Le 23 mai 1950, le chancelier allemand Konrad Adenauer adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre de remerciement pour l'initiative prise par la France en faveur de la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 9 mai 1960, dans le cadre des commémorations du 10e anniversaire de la Déclaration Schuman, Albert Wehrer, membre luxembourgeois de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), prononce un discours dans lequel il se penche notamment sur la crise charbonnière qui secoue l'Europe.
Le 16 mai 1950, André François-Poncet, Haut-Commissaire de la Républiqe française en Allemagne, adresse une lettre à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, dans laquelle il analyse les premières réactions de l'Allemagne occidentale au plan Schuman.
Le 20 mai 1950, le fédéraliste René Courtin, animateur du Conseil français pour l'Europe unie, salue dans l'hebdomadaire protestant Réforme la déclaration Schuman de pool charbon-acier tout en faisant part de ses craintes à l'égard de ses possibles méthodes de fonctionnement.
Le 11 mai 1950, le journaliste Charles Ronsac décrit dans le quotidien Franc-Tireur certaines des conséquences de la déclaration Schuman sur les enjeux et sur le déroulement de la conférence des trois puissances occidentales qui s'ouvre le jour même à Londres.
Le 10 mai 1950, le quotidien britannique Daily Herald consacre sa une à la déclaration de Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, qui, la veille à Paris, a proposé une mise en commun des productions du charbon et de l'acier en Europe.
Le 12 mai 1950, Dean Acheson, secrétaire d'État américan adresse à James E .Webb, secrétaire d'État américain par intérim, un télégramme dans lequel il relate l'origine de la déclaration du 9 mai et souligne en particulier le rôle de Jean Monnet dans l'élaboration du plan Schuman.
Le 1er mai 1950, Jean Monnet adresse à Robert Schuman une longue note de réflexion dans laquelle il attire l'attention du ministre français des Affaires étrangères sur le rôle de la France dans la formulation d'une solution européenne au problème allemand.
Le 11 novembre 1980, lors d'une interview accordée au journaliste Roger Massip, Bernard Clappier, ancien directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Robert Schuman, évoque comment le chancelier fédéral Konrad Adenauer a été mis dans la confidence du plan Schuman, à la veille de la déclaration du 9 mai 1950.
Le 10 mai 1950, à l'occasion d'une réunion au sein du ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth, les principaux ministres britanniques commentent la déclaration prononcée, la veille, par le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman et critiquent l'initiative française de vouloir créer un pool charbon-acier en Europe.