses homologues des petits États membres de l’Union européenne à la veille du Conseil européen de Bruxelles des 20 et 21 mars.
Le 10 mai 2003, le quotidien français Le Monde analyse la controverse entre les grands et les petits États membres de l’Union européenne au sujet de leur représentation au sein de l’organisation.
Dans un article paru dans le mensuel français Le Monde diplomatique en avril 2004, Jean-Claude Boyer, professeur émérite à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII, relativise l’importance du clivage par la taille entre les États membres de l’Union européenne – qui porterait exclusivement sur les questions institutionnelles — et accorde plus d’importance à d’autres clivages relatifs aux enjeux économiques, politiques et sociaux de la construction européenne.
Le 19 décembre 1961, l'Assemblée parlementaire européenne adopte à l'unanimité le rapport fait au nom de la commission politique sur les aspects politiques et institutionnels de l'adhésion ou de l'association à la Communauté économique européenne (CEE).
Dans son avis préliminaire au Conseil, du 29 septembre 1967, sur les demandes d'adhésion du Royaume-Uni, de l'Irlande, du Danemark et de la Norvège aux Communautés européennes, la Commission rappelle les conditions que doivent remplir les pays candidats, notamment en ce qui concerne l'acceptation de l'acquis communautaire et le respect des critères économiques. En particulier, le Royaume-Uni devrait rétablir un équilibre durable de son économie et de sa balance des paiements, ainsi qu'aménager la livre en vue de l'insertion de cette monnaie dans un système monétaire communautaire.
Dans son éditorial au Bulletin des Communautés européennes de novembre 1969, Eduardo Martino, membre de la Commission, analyse les idées essentielles de la mise à jour de l’avis de la Commission sur l’élargissement de la Communauté, présenté au Conseil le 2 octobre 1969, dont notamment l’acceptation par les pays candidats du principe du renforcement.
Réunis à La Haye les 1er et 2 décembre 1969, les chefs d'État ou de gouvernement des six États membres des Communautés, réaffirment leur accord sur le principe de l'élargissement pour autant que les États candidats acceptent les traités et leur finalité politique, les décisions intervenues depuis l'entrée en vigueur des traités et les options prises dans le domaine du développement.
Le 5 avril 1977, les présidents de l'Assemblée, du Conseil et de la Commission des Communautés européennes signent à Luxembourg une déclaration commune par laquelle ils s'engagent à respecter dans l'exercice de leurs pouvoirs les droits fondamentaux tels qu'ils résultent notamment des constitutions des États membres ainsi que de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH).
Le 8 avril 1978, le Conseil européen de Copenhague déclare solennellement que le respect et le maintien de la démocratie représentative et des droits de l'homme dans chacun des États membres constituent des éléments essentiels de l'appartenance aux Communautés européennes.
Dans son avis relatif à la demande d'adhésion de la Grèce aux Communautés européennes du 23 mai 1979, la Commission rappelle que les principes de démocratie pluraliste et de respect des droits de l'homme font partie du patrimoine commun des peuples des États réunis dans les Communautés européennes et constituent donc des éléments essentiels de l'appartenance à ces Communautés.
Le Conseil européen de Maastricht des 9 et 10 décembre 1991 rappelle que le traité sur l'Union européenne prévoit que tout État européen dont le système de gouvernement est fondé sur le principe de la démocratie peut demander à devenir membre de l'Union.
Présenté au Conseil européen de Lisbonne des 26 et 27 juin 1992 et joint aux conclusions de la présidence, le rapport de la Commission européenne "L'Europe et le défi de son élargissement" énumère les conditions d’adhésion à l’Union européenne auxquelles doivent satisfaire les États candidats, et avertit sur les conditions d’efficacité d’une Union élargie.
