Le 9 mai 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, propose à la République fédérale d'Allemagne (RFA) et à d'autres pays d'Europe de placer leurs ressources de charbon et d'acier dans une organisation européenne commune. Le discours de Schuman n'ayant pas pu être enregistré le 9 mai 1950, le ministre devra ultérieurement se prêter à une reconstitution pour la postérité.
Dans cette interview, Paul Collowald, ancien journaliste au quotidien Le Nouvel Alsacien et ancien correspondant du quotidien Le Monde en Alsace pour les questions européennes, décrit les préparatifs et les enjeux politiques et économiques de la déclaration Schuman du 9 mai 1950.
Dans cette interview, Jacques-René Rabier, chef de cabinet de Jean Monnet au Commissariat général du Plan de modernisation et d'équipement de la France de 1947 à 1952, explique comment il a personnellement vécu la préparation du plan Schuman au sein du Commissariat général du Plan de modernisation et d'équipement. Il décrit également l'ambiance lors de la déclaration prononcée le 9 mai 1950 dans le Salon de l'Horloge du Quai d'Orsay à Paris par Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, déclaration à laquelle Jacques-René Rabier a assisté personnellement.
Le 11 mai 1950, Gaston Tessier, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), exprime son accord de principe au plan Schuman.
Le 21 novembre 1950, la Commission des Affaires européennes de la Chambre de commerce internationale (CCI) adopte une déclaration sur la mise en application du plan Schuman.
Le 10 juin 1959, le président fédéral allemand Heuss remet à Robert Schuman, président de l'Assemblée parlementaire européenne, la croix fédérale du mérite pour son action en faveur de l'unité européenne. A cette occasion, le chancelier Konrad Adenauer prend la parole pour saluer l'engagement européen de Robert Schuman dans la mise en oeuvre du projet de Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, chef de la division « Allemagne » et directeur général des Affaires européennes au ministère néerlandais des Affaires étrangères entre 1950 et 1952, décrit la manière dont les milieux diplomatiques et économiques des Pays-Bas ont accueilli la déclaration Schuman du 9 mai 1950.
Dans cette interview, Jacques-René Rabier, chef de cabinet de Jean Monnet au Commissariat général du Plan de modernisation et d'équipement de la France de 1947 à 1952, évoque le volet consacré au développement conjoint de l'Europe et de l'Afrique dans la déclaration prononcée le 9 mai 1950 dans le Salon de l'Horloge du Quai d'Orsay à Paris par Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères.
Dans cette interview, Max Kohnstamm, ancien chef du Bureau allemand au ministère néerlandais des Affaires étrangères, décrit les circonstances dans lesquelles il a pris connaissance de la déclaration Schuman du 9 mai 1950.