Le 3 juin 1950, dans un communiqué commun, les gouvernements français, allemand, belge, italien, luxembourgeois et néerlandais font part de leur volonté d'entamer des négociations pour la mise en commun des productions de charbon et d'acier et l'institution d'une Haute Autorité.
Le 23 mai 1950, le quotidien La Libre Belgique publie la déclaration du ministre belge des Affaires étrangères Paul van Zeeland qui adopte un point de vue prudent sur le plan Schuman.
Le 19 mars 1958, l'Assemblée parlementaire européenne élit à sa présidence le Français Robert Schuman. Dans son premier discours à la tête de l'institution, l'homme de la déclaration du 9 mai 1950, acte fondateur de l'aventure européenne, souligne les changements intervenus dans le fonctionnement du Parlement européen depuis l'entrée en vigueur des Traités signés à Rome en mars 1957.
Le 10 août 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, expose devant l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe le contenu de sa déclaration du 9 mai en faveur d'un pool charbon-acier européen et évoque l'état d'avancement des négociations intergouvernementales.
Le 26 mai 1950, l'ambassade britannnique à Paris transmet au gouvernement français, un message qui fait état des réticences du Royaume-Uni à l'égard du plan Schuman.
En 1996, la Commission européenne célèbre la journée de l'Europe avec cette affiche qui symbolise le lien entre la Déclaration Schuman et les progrès accomplis dans le cadre de l'intégration européenne.
Le 24 mai 1950, Herbert Blankenhorn, proche conseiller diplomatique de Konrad Adenauer, note dans son journal personnel ses impressions au lendemain de l'entrevue que le chancelier allemand a accordée la veille à Jean Monnet au sujet du plan Schuman.
Le 3 juin 1950, le gouvernement britannique publie un communiqué dans lequel il prend position par rapport à la Déclaration Schuman visant à la mise en commun de la production du charbon et de l'acier en Europe de l'Ouest.
«“Le combinat”» Schuman-Adenauer». Le 11 mai 1950, le caricaturiste Curry insiste sur l'importance du nouveau partenariat entre la France et la République fédérale d'Allemagne à l’origine du plan Schuman et illustre la mise en commun des ressources franco-allemandes de charbon et d'acier. Le chancelier fédéral Konrad Adenauer (à droite) vient alimenter le haut-fourneau français (visage de Schuman) avec du charbon allemand. La déclaration du ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman est la première chance offerte à l'Europe de briser les carcans nationalistes qui l’étouffent en proposant d’encadrer la mise en commun de la production du charbon et de l’acier des deux pays, dans une organisation supranationale ouverte aux autres pays d'Europe. Le plan Schuman constitue ainsi une étape décisive dans la construction européenne.
Lors du Conseil européen de Milan en juin 1985, le 9 mai devient la "journée de l'Europe" en souvenir de la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950.