Photo de famille prise à l'occasion du Conseil européen de Copenhague des 21 et 22 juin 1993. Au premier rang: Helmut Kohl, chancelier fédéral allemand; François Mitterrand, président de la République française; Margrethe II, reine du Danemark; Henrik, prince du Danemark; Ingrid, princesse du Danemark; Constantin Mitsotakis, Premier ministre grec. Au deuxième rang : Felipe González, président du gouvernement espagnol; John Major, Premier ministre britannique; Jean-Luc Dehaene, Premier ministre belge; Aníbal Cavaco Silva, Premier ministre portugais; Poul Nyrup Rasmussen, Premier ministre danois; Carlo Azeglio Ciampi, président du Conseil des ministres italien. Au troisième rang: Jacques Santer, Premier ministre luxembourgeois; Albert Reynolds, Premier ministre irlandais; Edouard Balladur, Premier ministre français; Ruud Lubbers, Premier ministre néerlandais. Au quatrième rang: Dick Spring, ministre irlandais des Affaires étrangères; Jacques Poos, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères; Jacques Delors, président de la Commission européenne.
Le respect des principes communs énoncés à l'article 6 paragraphe 1 du traité sur l'Union européenne constitue une condition d'appartenance de tout État à l'Union européenne. Par cette communication du 15 octobre 2003, la Commission européenne examine les conditions d'application des procédures prévues à l'article 7 pour assurer le respect desdits principes, ainsi que les moyens concrets d'intervention dont disposent les institutions de l'Union.
Le 6 octobre 2004, considérant que la Turquie satisfait suffisamment aux critères politiques de Copenhague et sous réserve de la mise en vigueur de certaines législations, la Commission européenne recommande l’ouverture des négociations d'adhésion.
Dans un article paru le 9 décembre 1999 dans le quotidien français Le Monde, Alain Lamassoure, membre du Parlement européen, plaide pour que le caractère "européen" d’un pays, en tant que condition d’admission à l’Union européenne, soit uniquement évalué en fonction du critère de la géographie indépendamment de considérations historiques, religieuses ou culturelles dans le but d’établir des limites objectives à l’élargissement de l’Union.
À la veille du Sommet Union européenne - Balkans occidentaux de Thessalonique du 21 juin 2003, le quotidien français Le Figaro informe sur la volonté des Quinze de soutenir la perspective d’adhésion de l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine et la Serbie-et-Monténégro à condition que les critères d’admission soient rigoureusement respectés et en privilégiant d’abord le programme de stabilité et d’association.
Le 6 janvier 2005, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, attire l'attention sur les exigences du Parlement européen pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne résultant notamment des critères politiques de Copenhague.
Dans cette interview, Charles Rutten, ancien représentant permanent des Pays-Bas auprès des Communautés européennes, revient sur les négociations concernant les accords d'association de la CEE avec la Grèce et la Turquie et évoque également la position des États-Unis d'Amérique à ce sujet.
Lors de sa session des 8 et 9 juin 1970, le Conseil des Communautés européennes définit une procédure de négociation uniforme pour les Communautés, sur la base du communiqué final du sommet de la Haye de décembre 1969 qui prévoit l’établissement d’une base de négociations commune.
Dans un communiqué de presse du 8 février 2000, quelques jours avant le lancement officiel des négociations d’adhésion avec six nouveaux États candidats (groupe d’Helsinki), la Commission européenne rappelle pour mémoire les différentes phases de la procédure d’adhésion.
Le 29 septembre 1967, la Commission, ne disposant pas de tous les éléments nécessaires à la prise de position définitive prévue par les traités, rend un avis préliminaire concernant les demandes d’adhésion aux Communautés européennes du Royaume-Uni, de l’Irlande, du Danemark et de la Norvège.
Le 1er octobre 1969, la Commission, procédant à une mise à jour de son avis du 29 septembre 1967, rend un nouvel avis préliminaire au sujet des demandes d'adhésion aux Communautés européennes du Royaume-Uni, de l'Irlande, du Danemark et de la Norvège.
Le 19 janvier 1972, la Commission européenne émet un avis favorable sur les demandes d'adhésion aux Communautés européennes du Danemark, de l'Irlande, de la Norvège et du Royaume-Uni.
