La déclaration du 9 mai 1950 de Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, sur la mise en commun de la production de charbon et d'acier en Europe occidentale suscite des débats animés au Parlement allemand de Bonn.
Le 24 janvier 1951, le quotidien belge La Libre Belgique exprime les positions des gouvernements des Six à l'égard du degré de supranationalité à accorder à la Haute Autorité mentionnée dans la déclaration Schuman du 9 mai 1950.
En 2000, la Commission européenne, à l'occasion du 50ème anniversaire de la Déclaration Schuman, célèbre la journée de l'Europe avec cette affiche symbolisant la stabilité et la solidité de la construction européenne.
Le 15 juin 1950, la sidérurgie belgo-luxembourgeoise commente la proposition française de placer la production allemande et française du charbon et de l'acier sous l'autorité d'une organisation européenne supranationale.
Le 4 juillet 1950, le quotidien communiste italien L'Unità publie une déclaration des partis communistes d'Allemagne, de Belgique, de France, d'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni contre le plan Schuman.
Le 23 mai 1950, le Groupement des industries sidérurgiques luxembourgeoises, organisme patronal qui regroupe les ARBED, la S.A. des Hauts-Fourneaux et Aciéries de Differdange-St.Ingbert-Rumelange et la Minière et Métallurgique de Rodange, s'interroge sur les conditions de mise en pratique des idées françaises.
Le 8 juin 1950, des fonctionnaires néerlandais, belges et luxembourgeois, réunis au ministère des Affaires étrangères de Belgique, préparent les négociations concernant la création du pool international du charbon et de l'acier.
Le 30 octobre 1950, Albert Wehrer, représentant diplomatique luxembourgeois à Bonn, adresse un rapport à Joseph Bech, ministre des Affaires étrangères, dans lequel il indique la démarche à suivre afin que le Luxembourg se positionne favorablement dans la question du siège des institutions de la Communauté Charbon-Acier.
Le 10 mai 1950, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort examine les différents points de la déclaration Schuman et passe en revue la réaction des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.