Le 24 juillet 1947, Jean Monnet, commissaire général du Plan de modernisation et d'équipement de la France, adresse secrètement à Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, une note détaillée relative aux implications du plan Marshall sur la politique allemande et européenne de la France.
Le 18 avril 1948, Jean Monnet informe Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, de la perception américaine du Plan Marshall et du déroulement des négociations qu'il mène aux États-Unis au sujet de l'approvisionnement de la France en produits alimentaires d'origine américaine.
Le 2 juin 1950, évoquant le pool charbon-acier tel qu'esquissé dans la déclaration Schuman, l'ingénieur français Albert Bureau, président du Groupe de contrôle de l'acier en République fédérale d'Allemagne (RFA), écrit à André François-Poncet, haut commissaire de la République française en Allemagne, pour dénoncer les risques d'une renaissance des grands combinats industriels dans la Ruhr.
Le 17 mai 1950, André François-Poncet, Haut-Commissaire français en République fédérale d'Allemagne, cable au Quai d'Orsay un télégramme qui rend compte de son entrevue, la veille, avec le chancelier allemand Konrad Adenauer.
Le 7 avril 1951, le quotidien Est-allemand Tägliche Rundschau publie une déclaration du comité directeur du parti communiste allemand dénonçant les dangers du plan Schuman et appellant les députés Ouest-allemands à ne pas ratifier le Traité CECA.
Le 30 octobre 1950, Albert Wehrer, ministre du Luxembourg à Bonn adresse un rapport à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans lequel il rend compte d'une discussion qu'il a eue avec Jean Monnet sur la question du réarmement allemand et du Plan Pleven.
Le 10 mai 1950, au lendemain de la déclaration Schuman, Willy Brandt critique dans le Berliner Stadtblatt la politique du gouvernement relative à l'adhésion de la RFA au Conseil de l'Europe et commente la proposition du ministre français des Affaires étrangères.
Depuis 1985, les institutions communautaires ont adopté la date du 9 mai pour célébrer la journée de l'Europe en souvenir de la déclaration Schuman du 9 mai 1950.
Le 13 mai 1950, le quotidien allemand Freie Presse retrace l'histoire tumultueuse des relations franco-allemandes et se félicite de la déclaration Schuman du 9 mai qui ouvre la voie à une nouvelle entente entre les deux pays.
«Amour et charbon». Le 13 mai 1950, le caricaturiste allemand Mirko Szewczuk illustre l'impact de la déclaration Schuman du 9 mai qui ouvre la voie à une nouvelle entente entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA). De gauche à droite: le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman (en Marianne coiffée du bonnet phrygien) et le chancelier allemand Konrad Adenauer (en Michel) flirtent sur un tas de charbon, tandis que, dans leur dos le «Kohlenklau» continue. Der «Kohlenklau» fait référence à la caricature d’un voleur de charbon créée pendant la Seconde Guerre mondiale en Allemagne et qui devait exhorter les populations à ne pas gaspiller les ressources énergétiques disponibles. Dans le contexte de l’après-guerre, l’image du voleur de charbon est utilisée pour dénoncer le rôle joué par les sociétés minières françaises qui exploitent le charbon de la Sarre pour l’envoyer en France.