Le 22 janvier 1972, le Conseil des Communautés européennes décide que le Danemark, l'Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni peuvent devenir membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et fixe les conditions de leur adhésion.
Le 22 janvier 1972, le Conseil des Communautés européennes décide d'accepter les demandes d'admission du Danemark, de l'Irlande, de la Norvège et du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 22 janvier 1972, la délégation danoise - composée (de g. à dr.) d'Ivar Norgaard, ministre des relations économiques avec l'étranger, de Jens Otto Krag, Premier ministre, et de Jens Otto Christensen, secrétaire des Affaires économiques extérieures au ministère des Affaires étrangères - signent à Bruxelles le traité d'adhésion du Danemark aux Communautés européennes.
Le 22 janvier 1972, Patrick Hillery, ministre irlandais des Affaires étrangères (à g.) et Jack Lynch, Premier ministre (à dr.), signent à Bruxelles le traité d'adhésion de l'Irlande aux Communautés européennes.
Le 22 janvier 1972, la délégation britannique signe à Bruxelles le traité d'adhésion aux Communautés européennes. De gauche à droite: Sir Alec Douglas-Home, ministre des Affaires étrangères, Edward Heath, Premier ministre, et Geoffrey Rippon, chancelier du Duché de Lancaster et chargé des négociations d'adhésion.
Dans son avis relatif à la demande d'adhésion de la Grèce aux Communautés européennes du 23 mai 1979, la Commission rappelle que les principes de démocratie pluraliste et de respect des droits de l'homme font partie du patrimoine commun des peuples des États réunis dans les Communautés européennes et constituent donc des éléments essentiels de l'appartenance à ces Communautés.
Le 24 mai 1979, le Conseil des Communautés européennes décide que la Grèce peut devenir membre de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et fixe les conditions de son adhésion.
Le 24 mai 1979, le Conseil des Communautés européennes décide d'accepter la demande d'admission de la Grèce à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 28 mai 1979, le Premier ministre grec Constantin Caramanlis signe à Athènes le traité d'adhésion de la République hellénique aux Communautés européennes.
Le 31 mai 1985, la Commission européenne rend un avis favorable concernant les demandes d'adhésion aux Communautés européennes du Portugal et de l'Espagne.
Le 11 juin 1985, le Conseil des Communautés européennes fixe les conditions d'adhésion de l'Espagne et du Portugal à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 11 juin 1985, le Conseil des Communautés européennes accepte les demandes d'admission de l'Espagne et du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA).
Le 12 juin 1985, les chefs d'État ou de gouvernement des Dix et ceux de l'Espagne et du Portugal signent à Madrid et à Lisbonne le traité d'adhésion de l'Espagne et du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 12 juin 1985, l'Espagne signe à Madrid le traité d'adhésion aux Communautés européennes. Les signataires espagnols sont le ministre des Affaires étrangères, Fernando Morán (à g.), et le Premier ministre Felipe González (à dr.).
Le 12 juin 1985, le Premier ministre portugais, Mario Soares (à g.), et son ministre des Affaires étrangères, Jaime Gama (à dr.), signent à Lisbonne le traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 1er janvier 1981, l'adhésion de la Grèce porte à dix le nombre d'États membres des Communautés européennes. Le 1er janvier 1986, l'adhésion de l'Espagne et du Portugal porte à douze le nombre de pays membres des Communautés européennes.
Le 19 avril 1994, la Commission des Communautés européennes émet un avis favorable en ce qui concerne l'adhésion de la Norvège, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne.
Le 4 mai 1994, le Parlement européen adopte quatre résolutions législatives afin de donner son avis conforme sur les demandes d'adhésion à l'Union européenne de la Norvège, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne. Voici la résolution législative concernant la demande d'adhésion de l'Autriche.
Le 16 mai 1994, le Conseil de l'Union européenne donne son accord à l'admission de la Norvège, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne.
