"Les chutes de la livre". En juin 1972, l'hebdomadaire soviétique Krokodil ironise sur l'importante dépréciation monétaire qui touche la devise britannique.
Le 1er septembre 1972, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français de l'Économie et des Finances, demande à Franco Maria Malfatti, président de la Commission européenne, de réunir au plus vite le groupe de coordination des politiques économique et financière afin d'envisager une politique européenne commune en matière de lutte contre l'inflation.
Le 23 octobre 1972, le caricaturiste Ironimus illustre dans les colonnes du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung la menace inflationniste qui pèse sur les "Neuf Européens".
Le 5 décembre 1972, le Conseil des Communautés européennes adopte une résolution qui définit les actions à mener par les Neuf pour lutter contre l'inflation.
Le 14 septembre 1973, le ministre allemand des Finances Helmut Schmidt expose devant le Bundestag la politique menée par le gouvernement pour surmonter la crise monétaire mondiale.
Le 14 février 1973, le Conseil des Communautés européennes plaide pour une réforme du système monétaire international suite à la dévaluation de 10 % du dollar américain.
En février 1973, le caricaturiste français Plantu illustre la décision du président américain Richard Nixon de dévaluer le dollar de 10 % et évoque les possibles conséquences commerciales pour l'Europe.
Le 4 mars 1973, la Commission européenne transmet au Conseil une communication qui détaille les mesures à appliquer pour maintenir la cohésion du système monétaire international.
Le 16 mars 1973, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des Neuf discutent au château de la Muette (siège de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris avec les experts du Fonds monétaire international (FMI) et avec leurs homologues américain, japonais, canadien, suisse et suédois au sujet des possibilités de résoudre la crise monétaire internationale. De g. à d.: Olivier Wormser, gouverneur de la Banque de France, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français des Finances, et Pierre-Paul Schweitzer, président du FMI.
Le 9 mars 1973, à l'occasion de la réunion à Paris des ministres des Finances des Neuf et des représentants du Groupe des Dix, le président du Conseil des ministres de la Communauté économique européenne (CEE) insiste sur la nécessité de mettre en oeuvre une action concertée pour réorganiser un système monétaire international en crise.
Le 10 mars 1973, le quotidien italien Corriere della Sera critique l'incapacité des Neuf à présenter un front commun face à la crise monétaire internationale.
Le 16 mars 1973, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des dix pays participant aux accords généraux d'emprunt et des pays membres de la Communauté économique européenne publient à Paris un communiqué commun sur les mesures à adopter pour résoudre la crise monétaire internationale.
Le 19 mai 1973, le Premier ministre luxembourgeois Pierre Werner souligne à Luxembourg l'importance de l'union monétaire européenne comme instrument de lutte contre l'inflation.
"Le naufrage". En septembre 1973, le caricaturiste néerlandais Opland dépeint les tentatives du gouvernement des Pays-Bas pour sauver la monnaie nationale des flots agités par l'inflation.
"Allez hop!" En 1973, malgré les efforts de Helmut Schmidt, ministre des Finances de la République fédérale d'Allemagne et successeur de Karl Schiller, l'inflation ne cesse de miner les économies européennes.
Le 21 janvier 1974, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la décision française de sortir du serpent monétaire européen et examine la crise monétaire et économique qui secoue les pays d'Europe occidentale.
Le 22 janvier 1974, le quotidien français Le Monde décrit le jeu des parités entre le franc français et le mark allemand au sein du serpent monétaire européen.
Le 23 janvier 1974, Helmut Schmidt, ministre allemand des Finances, expose devant le Bundestag les mesures envisagées par le gouvernement allemand pour soutenir le serpent monétaire européen.
Le 30 janvier 1974, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la décision de la France de sortir du serpent monétaire européen et s'inquiète des répercussions de cette décision sur la mise en place de l'Union économique et monétaire européenne.
Le 31 janvier 1974, la Commission européenne lance un appel solennel aux chefs d'État et de gouvernement des pays membres de la Communauté économique européenne afin de renforcer la solidarité communautaire et de lutter ensemble contre la crise économique et politique qui touche l'Europe des Neuf.
Dans ses Mémoires, l'ancien président de la République française Valéry Giscard d'Estaing, rappelle les problèmes liés au flottement généralisé des monnaies européennes entre 1974 et 1976 et analyse la sortie du franc français du serpent monétaire européen.
En avril 1974, James Lanner, directeur des Affaires économiques au secrétariat de l'Association européenne de libre-échange (AELE), prend position en faveur du système des cours de change flottants entre les monnaies européennes.
En mai 1974, le mensuel 30 jours d'Europe décrit les mesures anti-inflationnistes envisagées par la Commission européenne pour lutter contre la spirale de l'inflation qui touche de nombreux pays d'Europe.
Face à la crise monétaire européenne de 1974, Helmut Schmidt, le chancelier allemand et le président français Valéry Giscard d'Estaing apparaissent comme les deux samaritains qui se portent au secours d'une Europe en crise.
"Vers le sommet européen - L'inflation conserve toujours le maillot jaune". Le 19 juillet 1975, le caricaturiste hollandais Opland illustre la crise inflationniste qui affecte les pays européens.
«Le prognostic. "Gerald, au moment où nous toucherons le sol, nous serons sauvés..."» Le 19 juillet 1975, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang ironise sur les effets de la récession économique mondiale.
Au printemps 1976, les troubles monétaires secouent de nombreux pays européens. Le serpent monétaire européen, embourbé dans ses difficultés, est paralysé.
Le 22 septembre 1976, le caricaturiste allemand Hanel ironise sur les difficultés du serpent monétaire européen qui ne peut plus s'appuyer que sur les pays de la zone mark (République fédérale d'Allemagne, Danemark et les trois pays du Benelux).
Le 19 octobre 1976, commentant la réévaluation du mark allemand, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung s'interroge sur l'avenir du serpent monétaire européen et plaide pour une plus grande coopération des Neuf en matière monétaire.
Le 18 avril 1978, le journal britannique Financial Times remarque qu'à l'opposé de ses voisins, le Luxembourg est moins affecté par la récession économique de l'époque.