Le 9 mai 1970, évoquant le vingtième anniversaire de la Déclaration Schuman, le quotidien français Le Monde dresse un bilan contrasté de l'action de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 10 juin 1950, l'hebdomadaire viennois Die österreichische Furche commente la déclaration de Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, la veille à Paris en pointant particulièrement l'importance de la réaction du Royaume-Uni face au projet de pool européen du charbon et de l'acier.
À l'occasion du congrès du Parti social-démocrate allemand (SPD) du 21 au 25 mai 1950 à Hambourg, Kurt Schumacher, président du parti, se prononce contre l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne (RFA) au Conseil de l'Europe. En ce qui concerne la déclaration de Robert Schuman du 9 mai, Schumacher accueille favorablement la proposition du ministre français des Affaires étrangères, mais il précise que la suite à donner à ce plan reste incertaine.
En 1962, le comité provisoire du Statut, saisi conformément à l'article 61 du Statut des fonctionnaires, invite les institutions communautaires à considérer comme jour férié le 9 mai, date anniversaire de la déclaration de Robert Schuman.
Dans cet extrait d'interview, Astrid Lulling, secrétaire et rédactrice au Lëtzebuerger Arbechter-Verband (LAV) de 1949 à 1963 et collaboratrice au bureau de liaison des mineurs et métallurgistes auprès de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) de 1951 à 1958, souligne l’implication et l’intérêt des syndicats dans la création et le développement de la CECA dès la déclaration Schuman.
Collaborateur de Jean Monnet et témoin direct de la déclaration de Robert Schuman dans le Salon de l'Horloge du Quai d'Orsay, François Fontaine relate l'événement.
Le 10 mai 1950, au lendemain de la déclaration Schuman, le quotidien néerlandais Het Parool détaille les enjeux économiques et politiques de la mise en commun des industries du charbon et de l'acier de l'Allemagne et de la France.