Le 24 juin 1994 à Corfou, Franz Vranitzky, chancelier de l'Autriche, signe le traité d'adhésion de son pays à l'Union européenne. De g. à dr. : Ulrich Stacher, directeur général de la chancellerie fédérale (cabinet du Premier ministre) à Vienne, Manfred Scheich, représentant permanent de l'Autriche auprès de l'Union européenne, Franz Vranitzky et Alois Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères.
Le 24 juin 1994, lors du Sommet de Corfou, les représentants de la Suède signent les actes d'adhésion du pays à l'Union européenne: (de g. à dr.) Frank Belfrage (secrétaire d'État aux Affaires européennes), Margaretha af Ugglas (ministre des Affaires étrangères), Carl Bildt (Premier ministre), Ulf Dinkelspiel (ministre des Affaires européennes et du Commerce extérieur).
Le 24 juin 1994, premier jour du Conseil européen de Corfou, Veli Sundbäck, secrétaire d'État finlandais aux Affaires étrangères, Pertti Salolainen, vice-Premier ministre finlandais et ministre du Commerce extérieur, Esko Aho, Premier ministre finlandais et Heikki Haavisto, ministre finlandais des Affaires étrangères, (de g. à dr.) signent le traité d'adhésion de la Finlande à l'Union européenne.
Le Conseil européen d’Essen des 9 et 10 décembre 1994 définit la stratégie à suivre pour préparer l’adhésion des pays associés d'Europe centrale et orientale sur la base des accords européens et des relations structurées avec les institutions de l'Union.
Le Conseil européen de Madrid des 15 et 16 décembre 1995 confirme la nécessité de bien préparer l'élargissement sur la base des critères fixés à Copenhague et dans le cadre d'une stratégie intensifiée de pré-adhésion afin de créer les conditions d'une intégration progressive et harmonieuse des États candidats grâce notamment au développement de l'économie de marché, à l'adaptation de leurs structures administratives et à la création d'un environnement économique et monétaire stable.
Volume II de la communication Agenda 2000, présentée par la Commission européenne le 16 juillet 1997, portant sur le renforcement de la stratégie de pré-adhésion.
Le 16 juillet 1997, la Commission européenne présente ses avis sur les demandes d'adhésion à l'Union européenne en même temps que sa communication Agenda 2000. Ce document en fournit les résumés et les conclusions.
Paru le 23 octobre 1997 dans le quotidien français Le Figaro, l’article examine les différents aspects de l’élargissement à l’Est de l’Union européenne dans le cadre de l’Agenda 2000 présenté en juillet de la même année par la Commission européenne.
Les 12 et 13 décembre 1997, le Conseil européen de Luxembourg décide de lancer un processus global d'adhésion, à caractère inclusif et évolutif, comprenant les dix États candidats d'Europe centrale et orientale et Chypre. En outre, il décide de lancer au printemps 1998 les négociations d'adhésion avec Chypre, la Hongrie, la Pologne, l'Estonie, la République Tchèque et la Slovénie.
Calendrier des négociations d'adhésion à l'Union européenne, relatives aux 31 chapitres de l'acquis communautaire, entamées le 31 mars 1998 avec les six pays du groupe de Luxembourg (Hongrie, Pologne, Estonie, République tchèque, Slovénie et Chypre), puis le 15 février 2000 avec les six pays du groupe d'Helsinki (Roumanie, République slovaque, Lettonie, Lituanie, Bulgarie et Malte), et clôturées en décembre 2002 avec 10 pays (Chypre, République tchèque, Estonie, Hongrie, Pologne, Slovénie, Lettonie, Lituanie, Malte, Slovaquie) et en décembre 2004 avec la Bulgarie et la Roumanie.
Les 10 et 11 décembre 1999, le Conseil européen d’Helsinki décide de lancer les négociations d’adhésion avec la Roumanie, la Slovaquie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie et Malte. En établissant qu’au cours des négociations chaque pays candidat sera apprécié selon ses particularités, le Conseil européen réaffirme le principe de différenciation.
Rappelant que le processus d'élargissement est irréversible, le Conseil européen de Göteborg des 15 et 16 juin 2001 considère que si les progrès accomplis sur la voie du respect des critères d'adhésion se poursuivent au même rythme, les négociations d’adhésion devraient se clôturer pour les pays candidats qui sont prêts avant la fin de 2002 dans le but qu’ils participent aux élections au Parlement européen en 2004 en tant que membres.
Le 8 novembre 2002, quelques semaines avant le Conseil européen de Copenhague des 12 et 13 décembre clôturant les négociations d’adhésion avec dix pays candidats, Eneko Landáburu, directeur général de l'élargissement à la Commission européenne, prononce un discours sur les raisons et les spécificités du 5ème élargissement de l’Union européenne.
Le Conseil européen de Copenhague des 12 et 13 décembre 2002 clôture les négociations avec dix États candidats à l'adhésion à l'Union européenne, et fixe la date de leur adhésion au 1er mai 2004. Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République slovaque et la Slovénie deviennent États adhérents.
Au lendemain du Conseil européen de Copenhague des 12 et 13 décembre 2002, le quotidien britannique The Guardian réagit aux conclusions de la Présidence sur l'élargissement de l'Union à dix nouveaux États membres et s'intéresse notamment à la question de la candidature turque.
Le 9 avril 2003, le Parlement européen adopte dix résolutions législatives afin de donner son avis conforme sur les demandes d'adhésion à l'Union européenne de la République tchèque, l'Estonie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie. Voici la résolution législative concernant la demande d'adhésion de la République tchèque.
Le 19 février 2003, la Commission européenne émet un avis favorable sur l'adhésion à l'Union européenne de la République tchèque, l'Estonie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie.
Le 14 avril 2003, le Conseil décide d'accepter les demandes d'adhésion à l'Union européenne de la République tchèque, l'Estonie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie.
Traité relatif a l'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne, signé à Athènes le 16 avril 2003.
Photo de famille prise à l'occasion de la cérémonie de signature du traité d'adhésion de dix nouveaux États membres à l'Union européenne, le 16 avril 2003 à Athènes.
Vue générale de la salle de signature du traité d'adhésion de dix nouveaux États membres à l'Union européenne, avec de part et d'autre de la table de signature, les chefs d'État et de gouvernement. La signature a lieu dans la salle Stoa d'Attalos à Athènes, le 16 avril 2003.
Tassos Papadopoulos, président, et Georgios Iacovou, ministre des Affaires étrangères, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de Chypre, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Václav Klaus, président, et Vladimír Spidla, Premier ministre, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de la République tchèque, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Arnold Ruutel, président, et Kristiina Ojuland, ministre des Affaires étrangères, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de l'Estonie, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Péter Medgyessy, Premier ministre, et László Kovacs, ministre des Affaires étrangères, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de la Hongrie, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Vaira Vike-Freiberga, présidente, et Einars Repse, Premier ministre, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de la Lettonie, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Algirdas Mykolas Brazauskas, Premier ministre, et Antanas Valionis, ministre des Affaires étrangères, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de la Lituanie, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Eddie Fenech Adami, Premier ministre, et Joe Borg, ministre des Affaires étrangères, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de Malte, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Leszek Miller, Premier ministre, et Wlodzimierz Cimoszewicz, ministre des Affaires étrangères, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de la Pologne, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Rudolf Schuster, président, et Mikuláš Dzurinda, Premier ministre, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de la République Slovaque, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Janez Drnovšek, président, et Anton Rop, Premier ministre, signent le 16 avril 2003 à Athènes, en représentation de la Slovénie, le traité d'adhésion à l'Union européenne.
Le 17 avril 2003, le quotidien français Le Monde résume dans cet article les interventions les plus significatives qui se sont produites lors de la cérémonie de signature du traité d'adhésion à l'Union européenne de 10 nouveaux États membres, le 16 avril à Athènes.
Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung décrit l'atmosphère dans laquelle s'est déroulée, le 16 avril 2003 à Athènes, la cérémonie de signature du traité d'adhésion à l'Union européenne par Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République Slovaque et la Slovénie.
Au lendemain de la signature du traité d'adhésion, le 16 avril 2003 à Athènes, par dix nouveaux États membres, le quotidien français Libération souligne le caractère spécifique du cinquième élargissement de l'Union européenne. Les nouvelles démocraties de l'Est, afin de se débarrasser définitivement de leur passé communiste et de réintégrer l'Europe libre, assument des transitions difficiles marquées par l'adaptation de leurs institutions et de leurs systèmes juridiques et économiques.
Pendant l’année précédant l’adhésion effective à l’Union européenne, le 1er mai 2004, de dix nouveaux États membres, le Parlement européen et le Conseil accueillent les observateurs envoyés par ces pays dans le but de préparer leur personnel politique et administratif à la mécanique communautaire.
Le 11 mars 2004, le Parlement européen adopte une résolution sur le rapport global de suivi de la Commission sur le degré de préparation à l'adhésion à l'Union européenne de dix nouveaux États membres.
Quelques jours avant l'adhésion historique de dix nouveaux États membres à l'Union européenne, le 1er mai 2004, Eneko Landaburu, directeur général de l'élargissement à la Commission européenne, accorde un entretien au quotidien belge La Libre Belgique.
À la veille de l’élargissement de l’Union européenne à vingt-cinq États membres le 1er mai 2004, le quotidien français Le Monde consacre son éditorial à un événement qui constitue déjà un jalon majeur dans l’histoire de la construction européenne: la réunification du vieux continent.
Paru dans le quotidien français Le Monde à l’heure de l’élargissement historique de l’Union européenne à vingt-cinq États membres, l’article aborde le problème de la stratégie à suivre par l’organisation afin de continuer à pacifier son environnement. Face aux risques de dilution que comporte un élargissement en permanence, l’Union devra développer de nouveaux types de partenariat avec son voisinage.
Le 30 avril 2004, l'éditorial du quotidien Luxemburger Wort se félicite de l'élargissement historique de l'Union européenne à vingt-cinq États et retrace les étapes franchies par les dix nouveaux membres dans leur chemin vers l'adhésion.
À la veille de l'élargissement de l'Union européenne à 10 nouveaux États membres prévu le 1er mai 2004, le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, accorde un entretien au quotidien Luxemburger Wort. Des opportunités et des risques de l'élargissement, il dresse un bilan positif qui devrait également profiter à un petit pays comme le Luxembourg.
À l’occasion d’un entretien accordé au quotidien belge Le Soir, Bronislaw Geremek, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, analyse les enjeux et les défis du cinquième élargissement de l’Union européenne et se déclare contraire à un élargissement permanent de l’organisation.
L'Archiduc Otto de Habsbourg, président de l'Union paneuropéenne internationale, s'exprime en faveur de l'élargissement de l'Union européenne. Ancien député au Parlement européen, il n'a cessé de lutter pour l'unification de l'Europe.
Dans cet entretien, Jacques F. Poos, député européen et ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, commente les enjeux du cinquième élargissement de l'Union européenne prévu le 1er mai 2004 et se penche sur la question de la candidature turque.
Le 13 avril 2005, le Parlement européen adopte une résolution législative afin de donner son avis conforme à la demande d'adhésion de la Bulgarie à l'Union européenne.
Le 13 avril 2005, le Parlement européen adopte une résolution législative afin de donner son avis conforme à la demande d'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne.
Le 25 avril 2005, la Bulgarie et la Roumanie signent à Luxembourg le traité d'adhésion à l'Union européenne. Ce traité entre en vigueur le 1er janvier 2007.
Le 25 avril 2005, les représentants de la Bulgarie signent à Luxembourg le traité d’adhésion à l’Union européenne. Assis en train de signer, de g. à dr.: Georgi Parvanov, président bulgare, et Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha, premier ministre. Derrière debout: Solomon Passy, ministre des Affaires étrangères, et Meglena Kuneva, ministre des Affaires européennes.
Le 25 avril 2005, les représentants de la Roumanie signent à Luxembourg le traité d'adhésion à l'Union européenne. Assis en train de signer, de g. à dr.: Mihai-Razvan Ungureanu, ministre des Affaires étrangères, et Leonard Orban, négociateur en chef de la Roumanie avec l'UE. Derrière debout: Traian Basescu, président, et Calin Popescu-Taricean, premier ministre.
Le 26 septembre 2006, la Commission européenne adopte son rapport de suivi final relatif au degré de préparation à l'adhésion à l'Union européenne (UE) de la Bulgarie et de la Roumanie. Compte tenu des progrès réalisés, la Commission considère que ces deux pays sont en mesure d'assumer les droits et les obligations liés à l'adhésion à l'UE le 1er janvier 2007.
Avec l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne le 1er janvier 2007, l'hebdomadaire luxembourgeois d'Lëtzebuerger Land du 5 janvier dépeint les conséquences de ce sixième élargissement pour l'Union et ces deux pays.
Dans la déclaration de l’Union européenne sur la Croatie du 24 janvier 2000, le Conseil attend du nouveau gouvernement croate qu’il se conforme aux conditions requises pour l’établissement de relations plus étroites avec l’Union dans la perspective de l’intégration de ce pays dans les structures de l’Europe.
Le Conseil européen de Santa Maria da Feira des 19 et 20 juin 2000 considère que les pays des Balkans occidentaux sont des candidats potentiels à l'adhésion. L'Union européenne soutient le processus de stabilisation et d'association des pays de la région en apportant une assistance technique et économique.
Le Conseil européen des 17 et 18 juin 2004 rappelle l'objectif de l'Union d'accueillir la Bulgarie et la Roumanie en janvier 2007, réaffirme l'engagement de l'Union d'ouvrir les négociations d'adhésion avec la Turquie si en décembre il décide que le pays satisfait aux critères politiques de Copenhague et reconnaît la Croatie comme pays candidat.
Le Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre 2004 se réjouit à la perspective de d'accueillir la Bulgarie et la Roumanie en tant que membres à compter de janvier 2007 et demande au Conseil de parvenir à un accord en vue de l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Croatie le 17 mars 2005 et avec la Turquie le 3 octobre 2005.
Dans cette interview du 10 avril 2005, Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, s'exprime sur les enjeux de l'éventuelle ouverture de négociations d'adhésion de la Croatie à l'Union européenne.
Dans cette interview du 10 avril 2005, Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, s'exprime sur les enjeux d'une éventuelle ouverture avec l'ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) de négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Dans cette interview du 10 avril 2005, Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, s'exprime sur les conditions d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Dans un entretien accordé en décembre 2002 au quotidien espagnol El País, quelques jours avant le début de la présidence grecque de l'Union européenne, le ministre des Affaires étrangères de la Grèce, Georgios Papandreou, se prononce sur la possibilité d'une future adhésion de la Turquie à l'Union européenne et sur la connexion entre cette question et la résolution du conflit gréco-turque en Chypre.
Le 18 mars 2005, le quotidien français Le Monde se fait l’écho de la décision du Conseil de l’Union européenne de reporter l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Croatie, prévue pour la veille, jusqu’à ce que le pays candidat prouve qu’il coopère pleinement avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye.
Le 3 octobre 2005, le Conseil donne son feu vert au lancement des négociations d'adhésion avec la Croatie sur la base d'une évaluation positive de la coopération de ce pays avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Sur la photo, Ivo Sanader, Premier ministre et chef de la délégation croate, et Carla del Ponte, Procureur du TPIY, lors de la conférence de presse qui s'est tenue suite à l'ouverture en marge du Conseil de la conférence d'adhésion.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes et ancienne secrétaire générale du Conseil de l'Europe, souligne les enjeux politiques, économiques, géostratégiques et religieux d'une éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.